Published online by Cambridge University Press: 01 March 2009
The aim of this study is to explore cognitive complaint by investigating the influence of memory controlled processes (recollection) and metacognitive beliefs. Several methodological precautions were taken in order to control neuropsychological and psychopathological criteria, like anxiety, depression or objective memory trouble. The “habit paradigm” (Hay & Jacoby, 1999) was used to create a “memory slips” task, and to estimate the contributions of recollection and habit to performance. Besides, participants were asked to complete questionnaires in order to assess cognitive complaint (CDS) and metacognitive beliefs (MCQ). Results showed that neither cognitive complaint nor metacognitive beliefs differed significantly between young and older persons. However, statistical analysis did show cognitive dissociations in function of cognitive complaint. Finally, depressive affects, memory controlled processes and metacognitive beliefs about the controllability of thoughts appeared as good predictors of memory complaint. In spite of our study limitations, we discuss our results in terms of clinical implications.
Cette étude explore la plainte cognitive en investiguant notamment l’influence des processus contrôlés en mémoire et des croyances métacognitives. Les participants de notre population ne présentaient ni dépression, ni anxiété, ni trouble mnésique significatifs. Nous avons créé une tâche de « glissement de mémoire » pour estimer l’influence de la récupération consciente du souvenir dans la performance (Hay et Jacoby, 1999). Des questionnaires auto-administrés nous ont permis d’évaluer la plainte cognitive (EDC) et les croyances métacognitives (MCQ). Comme nous l’avions prédit, les différentes analyses statistiques réalisées confirment l’existence de dissociations cognitives en fonction de la plainte cognitive des participants. Nos résultats montrent que les affects dépressifs constituent une variable explicative de la plainte mnésique tout autant que les processus contrôlés en mémoire et le sentiment subjectif de contrôle. Nonobstant les limites de cette étude, nous discutons nos résultats en termes d’implications cliniques.
Nous tenons à remercier le Professeur Claude Jeandel, responsable du Pôle de Gérontologie du Centre Hospitalier Universitaire de Montpellier, pour sa collaboration à ce travail et le Professeur Thierry Meuleumans, responsable de l’Unité de Neuropsychologie de l’Université de Liège, pour son accueil et sa collaboration franco-belge.