Hostname: page-component-586b7cd67f-rdxmf Total loading time: 0 Render date: 2024-11-24T09:24:56.913Z Has data issue: false hasContentIssue false

Saisonnalité de la reproduction chez l'atipa, Hoplosternum littorale (Siluriforme, Teleostei), par l'analyse de l'évolution du rapport gonado-somatique

Published online by Cambridge University Press:  15 February 2007

Gérard Hostache
Affiliation:
INRA, Laboratoire d'Hydrobiologie, BP 709, 97385 Kourou Cedex, Guyane Française
Michel Pascal
Affiliation:
INRA, Laboratoire de la Faune sauvage, 35042 Rennes, Cedex, France
Paul Planquette
Affiliation:
INRA, Laboratoire d'Hydrobiologie, BP 709, 97385 Kourou Cedex, Guyane Française
Get access

Abstract

L'évolution annuelle du rapport gonado-somatique (RGS) de mâles et femelles d'atipa (Hoplosternum littorale) collectés mensuellement sur le marais de Kaw (Guyane française) a été comparée au régime local des pluies. Les résultats obtenus sur les femelles ont été comparés à ceux publiés pour Trinidad et Marajo (Brésil). Quel que soit le site, la valeur maximale du RGS, compris, en moyenne entre 11 et 15 selon la localité, coïncide avec le premier maximum pluvieux (juillet à Trinidad, janvier à Kaw, février à Marajo). Cependant, son augmentation débute pendant la saison sèche (mars-avril à Trinidad, août-septembre à Kaw, octobre-novembre à Marajo), après une période « réfractaire » vraisemblablement obligatoire et nécessaire à la reconstitution des réserves énergétiques. L'analyse des données issues d'un échantillon plus restreint prélevé sur une autre localité guyanaise (crique Macouria) confirme ce résultat. Les mesures physicochimiques de l'eau réalisées sur cette dernière localité ont permis de montrer, au cours de la période précoce de la maturation gonadique en novembre, une coïncidence entre l'augmentation de la conductivité (72 à 167 μ/cm2) et celle du RGS des femelles (0 à 6 %) ou des mâles (0 à 0,2 %). Cependant, passée cette période, bien que la valeur de la conductivité baisse (de 167 à 67 μS/cm2 de décembre à janvier), la croissance du RGS se poursuit (6 à 12 % chez les femelles; 0,2 à 0,6 % chez les mâles). La chute de la valeur de la conductivité n'enraye donc pas la poursuite du processus de maturation gonadique.

Type
Research Article
Copyright
© IFREMER-Gauthier-Villars, 1993

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)