Published online by Cambridge University Press: 31 May 2012
Ips grandicollis (Eichhoff) was first recorded from Jamaica in 1978 and has become a potential pest in Pinus plantations in the island. Its distribution there is determined by the occurrence of suitable food, but not by altitude or rainfall. Developmental mortality due to predators, parasites, and resin did not limit population numbers within logs: control resulted ultimately from competition among egg-laying females and among larvae for space in suitable logs. However, when the entire Jamaican population was considered, dispersive loss of adults played a major part in the limitation of numbers. A cyclic budget revealed that a minimum of 44% of the population was lost during dispersal. Dispersive loss in the males (77.3%) was higher than that in the females (35.4%), and this difference may be related to the primary role of the males in finding suitable logs.
On a observé Ips grandicollis (Eichhoff) en Jamaique pour la première fois en 1978, et il a atteint depuis le statut de ravageur potentiel des plantations de Pinus de l’île. Sa distribution y est déterminée par la présence de nourriture convenable, et non pas par l’altitude ou la pluviosité. La mortalité au cours du développement en rapport avec la prédation, le parasitisme et l’enrobage par la résine ne limite pas les populations dans les billes : leur régulation survient ultimement par compétition entre les femelles gravides ou entre les larves, dans les billes propres à la ponte. Pour l’ensemble de la population de l’île, les pertes par dispersion des adultes joue en rôle régulateur majeur. Un budget cyclique a révélé qu’au minimum 44% de la population a disparu par dispersion. La perte par dispersion des mâles (77,3%) a excédé celle des femelles (35,4%), cette différence étant possiblement reliée au rôle prépondérant des mâles dans la recherche de billes convenables à la reproduction.