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Convocation de la Conférence du 22 août 1864

Published online by Cambridge University Press:  27 November 2009

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« Dans les jours qui suivirent immédiatement la Conférence d'octobre 1863, le Comité international déploya une grande activité pour arriver à ses tins. L'un de ses membres, en particulier, M. Dunant, qui avait noué de hautes relations en divers pays, multiplia ses voyages pour recruter des sympathies en faveur des idées qu'il s'agissait de réaliser et surtout pour découvrir un gouvernement disposé à convoquer une conférence diplomatique sans le concours de laquelle rien ne pourrait se faire. Or quelques mois à peine s'étaient écoulés que M. Dunant revint triomphant à son point de départ. Il apportait de Paris une promesse réjouissante de la part de l'empereur Napoléon III. Ce souverain, absolument favorable aux vues du Comité, s'était déclaré prêt à le seconder, laissant à celui-ci le choix du lieu et de l'époque où seraient invités à s'assembler les plénipotentiaires de tous les Etats civilisés ».

Type
Comité International
Copyright
Copyright © International Committee of the Red Cross 1903

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References

page 4 note 1 Bulletin, T. XXXI, p. 138.Google Scholar

page 5 note 1 Lueder. La Convention de Genèves. Erlangen, 1876, p. 84.

page 5 note 2 Cet article est un paragraphe du livre, La Croix-Rouge dans le développement du droit des, par M. P. Bogaïewsky, actuellement en préparation.

page 5 note 3 Actes du Comité international. Genève, 1871, p. 9. — Lueder, p. 84. — Müller, Entstehungsgeschiche des Roten Kreuzes und der Genfer Konvention. Stuttgart, 1897, p. 196.

page 5 note 4 Communication du Comité international faisant suite au compte-rendu de la Conférence internationale de Genève. Genève, 1864, p. 28. — Actes, p. 30.

page 5 note 5 Communication, p. 27. — Actes, p. 30. — Müller, p. 306.

page 5 note 6 Voy. note 3.

page 6 note 1 Communication, p. 28. — Actes, p. 30.

page 6 note 2 Le maréchal Randon, ministre de la guerre français, considérait le « Souvenir de Solferino » comme un livre dirigé, contre sa patrie. — Müller, p. 251.

page 6 note 3 Rappelons le prestige exercé alors par la vie intellectuelle et sociale de a France.

page 7 note 1 Du 24 janvier 1864.

page 7 note 2 L'influence de la France dans le domaine du service de santé militaire s'explique par les traditions des siècles précédents.

page 7 note 3 Lettre du colonel Favé, aide de camp de Napoléon III. — Müller, p. 82. — Cazenove, La guerre et l'humanité, 1869, p. 28.Google Scholar

page 7 note 4 Müller, , pp. 198, 304.Google Scholar

page 7 note 5 M. Drouin de Lhuis aurait préféré à Genève, Berne et « même Bruxelles ». Müller, , p. 199Google Scholar. — Cazenove, , p. 30.Google Scholar

page 7 note 6 Müller, , pp. 198, 199.Google Scholar

page 8 note 1 Müller, , p. 199.Google Scholar

page 8 note 2 Actes, , p. 13.Google Scholar

page 9 note 1 Complétant la lettre du 26 mai 1864 (Actes, , p. 15Google Scholar), M. Moynier communiqua au Président de la Confédération (sur sa demande) la liste des Etats ayant adhéré aux «vœux» de 1863. Lettre de M. Moynier à M. Dubs (26 mai 1864).

page 9 note 2 Actes, , p. 15.Google Scholar

page 9 note 3 Message du Conseil fédéral à l'assemblée fédérale (21 septembre 1864), p. 3.

page 10 note 1 Message, p. 3. Dans sa lettre du 4 juin 1K64, le Comité international communique au Conseil fédéral le désir de la France de voir la convocation étendue à l'Amérique.

page 10 note 2 Lettre du Conseil fédéral (6 juin 1864).

page 10 note 3 Autriche, Belgique, Brésil, Confédération germanique, Danemark, Espagne, Etats ecclésiastiques, Etats-Unis de l'Amérique du Nord, France, Grande Bretagne, Grèce, Italie, Mexique, Pays-Bas, Portugal, Prusse, Russie, Suède et Norvège, Turquie.

page 10 note 4 Cazenove, , p. 30Google Scholar. — Moynier, , Etude sur la Convention de Genève, Genève, 1870, p. 61Google Scholar. — Lueder, , p. 87.Google Scholar

page 10 note 5 Bulletin, T. XXXI, p. 139. La part de la France dans l'organisation matérielle de la Conférence est incontestable. Voy. lettres du Comité; international à M. Dubs (25 juillet 1864), et à M. Lehmann (30 juillet 1864).

page 11 note 1 Voy. entre autres, lettre du Comité milanais (5 mai 1864) avi sujet des démarches faites auprès du gouvernement italien. Notons pour caractériser les différentes formes de l'activité des collaborateurs du Comité international, la lettre de M. Landa (28 juillet 1864): en Espagne l'invitation officielle à la Conférence du 8 août était arrivée à destination avec un certain retard et le Comité international, préoccupé qu'à Berne on reçoive en temps utile une réponse du gouvernement espagnol, fait intervenir MM. Landa et Ripolda, ses correspondants zélés.

Signalons aussi les démarches du Comité international pour obtenir la nomination de certains délégués de 1863, comme plénipotentiaires à la Conférence du 8 août 1864.

page 11 note 2 Le Comité international estimait nécessaire d'informer de ces motifs les gouvernements avec lesquels il avait noué des relations et qui avaient répondu à sa circulaire du 15 novembre 1863. Lettre du Comité international à M. Dubs (18 juin 1864).

page 11 note 3 Lettre du Conseil fédéral (22 juin 1864). Message, p. 3.

page 11 note 4 Lettre du Conseil fédéral (22 juin 1864).

page 12 note 1 Lettre du Comité international aux ministres des Etats allemands (1er juillet 1864).

page 12 note 2 Lettre de M. Brodruck au Comité international (28 juillet 1864). « Nous sommes, écrivait M. Brodruck, dans un état de guerre civile, qui se poursuit sans armes. La Diète ne peut prendre aucune décision, si celle-ci ne plaît pas à chacune des deux grandes puissances. Le principe de leur politique c'est d'empêcher toute action commune de la Confédération. »

page 12 note 3 Lettre de M. Steiner au Comité international (7 juillet 1864): le grand duc de Bade, ayant reçu un rapport au sujet de la lettre du Comité international à son représentant, donna des instructions à son représentant à la Diète pour voter la participation « au congrès de Genève » ainsi que pour la nomination des MM. Güntter, Brodruck et Steiner (délégués en 1863) comme plénipotentiaires de la Confédération.

page 12 note 4 M. Brodruck, ardent patriote allemand, noua des relations avec beaucoup de personnes en vue d'attirer leur attention sur la « bonne affaire » que: serait la représentation collective de la Confédération germanique à la conférence projetée. Il considérait que cette « bonne affaire » serait un précédent pour l'avenir et serait acclamée par tous ceux qui prennent intérêt à la vie politique et national e de l'Allemagne. Lettre de M. Brodruck (25 juillet 1864).

page 13 note 1 Lettre du Comité international à M. Brodruck (25 juillet 1864).

page 13 note 2 Lettres de M. Brodruck (26 et 28 juillet 1864). Lettre du Comité international à M. Dubs (28 juillet 1864).

page 13 note 3 Message, pp. 3, 4.

page 14 note 1 Bulletin, T. XX, pp. 15, 18.Google Scholar

page 14 note 2 Cf. Le Cointe. Inventaire des institutions économiques et sociales de la Suisse à la fin du XIXme siècle. Genève, 1900, p. 14

page 15 note 1 Sous un autre aspect se présentait la situation, dans beaucoup d'Etats européens où les promoteurs du mouvement de 1863 se recrutaient parmi des « fonctionnaires » V. par exemple les lettres de Basting (17 février 1864), Löffler (12 décembre 1863), Dompierre (23 février 1864) au Comité international. Tous ces éminents champions de la Croix-Rouge subordonnaient leur activité personnelle aux directions de leurs gouvernements. Je renvoie au souvenir de Dunant à propos de son audience chez le ministre de la guerre bavarois. Ce général se sentit (il s'agissait de l'invitation à envoyer un délégué à la Conférence de 1863) froissé par le fait que lui, ministre d'un Etat, était invité à obtempérer au vœu de personnes privées. — Müller, p. 112.