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Mouvements ouvriers et dépression économique, 1919-19391

Published online by Cambridge University Press:  26 July 2017

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Vingt-quatre rapports avaient été préparés pour le septième Colloque international de la Commission d'histoire des mouvements sociaux et des structures sociales qui se tint à Stockholm en 1960, à l'occasion du onzième Congrès international des sciences historiques. Le volume qui les rassemble n'a pu paraître — si grandes sont les difficultés de l'édition scientifique — qu'en 1966, sous les auspices de l'Institut international d'histoire sociale d'Amsterdam et grâce à l'accueil bienveillant que lui réserva le docteur A.S.C. Rûter, décédé depuis : en témoignage de reconnaissance, l'ouvrage lui a été dédié.

Sans doute la distance qui déjà nous sépare des années pendant lesquelles ces textes furent élaborés a-t-elle entraîné un léger décalage entre leur information et la nôtre : l'historiographie de l'entre-deux-guerres progresse aussi vite aujourd'hui que lentement il n'y a guère.

Type
Vie Scientifique
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1969

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Footnotes

1

Mouvements ouvriers et dépression économique de 1919 à 1939, sous la direction de Mme Denise Frauvel-Rouif, « Publications on Social History issued by the International Institut voor Sociale Geschiedenis Amsterdam », The Netherlands, Assen, Van Gorcum and Comp. N. V, 1966, 404 p.

References

1. Mouvements ouvriers et dépression économique de 1919 à 1939, sous la direction de Mme Denise Frauvel-Rouif, « Publications on Social History issued by the International Institut voor Sociale Geschiedenis Amsterdam », The Netherlands, Assen, Van Gorcum and Comp. N. V, 1966, 404 p.

2. Prost, A., La C.G.T. à Vépoque du Front Populaire, Colin, 1964 Google Scholar (cf. compte rendu par J. Bouvier dans Le Mouvement Social, n° 54, « Front Populaire », où figure également, du même auteur, un compte rendu du débat qui eut lieu rue d'Ulm sur la politique économique du gouvernement Léon Blum) ; sur Léon Blum, chef de gouvernement, 1936-1937, cf. les Actes du Colloque organisé par la Fondation des Sciences politiques et publiés dans ses « Cahiers », chez Colin en 1967 ; cf. aussi Lefranc, G., Histoire du Front Populaire, Payot, 1965 Google Scholar, et A. Sauvy, Histoire économique de la France entre les deux guerres, t. I, 1918-1931, 1965 ; t. II, 1931-1939, 1967 (Fayard).

page 165 note 1. Le problème est posé par E. Coornaert dans son rapport sur Le mouvement ouvrier chrétien en France de 1919 à 1939, p. 149. Le R. P. Doullers, moins dubitatif, donne pour sa part à la G.G.T. deux millions et demi de membres au moins en 1937 (p. 159). Cf. A. Prost, op. cit., chapitre III, pp. 33-42.

page 165 note 2. On l'eût souhaité plus long et, sur certains points (les conséquences par exemple de la collectivisation des terres sur l'essor industriel), plus détaillé.

page 165 note 3. La rédaction du professeur Conze surprend parfois par sa brièveté. N'y a-t-il pas quelque danger à écrire (p. 52) que « le parti socialiste fut le seul parti à ne pas approuver la loi donnant les pleins pouvoirs à Hitler », sans rappeler qu'aucun député communiste ne put siéger puisque les militants du K.P.D. avaient été arrêtés en masse la nuit même de l'incendie du Reichstag, presque un mois avant le vote des pouvoirs spéciaux ?

page 166 note 1. La méthode diffère donc de celle de Sauvy, A. et Depoid, P. (Salaires et pouvoir d'achat des ouvriers et des fonctionnaires entre les deux guerres, P.U.F., 1940)Google Scholar. Les conclusions restent pourtant voisines si l'on considère l'ensemble de la période, mais la périodisation de Sauvy et Depoid n'est pas la même : le tournant principal se situe pour eux en 1932, année où le revenu ouvrier, profondément atteint en 1931, amorce un lent relèvement.

page 166 note 2. On n'échappe pas chez J.-B. Lebas, alors maire de Roubaix, au sentiment pénible qu'il s'agit d'une véritable xénophobie (p. 182).

page 166 note 3. La proportion d'ouvriers qualifiés a diminué par rapport à l'ensemble des travailleurs, et les fonctionnaires syndiqués sont plus nombreux que les adhérents du secteur privé, non seulement à la C.G.T., mais à la C.G.T.U. A. Prost, dans son ouvrage plus récent, a, pour sa part, exploité une distinction peut-être plus fine entre le secteur des « services » et celui des autres professions (op. cit., pp. 80-82).

page 166 note 4. Cela mériterait des distinctions plus subtiles et une plus longue analyse.

page 166 note 5. Cf. les rapports du R.P. Nevett et du professeur Shobei Shiota. Le lecteur français trouvera dans sa langue des mises au point de spécialistes sur la situation du mouvement ouvrier en Inde et au Japon avant 1914 dans le volume collectif : La Deuxième Internationale et l'Orient, Cujas, 1967.