Published online by Cambridge University Press: 31 May 2012
Searching and ovipositional behaviors by female Eretmocems sp. nr. californicus Howard on Bemisia argentifolii Bellows and Perring infesting velvetleaf, Abutilon theophrasti Medic. (Malavaceae), and telegraph weed, Heterotheca grandiflora Nutt. (Asteraceae), were quantified. Adult female behaviors were described and quantified for E. sp. nr. californicus to establish a behavioral time budget analysis. Females departed from leaves of A. theophrasti in 83.3% of the trials, and of those that remained and searched for hosts, walking speeds averaged 0.29 mm/s. Females departed from the leaves of H. grandiflora in 44.4% of the trials, and those remaining readily searched for whitefly hosts with walking speeds averaging 0.26 mm/s. The duration of host assessment by antennation was related to subsequent behaviors; rejecting a host was a shorter process than accepting it for further evaluation irrespective of plant species or nymphal stage. Evidence for a behavioral preference for oviposition under early nymphal instars was documented for female E. sp. nr. californicus on both plant species. Oviposition efficiency in 1-h laboratory trials for nymphs on A. theophrasti was 30% and efficiency on H. grandiflora was 23%. Females spent 61.9 and 53.3% of their total time in searching, host assessment, probing, and oviposition while on A. theophrasti and H. grandiflora, respectively. The remainder of the time was spent grooming, resting, and host feeding, except host feeding on A. theophrasti was not observed. Implications of this study for silverleaf whitefly management through conservation and augmentation of native flora and fauna are discussed.
Les comportements de recherche d’hôtes et de ponte ont été quantifiés chez des femelles d’Eretmocerus sp. près de californicus Howard en présence d’aleurodes Bemisia argentifolii Bellows et Perring infestant des plants de la fausse guimauve Abutilon theophrasti Medic. (Malvaceae), et de l’aster Heterotheca grandiflora Nutt. (Asteraceae). La description quantifiée de ces comportements a permis de faire l’analyse du budget temporel du comportement. Les femelles ont quitté les feuilles d’A. theophrasti dans 83,3% des expériences et celles qui sont restées et y ont cherché un hôte le faisaient en se déplaçant à 0,29 mm/s en moyenne. Les femelles ont quitté les feuilles d’H. grandiflora dans 44,4% des expériences et celles qui sont restées sur les plants ont recherché un aleurode hôte en se déplaçant à 0,26 mm/s. La durée de l’évaluation d’un hôte par utilisation des antennes était reliée aux comportements subséquents : le rejet d’un hôte supposait un processus plus court que son acceptation en vue d’un évaluation plus approfondie, quel qu’ait été l’espèce de plante ou le stade larvaire de l’hôte. Les femelles d’Eretmocerus sp. près de californicus manifestaient une tendance évidente à pondre de préférence sous les larves de premier stade de l’homoptère, sur les deux espèces de plantes. L’efficacité à pondre sur des larves de l’homoptère au cours d’essais en laboratoire d’une durée de 1 h a été évaluée à 30% sur A. theophrasti et à 23% sur H. grandiflora. Les femelles ont passé 61,9% de leur temps à chercher, à évaluer leur hôte, à explorer et à pondre sur la fausse guimauve et 53,3% sur l’aster. Le reste du temps a été occupé au toilettage, au repos et à l’alimentation sur l’hôte (cette activité n’a pas été observée sur A. theophrasti). Les effets de ces résultats sur le contrôle des populations de l’aleurode par le biais de la conservation et de l’augmentation de la flore et de la faune indigènes sont examinés.
[Traduit par la Rédaction]