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Modernization and Dancing in Rural France: From la Bourrée to le Fox-Trot

Published online by Cambridge University Press:  22 July 2014

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Social history picks up the drumbeat of dancing in both the condemnation and the celebration of popular culture. Listen to the curé of Savigny (Rhône) in 1821, worrying about the peasants' overindulgence: “since they are full of passions, and dancing only enflames these passions, since these meetings never finish without crime, since a single debauched person can infect those who watch him, and since things are said [at dances] which should not be heard, and things are done which should not be seen, it is prudent for priests to oppose dances altogether.” A century later this was the mot d'ordre of his eminence the Cardinal-Archbishop of Paris, who proscribed modern dancing, and also that of the moral pundit of Le Peuple, who called the tango, the fox trot and the shimmy “une sorte de précoce et dangereuse défloration virginale.”

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Copyright © Congress on Research in Dance 1976

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References

NOTES

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9. Drouillet, Jean, Folklore du Nivernais et du Morvan (3 vols., La Charité-sur-Loire: Editions Thoreau, Editions Bernadat, 19591962), III, 154Google Scholar; Bernard-Langlois, , Etudes topographiques, I, 119Google Scholar; Hugo, , France pittoresque, II, 122Google Scholar. One interesting traveller's account from the end of the nineteenth century contains the following observation in a similar vein: “i'ai vu danser une bien gracieuse Ronde chez les paysans de la Sardaigne: ils accompagnaient leur danse d'un chant rythmé à la manière sarde et qui constituait la plus étonnante musique au'on pût entendre. Ce n'est point vraiment le son de la voix humaine, mais un bourdonnement musical qui s'enfle, puis décroît, pour s'enfler encore. Par instants, les voix donnent à l'unisson en formant une sorte d'accompagnement en sourdine, sur lequel un soliste brode des phrases de mélopée. Ce chant particulier, étrange, qu'il est difficile d'analyser, pourrait se comparer à des cantilènes arabes, auxquelles les bourdonnements graves de l'orgue et quelque chant sacré lointain serviraient d'accompagnement …. Au son de cet musique singuilière, jetée aux vents du soir par ces musiciens des montagnes, se tenant debout, enlacés presque, les jeunes hommes et les jeunes filles se sont avancés pour former un cercle autor d'eux. Puis les jeunes filles se sont prises par la main et se sont serrees les unes contre les autres; les jeunes gens ont fait comme elles, les deux groupes se sont unis par un côté, et, doucement, cette sorte de ronde enveloppant les danseurs a tourné, avançant et reculant, réglant la cadence suivant la mélodie des voix.” Vuillier, Gaston, La danse (Paris: Hachette, 1898), 207–8Google Scholar.

10. See Baudrillart, Henri, Les populations agricoles de la France (3 vols., Paris: Hachette, 18851893), III, 357Google Scholar; Guillaumin, Emile, La vie d'un simple: mémories d'un métayer (2nd edn., Paris: Stock, 1905), 65Google Scholar; Drouillet, , Folklore du Nivernais, III, 137–8Google Scholar; Arnaudin, Felix, Chants populaires de la Grande-Lande et des régions voisines (Paris: Champion, 1912), xxviiGoogle Scholar; Nelli, René, Le Languedoc et le Comté de Foix, le Roussillon (Paris: Gallimard, 1958), 236Google Scholar.

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13. For an extremely interesting piece of research which relates to this discussion see Guilcher, Jean-Michel and Guilcher, Hélène, “L'enseignement militaire de la danse et les traditions populaires,” Arts et traditions populaires, 18 (1970), 273328Google Scholar and especially 299 ff.

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15. Ibid., 57.

16. See, for example, Dupin, , Mémoire statistique du départment des Deux-Sèvres (Paris: Impr. de la République, An XII), 211–12Google Scholar.

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37. Abel Hugo gives the following description for the department of the Ain: “Un charivari attend les nouveaux époux lorsqu'un est un veuf: mais, en donnant un bal public, ils peuvent éviter ce désagrément. Le bal même s'appelle alors charivar; il est d'usage que 'louverture en soit fait par les deux mariés, qui se retirent ensuite s'il leur plaît.” Hugo, , France, I, 122Google Scholar.

38. Mourgues, , Danse provençale, 148Google Scholar. Ned Shorter reminds me of the words of the Carmagnole:

Dansons la carmagnole

Rata ta tan, Rata ta tan,

Dansons la carmagnole

Vive le son du canon!

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61. Some kind of wooden floor, it was observed in this report, is “partout un signe de civilisation, comme c'est partout une condition de propriété et de salubrité. Nous regrettons d'avoir à constater que, dans nos villages, au nord comme au sud, les rez-de-chaussée dallés, carrelés ou parquetes sont encore rares.” Alfred de Foville, introduction to Ministère de l'Instruction Publique, des Beaux-Arts et des Cultes, Enquête sur les conditions de l'habitation en France (2 vols., Paris: Leroux, 1894), I, xxix–xxxGoogle Scholar.

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66. Describing this “relâchement de la surveillance paternelle,” one feuilletonist gave this racy account: “Nous vous avons montré des enfants de treize à quatorze ans, et trěs souvent moins, figurant dans toutes les contredanses, au bras de leur préferé, car ces demoiselles en ont déjà un. Sans cesser d'être grand, le mal serait moindre si ces ébats précoces avaient uniquement le bal local pour théâtre; mais ((la jeunesse)) est assidue à toutes les fêtes patronales, à totues les assemblées du voisinage; comme c'est surtout lorsque le droit peut vous en être discuté, que l'on tient à marcher avec ((la jeunesse)), les aspirantes ne manquent jamais d'aller à ces fêtes. On s'y rend par bandes de filles et par bandes de garcons; de minuit à deux heures du matin, on en reviendra avec son rameneux, par couples, volontairement isolées, et a distance respectable les uns les autres. Les deux jeunes gens, échauffés par la danse et par les ((rafraichissements)), cheminent dans les demi-téněbres d'une nuit d'été, tantôt par le sentier perdu, entra la double haie d'épis qui ondulent avec un murmure amoureux, tantôt dans les grands bois, où les molles clartés de la lune, qui en argentent la voûte feuillue, laissent les dessous dans une obscurité autorisant toutes les audaces. La situation se passe de commentaries, vous le reconnaitrez.” de Cherville, G., “La vie à la campagne,” Le Temps, 4 January 1885Google Scholar.

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