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Note sur les manuscrits d'Hérodote
Published online by Cambridge University Press: 11 February 2009
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- Copyright © The Classical Association 1954
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P.-S. J'ai ignoré dans mon article précédent un article qui avait échappé a la vigilance de l'Année Philologique: Aristide Colonna, ‘De Herodoti Memoria’, Bollettino del Comitato per la Preparazione della Edizione Zazionale dei Classici Greci e Latini, Nuova Serie, Fascicolo i, Roma, Accademia Nazionale dei Lincei, 1945, pp. 41–83.Google Scholar C'est essentiellement un inventaire codicologique, qui remplace avantageusement celui de Stein, bien que M. Colonna omette le Turonensis, dont A. G. Roos a donné une édition diplomatique (Excerpta de Virtutibus et Vitiis, pars ii, Berlin, 1910, pp. 1–29).Google Scholar On notera que le Vaticanus Palatinus gr. 176, pour lequel s'enthousiasme M. Colonna, n'est qu'une copie indirecte de D.
A la suite de mon Eliminatio Codicum Herodoteorum, M. Colonna a écrit dans la meme revue: ‘Note alia Tradizione Manoscritta di Erodoto’, Fascicolo ii, 1953, pp. 13–25.Google Scholar Je désigne les deux articles de M. Colonna respectivement par I et II.
M. Colonna donne des précisions intéressantes sur la couleur des encres dans le manuscrit D: le parchemin est blanc; l'encre de la première main (D) est jaune; la deuxième main (D 2) utilise une encre d'un brun jaunâtre, et qui se confond avec celle de la première main, sauf au début du manuscrit, où l'encre de D 2 est plus foncée; la troisième main (D 3) utilise une encre d'un brun foncé tirant sur le noir.
Pour ce qui est de la datation, toujours difficile, des mains secondaires, M. Colonna en donne trois plutôt qu'une:
D 2 est tantôt du XII e–XIV e siècle (I, p. 46), tantôt du XII e–XIII e (II, p. 18), tantôt de la première moitié du XII e siècle (II, p. 22);
D 3 est tantôt du XVP siècle (I, p. 46), tantôt du XIV e siècle (II, p. 17), tantôt du XIII e–XIV e (II, p. 18).
L'examen direct de D, dont je n'avais eu qu'un microfilm à ma disposition, a montré à M. Colonna que, contrairement à mon assertion, en 6. 69. 4 et 8. 111. 2 D présente, non des blancs, mais des grattages. Je suis bien forcé de faire confiance sur ce point à M. Colonna. En revanche, je peux affirmer qu'il a tort quand il me reproche d'avoir pris en 8. 111. 2 de la cursive pour de la petite onciale.
2. Si 1'on fait la moyenne des trois datations de D 2 par M. Colonna, D 2 est anterieur à R, qui est le plus ancien représentant de β.
3. β est un poids mort pour l'apparat critique, là toutefois où B et D sont conservés.
M. Colonna nous a promis d'autres articles sur les manuscrits d'Hérodote (I, p. 43, note 2). Nous les attendons avec impatience.