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Sur l'Amérique latine
Published online by Cambridge University Press: 11 October 2017
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La Collection Que sais-je?, accordant une brillante hospitalité à l'Amérique latine, a publié coup sur coup deux sympathiques bréviaires de l'histoire et de l'économie latino-américaines et un troisième ouvrage, non moins utile et non moins agréable à lire, consacré à la République Argentine.
De la période coloniale jusqu'à «l'Amérique latine libre (?) », Pierre Chaunu a tracé un très brillant condensé historique et cette réussite ne surprendra pas les lecteurs des Annales. On admire avec quel art M. Chaunu a su fait tenir tant de choses, tant d'idées surtout, dans le cadre étroit de 127 petites pages. L'essentiel est dit, bien dit, sur presque tout.
- Type
- Mises au Point
- Information
- Copyright
- Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1951
References
page 218 note 1. Beaujeu-Garnier, J., L'Économie de l'Amérique latine. Paris, 1949 Google Scholar (n° 357 de la collection « Que sais-je ? », 128 p., 5 flg. — P. Chaunu, Histoire de l'Amérique latine (Id., n° 361), 128 p., 2 flg. — Jean Touchard, La République Argentine (Id., n° 366), 128 p., 7 flg
page 219 note 1. Était-il indispensable de s'étendre sur la construction et les caractères techniques du canal de Panama ? Par contre, il aurait été excellent de préciser son importance dans l'économie de la côte occidentale.
page 220 note 1. L'orthographe des noms de lieux brésiliens est périmée. D'autre part, on ne peut parler d'un « cycle du riz après la première guerre mondiale » (p. 85). Les terres des interfluves, où progressent les cultures dans l'Etat de Sâo Paulo, ne sont pas « pauvres » (p. 86). Une parenthèse (p. 97) laisse entendre que les voies ferrées de Saô Paulo étaient toutes entre les mains des Britanniques, ce qui est loin d'être exact : il y a confusion avec la très importante ligne de Santos à Jundiai. Sur ce point, il faut noter que, dans presque tous les États d'Amérique latine, les Anglais ont très habilement construit les courtes lignes perpendiculaires au littoral, tandis que les capitaux américains se sont intéressés aux voies longitudinales, par exemple dans les Andes. Enfin les entreprises canadiennes d'électricité et de cimenteries ne sont pas du tout « hasardeuses » (p. 97).