C'est une véritable voiturette à quatre roues que le brancard sur bicyclettes du Dr Jules Nord, lieutenant-colonel du service médical hollandais et chef de l'hôpital militaire de Assen. Jusqu'ici, les brancards roulants agencés sur des bicyclettes conservaient un certain caractère d'improvisation; l'appareil du Dr Nord représente, au contraire, grâce à des pièces d'ajustage fort bien comprises, un bâti homogène et solide en même temps que léger et très facile à monter et à démonter. Les pièces qui servent à suspendre le brancard entre les deux bicyclettes sont extensibles à volonté et se fixent au moyen de mors aux cadres des bicyclettes; une tige, réglable aussi. vient se fixer sur l'axe de leurs timons. La suspension du brancard est obtenue de la sorte au moyen d'un chassis solide en même temps que flexible, ce qui réduit au minimum les cahots de la route.

Le premier soussigné déclare avoir remis et le second soussigné déclare avoir reçu, pour être déposé dans les archives de la Confédération suisse, l'acte de la République de

GUATEMALA

portant la ratification de la Convention pour l'amélioration du sort des blessés et malades dans les armées en campagne, du 6 juillet 1906.

Les modifications apportées par le décret gouvernemental, reproduit ci-dessus, ainsi que le développement de la Croix-Rouge pendant les dix dernières années, ont nécessité une revision des statuts sociaux. Ceux-ci étendent sensiblement la sphère d'action de la Croix-Rouge en temps de paix.

D'un mémoire fortement documenté sur « l'étiologie des maladies du soldat », le Dr Labit, médecin principal de 1re classe dans l'armée française, tire différentes conclusions qui peuvent intéresser nos lecteurs.

Les succès constatés dans les armées des Indes et des Etats-Unis par l'emploi des vaccins antityphiques attirent de plus en plus l'attention des services de santé des armées et la méthode semble devoir se généraliser. Au Japon, ainsi, 28.000 sujets déjà ont été vaccinés et, sur ce nombre, la morbidité a été réduite de 14 à 1 et la mortalité de 2, 4 à 1.

Tout en saluant avec satisfaction la constitution régulière d'une société de la Croix-Rouge au Mexique et en l'accréditant auprès des autres Comités centraux, par notre circulaire du 3 Janvier 1912, nous avions dû demander à cette nouvelle venue qu'elle nous donnât les assurances positives que sa constitution était bien conforme aux conditions fondamentales de toute société, notamment sur trois points. C'était d'abord le fait qu'elle était bien la seule société de la Croix-Rouge des Etats-Unis du Mexique et pouvait ainsi s'intituler « nationnle »; ensuite qu'elle adhérait au principe de solidarité morale qui unit les sociétés nationales; enfin qu'elle promettait d'entretenir des relations suivies avec ces sociétés ainsi qu'avec le Comité international.

« Le premier soussigné déclare avoir remis et le second soussigné déclare avoir reçu, pour être déposé dans les archives de la Confédération suisse, l'acte portant la ratification de la Convention pour l'amélioration du sort des blessés et malades dans les armées en campagne, du 6 juillet 1906.

Ainsi que nous l'avons dit la Société italienne a procédé en 1910 à la revision de ses statuts qui dataient de 1875.

Ces statuts ont pris la date du 5 février 1911; c'est celle à laquelle le roi Victor-Emmanuel leur a donné son approbation par décret de même date.

Le rapport annuel de M. l'inspecteur P. Postempski rend compte à la fois de l'œuvre poursuivie pendant les mois d'été dans la campagne romaine et de l'essai tenté pour la première fois dans les Marais Pontins, dans l'hiver 1909 à 1910, d'un service permanent de prophylaxie et de thérapeutique. Du fait de cette permanence de soins, bien des malades ont pu être secourus et des attaques nouvelles évitées. Les ressources ont été fournies, comme d'ordinaire, en très grande partie par la commune de Rome et le roi, pour la campagne romaine; pour la lutte dans les Marais Pontins, c'est l'Etat qui a prélevé sur les recettes de la vente de la quinine la somme nécessaire à l'œuvre.

Il faut remonter à l'année 1911 et au numéro d'avril de cette année de notre Bulletin, pour trouver le compterendu de la période précédente 1907–1909.

Les relations officielles entre la Croix-Rouge hellénique et l'armée grecque, sont réglées par le décret royal en date du 25 novembre 1910. Ce décret prescrit, dans ses articles 212–217, quelles doivent être les relations officielles entre l'armée d'une part et la Croix-Rouge hellénique d'autre part, de même que les rapports avec les missions des Sociétés étrangères de secours aux blessés militaires et malades ou avec toute autre société poursuivant le même but.

La Société japonaise a concentré ses efforts, pendant les années 1910 et 1911, soit à consolider sa base financière, soit à former des nurses et à compléter ses préparatifs en vue de la guerre. Elle a réussi à porter, dès 1911, son fonds de réserve à 15.000.000 de yen, deux ans plus tôt que les prévisions ne l'avaient comporté. Elle a en outre développé son action dans diverses directions.

« Selon leur généreuse habitude, L. L. M. M. I. I. ont daigné accorder en 1910 la somme de 10.000 yen au Comité central de la Société Japonaise de la Croix-Rouge et autant à l'hôpital de cette Société à Tokyo. L'impératrice a ajouté à ce don une autre somme se montant à 5.000 yen et destinée à assurer le traitement médical donné gratuitement aux malades indigents recueillis à cet hôpital et encore une autre somme suffisante pour les vêtir convenablement en hiver.

A l'occasion de la Conférence de Washington, la Société serbe a publié deux rapports, dus tous deux à la plume de son secrétaire, M. le Dr Soubotitch, l'un résumant l'activité de la Société, de 1876 à 1912, l'autre consacré à l'examen des. droits et privilèges des Sociétés de la Croix-Rouge.

La direction générale de la Société russe de la Croix-Rouge, après avoir publié un volumineux rapport sur le mouvement des recettes et des dépenses de la Société pendant la guerre russo-japonaise, a jugé nécessaire d'extraire de cette masse énorme de chiffres et de documents un résumé permettant de mettre en lumière les résulats obtenus et les enseignements qui se dégagent de l'expérience acquise. Ce compte-rendu de l'activité de la Société russe de la Croix-Rouge pendant la guerre russo-japonaise vient de paraître en deux volumes.

La Croix-Rouge italienne a publié récemment le compte-rendu et le rapport complet concernant la gestion des fonds qui lui ont été confiés et l'œuvre de secours accomplie en Sicile et en Calabre après le tremblement de terre.

Nous avons reçu de la Croix-Rouge japonaise l'intéressante lettre suivante:

Tokyo, le 24 décembre 1911.

« Monsieur le Président,

« A l'occasion de l'insurrection qui vient d'éclater en Chine et qui, dès son début, a été si sanglante, il y avait, sur le théâtre où se déroule cet horrible drame, des étrangers qui se sont voués volontairement et de leur propre chef, à l'assistance des malheureux blessés.

La correspondance entre le Comité international et les Comités de Constantinople et de Rome a continué; soit que la Croix-Rouge ottomane nous avisât des missions sanitaires qu'elle continuait à envoyer en Tripolitaine, soit qu'elle protestât encore contre le lancement par des aéroplanes de bombes atteignant les hôpitaux.

A l'occasion de la Conférence de Washington, la Croix-Rouge suédoise publie en français un numéro officiel illustré de sa Revue, rédigé par M. le major Iwar Dalheim. Les indications que nous en extrayons viennent compléter celles que nous donnions en 1909.

On sait les résultats très intéressants obtenus par les services sanitaires japonais pendant la guerre russo-japonaise soit en ce qui concerne l'hygiène des troupes et la prophylaxie de la fièvre typhoïde et de la dysenterie, soit au point de vue du traitement des plaies.