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Published online by Cambridge University Press: 27 November 2009
Nous avons mentionné, à la suite de notre appel du 21 janvier 1918, la réponse de l'Autriche.
Celles de l'Allemagne et de l'Angleterre nous sont parvenues en avril.
Par lettre du 9 avril, la Croix-Rouge de Berlin nous a fait savoir que le ministère de la Guerre de Prusse donnait son entière approbation aux principes que le Comité International soutenait. Il ajoutait que l'application de ces principes en France mettrait fin à la pression instante de la propagande française, contraire au droit des gens, dont souffrent les prisonniers d'Alsace-Lorraine, de Schleswig-Holstein ou de Pologne, restés fidèles à leur patrie; qu'une propagande semblable n'existait pas en Allemagne, les ressortissants des différentes nationalités ayant la faculté de vivre d'après leurs us et coutumes et sans subir aucune pression, étant assimilés à tous autres prisonniers.
1 Voy. p. 184.