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Published online by Cambridge University Press: 27 November 2009
A la suite de l'accession de la République Sud-Africaine à la Convention de Genève, accession notifiée le 2 octobre 1896 aux Etats signataires de ce traité par le Conseil fédéral suisse, le Comité international, dont l'initiative en cette affaire venait d'être couronnée de succès, se sentit encouragé à tenter une démarche analogue auprès de l'Etat libre de l'Orange, voisin de la République transvaalienne. Il s'y détermina lorsqu'il eut connaissance du traité conclu, au printemps dernier, entre ces deux puissances. En vertu de l'article 2 de cet acte, chacun des contractants s'étant « engagé « à assister l'autre avec toutes ses forces valides et par tous les « moyens dont il dispose, si l'indépendance de l'un d'eux venait à « être menacée ou attaquée, » il apparaissait comme très désirable que les deux alliés adoptassent ouvertement la même ligne de conduite en cas de guerre, quant aux matières régies par la Convention de 1864.
1 Voy. p. 39.