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Doxa et Epistémè chez Platon selon Th. Ebert
Published online by Cambridge University Press: 05 May 2010
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L'étude de la nature et du rapport entre la doxa et l' épistèmé a retenu depuis quelques décennies l'attention des platonisants allemands. Déjà en 1877, O. Ihm publiait une dissertation doctorale sous le titre: Uber den Begriff der Platonischen Doxa und deren Verhältniss zum Wissen der Ideen. Plus récemment J. Sprute publiait également sa dissertation doctorale sous le titre: Der Begriff der Doxa in der Platonischen Philosophie (Göttingen, 1962). Quelques années plus tard, E. Tielsch faisait paraître un volumineux ouvrage portant le titre: Die Platonischen Versionen der griechischen Doxalehre (Meisenheim am Glan, 1970). C'est le dernier en date de ces ouvrages sur la doxa-épistémè qui retiendra ici notre attention. II s'agit de l'ouvrage de Th. Ebert qui a été publié en 1974 sous le titre: Meinung und Wissen in der Philosophic Platons. Cet ouvrage a été accueilli avec une certaine réticence par la critique tant pour sa méthode de lecture des dialogues platoniciens que pour son interprétation générale du platonisme. Nous aimerions done ici l'analyser à ce double point de vue de la méthode de lecture et de son interprétation du platonisme. Mais auparavant il nous faut dire un motsur la thèse centrale que défend l'auteur, pour être mieux en mesure de juger de la profondeur des changements que l'auteur nous suggère d'opérer dans notre compréhension des dialogues de Platon et, d'une façon plus générale, de la tradition platonicienne.
- Type
- Articles
- Information
- Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie , Volume 21 , Issue 1 , March 1982 , pp. 3 - 26
- Copyright
- Copyright © Canadian Philosophical Association 1982
References
1 Ebert, Th., Meinung und Wissen in der Philosophie Platons, Untersuchungen zum Charmides, Menon und Staat (Berlin et New York: Walter de Gruyter, 1974), 234 p.CrossRefGoogle ScholarOn nous permettra de renvoyer le lecteur aux recensions suivantes de l'ouvrage: Steel, C., Tijdschrift voor Filosofie 37 (1975), 717–718;Google ScholarLey, H. De, L'Antiquité Classique 44 (1975), 711–713;Google ScholarIlting, H. H., Archivf. Geschichte d. Philosophie 58 (1976), 187–189;Google ScholarRowe, C. J., Journal of Hellenic Studies 95 (1975), 200–201;CrossRefGoogle ScholarSchofield, M., Classical Review 90 (1976), 208–209;CrossRefGoogle ScholarFrede, D., Philosophische Rundschau 24 (1977), 209–215;Google ScholarIneichen, H., Philosophische Literaturanzeiger 28 (1975), 208–212;Google ScholarNiebergall, V., Zeit-schrift für philosophische Forschung 32 (1978), 142–145;Google ScholarBaum, German Studies 11 (1978), 6–10Google Scholar.
2 Le professeur H. Cherniss nous a permis de citer ici un extrait d'une lettre qu'il nous adressait en date du 20 août 1980: «The book by Ebert to which you refer I do know; and, although I was glad to see that Ebert had taken seriously my critique of Aristotle's reports and criticisms and had not been misled by the «esotericism» of the «Tübinger Schule», I was disappointed and dismayed to find that he had used my critique as support for his revival of a neo-Kantian interpretation of the theory of ideas».