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Un monastère dans l'économie d'échanges : les services de transport à l'abbaye Saint-Germain-des-Prés au IXe siècle*

Published online by Cambridge University Press:  26 July 2017

Jean-Pierre Devroey*
Affiliation:
Université libre de Bruxelles

Extract

En 1947, les Annales publiaient un article pionnier de Renée Doehaerd : « Au temps de Charlemagne et des Normands. Ce qu'on vendait et comment on le vendait dans le Bassin parisien » . Sous ce titre se cachait l'une des premières et des plus radicales contestations des théories d'Henri Pirenne sur l'économie domaniale fermée. En liminaire, on lisait une de ces lumineuses introductions dont Lucien Febvre avait le secret. Ces phrases, écrites il y a plus de trente-cinq ans, ont gardé tout leur sel et toute leur efficacité :

... voici que Mme Doehaerd... bouscule bien tranquillement tout un petit Panthéon de vieilles idoles. Et d'abord, achève de mettre en déroute, de son point de vue qui est le point de vue de l'histoire, la vieille théorie de l'économie domaniale fermée qu'un homme de ma génération a vue conquérir le monde... comme une grande et séduisante nouveauté, et puis qu'il a vu contester, battre en brèche, circonscrire, démolir ; mais elle est si frappante, si séduisante, elle fournit, aux hommes qui veulent pouvoir substituer à l'infinie variété des faits la simplicité simpliste de la doctrine, de telles facilités, que, pendant bien longtemps encore, les économistes refuseront sans doute de l'abandonner ou ne le feront que du bout des lèvres, à regret.

Summary

Summary

For the last forty years, research has demonstrated the important and active role of several monasteries in the economic System of the IXth century.

As a rule, the Carolingian barter economic System appears closely linked with rural life. Technologically, the food surplus was circulated by means of peasant inland carnage, and structurally, by the tight network of rural market places and the flourishing local and regional trade, as opposed to the much discussed large scale trade.

They may even be called symbiotic, considering the part taken by food products, e.g. cereals and wine, within the short, medium and long distance trade.

The study of St-Germain-des-Prés abbey also highlights the leading role of the Carolingian “State” within the barter economic system.

Type
Histoire Des Campagnes
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1984

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Footnotes

*

Je tiens à remercier très vivement le professeur A. Verhulst qui a bien voulu relire le manuscrit de cet article et me faire part d'utiles remarques.

Les cartes ont été réalisées par Marie-Claude Lapeyre.

References

Notes

1. Doehaerd, R., « Au temps de Charlemagne et des Normands. Ce qu'on vendait et comment on le vendait dans le Bassin parisien », AnnalesE.S.C, n° 3, 1947, pp. 268280.Google Scholar

2. Febvre, L., « Courte méditation sur le travail historique », Annales E.S.C., n° 3, 1947, pp. 266267.Google Scholar

3. Alphonse Dopsch contestait à la fois la prédominance du grand domaine dans l'économie rurale et l'idée d'un fort recul de l'économie urbaine, voir Dopsch, A., Die Wirtschaftsentwicklung der Karolingerzeit vornehmlich in Deutschland, 2e éd., Weimar, 1921-1922Google Scholar ; le même, Naturalwirtschaft und Geldwirtschaft in der Weltgeschichte, Vienne, 1930.

4. L'opinion est partagée par un grand nombre d'historiens contemporains. On trouvera un bon exemple de ces vues dans Duby, G., Guerriers et paysans. VIIe-XIIe siècles, premier essor de l'économie européenne, Paris, 1973, pp. 121124.Google Scholar

5. La synthèse de R. Doehaerd, Le Haut Moyen Age occidental. Économies et sociétés, Paris, 1971, 2e éd., Paris, 1983, contient une bibliographie très complète. Le déclin des thèses pirenniennes auquel cet auteur a largement contribué est évoqué aux pages 219 à 291. Cependant, une synthèse récente comme celle de J. Dhondt, Le Haut Moyen Age (VIIIe-Xle siècles), édition française revue et mise à jour par M. Rouche, Paris, 1975 demeure largement tributaire des vues de Pirenne.

6. Le point de départ de cette vision pessimiste de l'économie rurale carolingienne est probablement le grand livre de Bloch, M., Les Caractères originaux de l'histoire rurale française, 3e éd., Paris, 1968 Google Scholar, prolongé et développé par Duby, G., L'Économie rurale et la vie des campagnes dans l'Occident médiéval, 2 tomes, Paris, 1961.Google Scholar Voir en dernier lieu, la contribution de R. Fossier, « Les tendances de l'économie : stagnation ou croissance ? », dans Nascita dell'Europa edEuropa carolingia : un'equazione da verificare, Settimane di Studi del Centro ital. di Studi sull'alto Medioevo (S.S.C.I.A.M.E.), t. XXVII, Spolète, 1981.

7. Outre l'article de G. Despy, cité à la note suivante, il faut souligner l'importance des travaux de Philippe Grierson sur l'économie monétaire au vme siècle et au rxe siècle, Ph. Grierson, « La fonction sociale de la monnaie en Angleterre », dans Moneta e scambi nell'alto medioevo, S.S.C.I.A.M.E., t. VIII, Spolète, 1961 ; le même, « Money and Coinage under Charlemagne », dans Karl der Grosse, t. I, Dùsseldorf, 1965.

8. G. Despy, « Villes et campagnes aux ixe-xe siècles : l'exemple du pays mosan », Revue du Nord, t. L, 1968, pp. 145-168.

9. J.-P. Devroey, La Ville de Munstereifel des origines au XIVe siècle, mémoire présenté pour l'obtention du grade de licencié en histoire à l'Université libre de Bruxelles, Bruxelles, 1973 ; ibid., Recherches sur l'histoire rurale du Haut Moyen Age, 800-1050. Les polyptyques de Saint- Remi de Reims et de Saint-Pierre de Lobbes, dissertation présentée en vue de l'obtention du grade de docteur en philosophie et lettres, Bruxelles, 1982.

10. J.-P. Devroey, « Les services de transport à l'abbaye de Prûm au ixe siècle », Revue du Nord, t. LXI, 1979, pp. 543-569.

11. Ibid., pp. 552-553. A l'abbaye de Prûm, cette obligation de vente couvre à la fois un débit purement local et une vente à distance. Les quantités écoulées par ce moyen peuvent être importantes : ainsi dans un domaine de la région d'Altripp, dans la vallée du Rhin, en amont de Worms, les tenanciers peuvent être contraints à vendre chacun une charrée de vin.

12. On ne peut bien entendu passer sous silence le témoignage important apporté par les statuts d'Adalhard de Corbie, A. Verhulst, J. Semmler, « Les statuts d'Adalhard de Corbie de l'an 822 », Le Moyen Age, t. LXVIII, 1962, pp. 91-123 et 233-269. Toutefois, les détracteurs d'un dynamisme économique de l'époque carolingienne pourraient invoquer l'aspect théorique du texte pour en nier le témoignage. Voir notamment les indices de vente de surplus et de transports domaniaux, A. Verhulst, J. Semmler, loc. cit., pp. 246-251.

13. Musset, L., « Signification et destinée des domaines excentriques pour les abbayes de la moitié septentrionale de la Gaule jusqu'au XIe siècle », dans Sous la règle de saint Benoît. Structures monastiques et sociétés en France du Moyen Age à l'époque moderne, Genève-Paris, 1982 Google Scholar, pp. 167-184 (Hautes études médiévales et modernes, t. 47) ; werveke, H. Van, « Comment les établissements religieux belges se procuraient-ils du vin au Haut Moyen Age ? », Revue belge de Philologie et d'Histoire, t. II, 1923, pp. 643662 Google Scholar ; le même, « Les propriétés excentriques des églises au Haut Moyen Age », Revue belge de Philologie et d'Histoire, t. IV, 1925, pp. 136-141.

14. L. Musset, op. cit., p. 171.

15. Le dernier travail d'ensemble qui ait été consacré à l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés est le Mémorial de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés, Paris, 1959. Le polyptyque, rédigé entre 811 et 829, a suscité beaucoup de recherches qu'on ne peut citer toutes ici ; parmi les plus importantes, Ch.-E. Perrin, « Observations sur le manse dans la région parisienne au début du IXe siècle », Annales E.S.C., t. I, n° 1, 1945, pp. 39-52 ; le même, « Note sur la population de Villeneuve- Saint-Georges au ixe siècle », Le Moyen Age, t. LXIX, pp. 75-86 ; le même, La Seigneurie rurale en France et en Allemagne du début du IXe siècle à la fin du XIIe siècle, 3 t., Paris, s.d. ; Ménager, L. R., « Considérations sur la démographie des grands domaines ecclésiastiques carolingiens », dans Études d'histoire du droit canonique dédiées à Gabriel Le Bras, t. II, Paris, 1964, pp. 13171335.Google Scholar

16. On fait parfois un mauvais usage des deux éditions de Guérard et Longnon. La première, Guérard, B., Le Polyptyque de l'abbé Irminon…,2 tomes, Paris, 1844 Google Scholar, doit être consultée pour les célèbres Prolégomènes qui constituent le t. I. En revanche, l'édition du texte est bien meilleure dans la seconde, Longnon, A., Le Polyptyque de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés rédigé au temps de l'abbé Irminon, 2 tomes, Paris, 1886-1895.Google Scholar C'est, entre autres, Longnon qu'il faut suivre pour les identifications de lieux, souvent erronées chez Guérard. La date du polyptyque (un peu avant 829) est établie par Ch.-E. Perrtn, « L'abbaye de Saint-Germain-des-Prés au neuvième siècle », Revue des Deux-Mondes, 15 novembre 1951, p. 318 ss.

17. A. Longnon, Le Polyptyque…, op. cit., t. II, p. 8 (II, 2).

18. Ibid., t. II, p. 41 (IV, 2).

19. C'est le cas à Saint-Remi de Reims, J.-P. Devroey, Recherches…, op. cit., p. 171 ss.

20. Voir le tableau I, ci-dessus.

21. Le caractère « théorique » de beaucoup de charges du manse est défendu principalement par G. Duby, L'Économie rurale…, op. cit., t. I, p. 91.

22. C'est l'interprétation défendue par Perrin, Ch.-E., Recherches sur la seigneurie rurale en Lorraine d'après les plus anciens censiers (IXe-XIIe siècle), Paris, 1935, p. 746.Google Scholar

23. A. Longnon, op. cit., t. II, p. 177 (XIII, 1).

24. Ibid., p. 199 (XIII, 9).

25. Ibid., p. 293 (XXI, 81).

26. Les tenanciers de Maisons, à une vingtaine de km de Paris, effectuent un charroi fixe au monastère. A l'opposé, ceux d'Esmans, un domaine excentrique situé à plus de 70 km de l'abbaye, sont soumis à un système de charrois à discrétion.

27. Nous paraphrasons ici l'une des conclusions de G. Duby, Guerriers…, op. cit., p. 128.

28. Le portage est également attesté à Prûm, J.-P. Devroey, Les Services…, loc. cit., p. 549 ss.

29. Voir le tableau I, ci-dessus.

30. On trouve des mansiparaveredarii à Villemeult, A. Longnon, op. cit., p. 126 (IX, 148) et Saint-Germain-de-Secqueval, ibid., p. 311 (XXII, 92).

31. Le transport de marchandises à cheval est attesté à Prûm, J.-P. Devroey, Les Services… loc. cit., p. 549.

32. Le boeuf est demeuré jusqu'à la fin du xixe siècle l'animal de charroi dans toutes les régions rurales.

33. Les attelages cités à Prûm, ibid., p. 549 et à Saint-Remi, J.-P. Devroey, Recherches…, op. cit., p. 168 se composent également de deux ou quatre boeufs. Des attelages plus lourds, associés à des chars à deux essieux apparaissent à partir de la fin du me siècle et aux rve-ve siècles dans les régions proches du limes de Rhénanie et de Pannonie, Spruytte, J., Études expérimentales sur l'attelage. Contribution à l'histoire du cheval, Paris, 1977, pp. 132138.Google Scholar

34. La date n'est pas attestée explicitement dans le polyptyque.

35. Le transport du vin se fait normalement en octobre, Dion, R., Histoire de la vigne et du vin en France des origines au XIXe siècle, Paris, 1959, p. 214.Google Scholar A Saint-Remi, dans la première moitié du xic siècle apparaît, pour la première fois, une distinction entre transport de vin jeune et vieux, J.-P. Devroey, op. cit., p. 175. Des transports de vin en mai sont également attestés, dès 893 à Prûm, J.-P. Devroey, Les Services…, op. cit., p. 553.

36. A. Longnon, op. cit., t. II, p. 101 (IX, 9).

37. A. Longnon, op. cit., t. II, p. 271, n. 1.

38. Motte-coixas, M. De La, « Les possessions territoriales de l'abbaye de Saint-Germaindes- Prés du début du rxe siècle au début du xne siècle », dans Mémorial du XIV centenaire de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés, Paris, 1959, pp. 49 Google Scholar à 80 ; citation, p. 53.

39. J. Durliat, « La vigne et le vin dans la région parisienne au début du ixe siècle d'après le polyptyque d'Irminon », Le Moyen Age, t. LXXIV, 1968, pp. 387-419.

40. R. Dion, op. cit., p. 214 ss.

41. J. Durliat, op. cit.

42. Le chiffre de 1 000 hl est basé sur le diplôme de Charles le Chauve de 872 qui fixe les revenus affectés à la manse conventuelle.

43. B. Guérard, op. cit., t. I, pp. 779-781 ; J. Durliat, op. cit., p. 394.

44. Sur le vignoble des pays de Loire au Haut Moyen Age, voir R. Dion, op. cit., pp. 155-158.

45. A. Longnon, op. cit., t. II, p. 177 (XIII, 1).

46. L. Levtllain, « Études sur l'abbaye de Saint-Denis à l'époque mérovingienne. IV. Les documents d'histoire économique », Bibliothèque de l'École des Chartes, t. XCI, 1930, pp. 5-65.

47. R. Dion, op. cit., p. 214.

48. Plaine, F., « Vita antiqua sancti Samsonis Dolensis episcopus », Analecta Bollandiana, VI, 1887 Google Scholar, livre II, chap. 10 et 11, pp. 131-133 et Laporte, J., « Saint Germain, Childebert et saint Samson », Mémorial du XIVe centenaire de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés, Paris, 1959, pp. 3233.Google Scholar L'échange dîme pour dîme est sans doute irréaliste mais le récit est, ne l'oublions pas, l'oeuvre d'un moine de Pentale, fondation normande de Samson et non d'un hagiographe de Saint- Germain.

49. R. Doehaerd, Cequ'on vendait…, op. cit., p. 276.

50. Roblin, M., Le Terroir de Paris aux époques gallo-romaine et franque. Peuplement et défrichement dans la « Civitas desParisii », 2e éd., Paris, 1971, pp. 337338.Google Scholar

51. Poupardin, R., Recueil des chartes de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés des origines au début du XIIIe siècle, t. I, Paris, 1909, pp. 2931 Google Scholar et F. L. Ganshof, « A propos du tonlieu à l'époque carolingienne », dans La Città nell'alto medioevo, S.S.C.I.A.M.E., t. VI, Spolète, 1959, pp. 458-508.

52. Ibid., t. I, pp. 51-53 et G. Tessier, Recueil des actes de Charles II le Chauve, roi de France, t. I, Paris, 1943, pp. 238-241.

53. Aimoin, Historia miraculorum et translationum ob irruptiones Normannicas, AA.SS., mai, t. VII, p. 798.

54. Ibid., p. 804.

55. Saint-Remi de Reims en possède deux à Condé-sur-Marne, J.-P. Devroey, Recherches…, op. cit., p. 171.

56. Voir les textes cités par R. Doehaerd, Cequ'on vendait…, op. cit., pp. 270-272.

57. Voir les cartes établies par Endemann, T., Markturkunde und Markt in Frankreich und Burgund vom 9. bis II Jahrhundert, Constance-Stuttgart, 1964.Google Scholar

58. R. Poupardin, op. cit., t. I, pp. 1-4.

59. Ibid., pp. 31-34 et 75-76.

60. Chiffre calculé par J.-P. Devroey, Recherches…, op. cit., p. 308.

61. G. Despy, Villes et Campagnes…, loc. cit., pp. 145-168.

62. Dopsch, A., Die Urkunden Pippins, Karlmanns und Karls des Grossen, Berlin, 1906, p. 125 Google Scholar (Mghdd Karol. I).

63. Tessier, G., Recueil des actes de Charles II le Chauve, roi de France, t. I, Paris, 1953, p. 44.Google Scholar

64. Ibid., t. II, Paris, 1952, p. 93.

65. Le pourcentage élevé de la population rurale que représentent ces deux catégories de dépendants est mis en évidence, entre autre, à Saint-Remi de Reims, où les mansionnaires représentent parfois moins du quart de la population totale. J.-P. Devroey, Recherches…, op. cit., p. 79 ss.

66. L'importance du salariat dans l'économie rurale carolingienne était déjà mise en évidence par Dopsch, A., Herrschaft undBauer in der deutschen Kaiserzeit, Iena, 1939, pp. 114129.Google Scholar

67. La « disette » monétaire est un thème courant dans les préambules des diplômes de concession du droit de monnayage, J.-P. Devroey, Recherches…, op. cit., p. 312.

68. Kula, W., Théorie économique du système féodal. Pour un modèle de l'économie polonaise, 16e-18e siècles, Paris-La Haye, 1970.CrossRefGoogle Scholar

69. Dokumente zur Deutschen Geschichte im Faksimiles (sous la direction de C. Brûhl, L. Gaix, K. Dûller), Band 1, Mittelalter, Codex Guelf. 254 Helmst., Stuttgart, 1971, c. 8, pp. 32, 56, et pp. 39,58,59.

70. Sur ce point, voir les textes cités par R. Doehaerd, Ce qu'on vendait…, op. cit., pp. 277- 278.

71. Ibid., pp. 276-278.

72. A. Verhulst, « Karolingische Agrarpolitik. Das Capitulare De Villis und die Hungersnôte von 792-793 und 805-806 », Zeitschrift fur Agrargeschichte und Agrarsoziologie, t. XIII, 1965, pp. 175-189.

73. J.-P. Devroey, Recherches…, op. cit., p. 433.

74. A. Verhulst, « La genèse du régime domanial classique en France au Haut Moyen Age », dans Agricoltura e mondo rurale in Occidente nell'alto medioevo, S.S.CI.A.M.E., t. XIII, 1965, pp. 135-160.

75. R. Doehaerd, Le Haut Moyen Age…, op. cit., p. 262.

76. Ibid., p. 312.

77. Ibid., p. 261.

78. R. Doehaerd, Ce qu'on vendait…, op. cit., pp. 277-279.

79. F. L. Ganshof, « Quelques aspects principaux de la vie économique dans la monarchie franque au vne siècle », dans Caratteri del secolo VII in Occidente, S.S.C.I.A.M.E., t. V, 1958, p. 79 ss ; A. Verhulst, « La genèse… », loc. cit., pp. 135-160.

80. Cette thèse vient d'être fort brillamment illustrée par les travaux d'Alain Dierkens, A. Dierkens, L'Implantation du christianisme dans les campagnes de l'Entre-Sambre-et-Meuse. Abbayes et paroisses (VIe-Xe siècles), dissertation présentée en vue de l'obtention du grade de docteur en Philosophie et Lettres, Bruxelles, 1983.

81. Voir en dernier lieu Verhulst, A., Doehaerd, R., « Nijverheid en handel », dans Algemene geschiedenis der Nederlanden, t. I, Haarlem, 1981, pp. 206207 Google Scholar, bibliographie complémentaire, p. 443.