Published online by Cambridge University Press: 31 May 2012
The formulated product of the insect-molting hormone analog, tebufenozide (MIMIC 240LV), and two aqueous formulations of Bacillus thuringiensis subsp. kurstaki, ABG6387 and ABG6414, were aerially applied over prethinned commercial stands of balsam fir infested with the eastern hemlock looper. MIMIC® was applied once at the rate of 65.1 g active ingredient (ai) in 1.86 L/ha and twice at the rate of 33.4–35.4 g ai in 1.91–2.02 L/ha. The formulations of B. thuringiensis were applied twice at rates of 19.3–24.1 billion International Units (BIU) in 1.54–1.93 L/ha for ABG6387 and 33.2–36.0 BIU in 1.67–1.80 L/ha for ABG6414.
Nine of the 10 plots treated with the single application of MIMIC showed reductions resulting from treatment, ranging from 3 to 93% within 9–11 days and 8 to 100% after 3 weeks. Plots treated twice with the lower dosage of MIMIC generally had larval population reductions of over 50% within 9–11 days of treatment and over 60% 3 weeks after treatment. For both treatments with MIMIC, plots with poor efficacy were clearly associated with low foliar deposition of the active ingredient. Overall, the results suggest that deposits of tebufenozide of less than 1.5 μg/g foliage do not give acceptable control of hemlock looper. Pupal population reductions resulting from treatment ranged from 8 to 99% for plots treated with the single application and 76 to 100% for plots treated twice at the half-dosage. Ground assessments of defoliation occurring after treatment ranged from 10 to 51% (year-old foliage) and 0 to 16% (current-year foliage) for the plots treated once, and 1 to 33% (year-old foliage) and 0 to 8% (current-year foliage) for the plots treated twice at the half-dosage. Thirty-five to 65% of year-old foliage and 15–39% of current-year foliage was defoliated in untreated check plots.Reductions resulting from treatment by ABG6387 ranged from 27 to 91% 10 days after the first application, from 73 to 99% 8 days after the second application, and from 90 to 100% for pupae. Plots treated with ABG6414 had larval population reductions from 76 to 93% 10 days after the first application and from 98 to 100% 7 days after the second application. No pupae were recovered in the plots treated with ABG6414. Defoliation assessed from ground level was less than 5% in the plots treated with ABG6387 and ABG6414 compared with defoliation of 10–29% of year-old foliage and 8–12% defoliation of current-year foliage in the check plots.
On a procédé à l’épandage aérien de la préparation de l’hormone synthétique de mue des insectes, le tébufénozide (MIMIC 240LV), et de deux formulations aqueuses de Bacillus thuringiensis, sous-espèce kurstaki, soit l’ABG6387 et l’ABG6414, sur des peuplements commerciaux de sapins baumiers infestés par l’arpenteuse de la pruche, qui avaient fait l’objet d’une éclaircie au préalable. On a effectué une application de MIMICMD à raison de 65,1 g ai dans 1,86 L/ha, et deux autres applications à raison de 33,4 à 35,4 g ai dans 1,91 à 2,02 L/ha. Les formulations du B. thuringiensis ont été appliquées deux fois à raison de 19,3 à 24,1 milliards d’unités internationales (MUI) dans 1,54 à 1,93 L/ha pour ce qui est de l’ABG6387, et de 33,2 à 36,0 MUI dans 1,67 à 1,80 L/ha pour ce qui est de l’ABG6414.
On a constaté des diminutions allant de 3 à 93% dans les 9 à 11 jours qui ont suivi le traitement, et de 8 à 100% après 3 semaines, dans 9 des 10 parcelles traitées à l’aide d’une seule application de MIMIC. Dans les parcelles qui ont été traitées deux fois au moyen de la dose plus faible de MIMIC, les populations de larves ont en général diminué de plus de 50% dans les 9 à 11 jours qui ont suivi le traitement, et de plus de 60% 3 semaines après l’application du produit. Pour ce qui est des deux traitements exécutés à l’aide de MIMIC, la faible utilité de l’intervention dans certaines parcelles était clairement liée au fait que la quantité d’ingrédients actifs qui s’étaient déposés sur le feuillage était peu élevée. Dans l’ensemble, les résultats laissent supposer qu’il est impossible de lutter de façon acceptable contre l’arpenteuse de la pruche lorsque la quantité de tébufénozide qui se dépose sur le feuillage est inférieure à 1,5 μg/g. La réduction des populations de chrysalides obtenue grâce au traitement variait de 8 à 99% dans les parcelles traitées à l’aide d’une seule application, et de 76 à 100% dans les parcelles ayant reçu une demi-dose deux fois. Les relevés effectués au sol concernant la défoliation après le traitement ont indiqué que cette dernière atteignait de 10 à 51% (feuillage âgé d’un an) et de 0 à 16% (feuillage de l’année courante) dans les parcelles traitées une fois, et de 1 à 33% (feuillage âgé d’un an) et de 0 à 8% (feuillage de l’année courante) dans les parcelles qui avaient reçu deux applications d’une demi-dose. De 35 à 65% du feuillage âgé d’un an, et de 15 à 39% du feuillage de l’année courante était défolié dans les parcelles témoins non traitées.Les réductions obtenues au moyen de l’ABG6387 allaient de 27 à 91% 10 jours après la première application, de 73 à 99% 8 jours après la seconde application, et de 90 à 100% pour ce qui est des chrysalides. Dans les parcelles traitées à l’aide de l’ABG6414, les populations de larves ont diminué de 76 à 93% 10 jours après la première application, et de 98 à 100% 7 jours après la seconde application. Aucune chrysalide n’a été récupérée dans les parcelles traitées au moyen de TABG6414. Le relevé effectué au sol en ce qui concerne la défoliation a indiqué que cette dernière atteignait moins de 5% dans les parcelles qui avaient fait l’objet d’un traitement à l’ABG6387 et à l’ABG6414, par comparaison à la défoliation relevée dans les parcelles témoins, qui touchait de 10 à 29% du feuillage âgé d’un an, et de 8 à 12% du feuillage de l’année courante.