Hostname: page-component-cd9895bd7-mkpzs Total loading time: 0 Render date: 2024-12-26T06:54:04.707Z Has data issue: false hasContentIssue false
  • English
  • Français

L'image byzantine: production et usages

Published online by Cambridge University Press:  26 July 2017

Daniel Barbu
Daniel Barbu*
Affiliation:
Université de Bucarest
Get access Rights & Permissions [Opens in a new window]

Extract

La théorie de l'image religieuse, telle que le Moyen Age chrétien l'a développée surtout en Orient, fonctionne parfois comme une esthétique hégélienne renversée. Lorsque Hegel semble penser que le propre de l'art serait de présenter dans la précarité transitive du sensible ce qui n'existe que dans la réalité concrète de l'intelligible, il exprime le même avis que la métaphysique médiévale de l'image : celle-ci donne dans le visible ce que la vérité garde dans l'invisible. Plusieurs difficultés naissent de la simplicité irréductible d'une pareille définition : ce qui est ne se voit pas, ni ne se donne ; ce qui se voit et se donne, n'est pas.

Summary

Summary

The article first examines the “schism of images”, i. e. the moment when Carolingian Europe and Byzantium (mostly after the Triumph of Orthodoxy of 843) started on producing and practicing religious images according to different theological principles. The miracles set apart, to be looked at was perhaps the main function of the byzantine image and, at the same time, a procedure used by the Church authority in order to control the religious attitudes and conducts. Once related to the exercice of power, the production of images and the organization of the practices involved by the images is analyzed, in the last section of the paper, by means of two particular examples of the fourteenth century, from the St Nicholas Church of Curtea de Arges (Vallachia).

Type
Images Médiévales
Information
Annales. Histoire, Sciences Sociales , Volume 51 , Issue 1 , February 1996 , pp. 71 - 92
Copyright
Copyright © Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1996

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

References

1. Mansi, XIII, c. 101.

2. Jean Damascène, Or., II, 15, dans Patrologie grecque, 94, c. 1301.

3. NICéPHORE, Antirrheticus, II, 13, dans Patrologie grecque, 100, c. 360. (On pourra consulter la traduction de Marie-José, Mondzain-Baudinet, , Nicéphore, , Discours contre les iconoclastes, Paris, Klincksieck, 1989 Google Scholar.)

4. Antirrheticus, III, 45, dans Patrologie grecque, 100, c. 465.

5. Patrologie grecque, 79, ce. 577-580.

6. Libri Carolini, III, XVI, dans Monumenta Germaniae Historica, Concilia, II, Supplementum, H. Bastgen éd., Hanovre-Leipzig, 1924, pp. 137-138.

7. Libri Carolini, III, XXII, op. cit., p. 149.

8. Libri Carolini, II, XXVII, op. cit., pp. 225-226.

9. Libri Carolini, III, XXII donne la liste des sujets possibles de l'art de la peinture, op. cit., pp. 151-153.

10. Schmitt, Jean-Claude, « L'Occident, Nicée II et les images du 8e au 13e siècle », dans Nicée II, 787-1987. Actes du colloque international, édités par Boespflug, F. et Lossky, N., Paris, 1987, p. 274 Google Scholar.

11. Mansi, XIII, c. 252.

12. Mansi, XIII, c. 373.

13. A. GRABAR, L'iconoclasme byzantin. Le dossier archéologique, 2e édition, Paris, 1984, pp. 39-40.

14. Mansi, XIII, c. 361.

15. Antirrheticus, I, 43, dans Patrologie grecque, 100, c. 310 C.

16. Apologia pro sacris imaginibus, dans Patrologie grecque, 100, c. 749.

17. Antirrheticus, III, 3, dans Patrologie grecque, 99, c. 429 B.

18. Théodore Stoudite, Antirrheticus, I, 2, dans Patrologie grecque, 99, c. 332 A.

19. The Life of St Irene Abbess of Chrysobalanton, édition critique avec introduction, traduction, notes et index par J. O. Rosenqvist, Uppsala, 1986, p. 56.

20. Ibid., p. 96.

21. Ibid., pp. 56-60.

22. Grumel, V., « Le “miracle habituel” de Notre Dame des Blachernes à Constantinople », Échos d'Orient, 30, 1931, pp. 129–146 Google Scholar. Ce miracle était connu en Angleterre vers 1135, Ciggaar, K. N., « Une description de Constantinople traduite par un pèlerin anglais », Revue des Études byzantines, 34, 1976, p. 219 Google Scholar.

23. Berlin, Kupferstichkabinett, fonds Hamilton 119, cf. A. Grabar, op. cit., pp. 290-291 et fig. 1.

24. Embajada a Tamorlán, F. Lopez Estrada éd., I, Madrid, 1943, p. 54.

25. Mercati, S. G., « Santuari e reliquie constantinopolitane secondo il codice ottoboniano latino 169 prima delia conquista latine (1204) », Rendiconti delia Pontificia Academia Romana Ai Archeologia, XII, 1936, p. 144 Google Scholar.

26. Majeska, G. P., Russian Travelers to Constantinople in the Fourteenth and Fifteenth Centuries, Washington, 1984, p. 37 Google Scholar.

27. Rydén, L., « The Vision of the Virgin at Blachernae and the Feast of Pokrov’ », Analecta, 1976, pp. 67–72 Google Scholar.

28. Verpeaux, J., Pseudo-Kodinos. Traité des offices, Paris, 1966, pp. 202–204 Google Scholar.

29. von Hefele, H. J., Leclero, H., Histoire des conciles, 11112, Paris, 1910, p. 697 Google Scholar.

30. Antirrheticus, I, 28, dans Patrologie grecque, 100, c. 277 A.

31. Meyendorff, J., Introduction à l'étude de Grégoire Palamas, Paris, 1959, p. 324 Google Scholar.

32. Cf. Velmans, T., La peinture murale byzantine à la fin du Moyen Age, I, Paris, 1977, pp. 50–58 Google Scholar.

33. Barbu, D., Pictura murala din Tara Romaneasca in secolul XIV, Bucarest, 1986, pp. 36–56 Google Scholar.

34. Beljaev, N., « Le Tabernacle du Témoignage dans la peinture balkanique du xive siècle », dans L'art byzantin chez les Slaves. Les Balkans, 1/2, Paris, 1930, pp. 319–320 Google Scholar.

35. J. Zepos, P. Zepos, JUS graeco-romanum, II, Athènes, 1930, pp. 236-368.

36. N. Beljaev, op. cit., pp. 321-322.

37. Taft, R., The Great Entrance. A History of the Transfer of Gifts and other Preanaphoral Rites of the Liturgy of St. John Chrysostom, 2e édition, Rome, 1978, pp. 29–30 Google Scholar.

38. J. Verpeaux, op. cit., p. 264.

39. DarrouzÈS, J., Recherches sur les offikia de l'Église byzantine, Paris, 1970, pp. 231, 284 Google Scholar, passim.

40. Expositio de divino templo, 78-79, dans Patrologie grecque, 155, c. 728.

41. Liturgiae expositio, 24, dans Patrologie grecque, 150, c. 420.

42. T. Velmans, op. cit., p. 213.

43. Halkin, F., «Deux vies de S. Maxime le Kausokalybe ermite au mont Athos (XIVe siècle), Analecta Bollandiana, LIV, 1936, p. 90 Google Scholar.

44. Meyendorff, J., « Mount Athos in the Fourteenth Century : Spiritual and Intellectual Legacy », Dumbarton Oaks Papers, 42, 1988, pp. 160–161 Google Scholar.

45. Nastase, D., « Une chronique byzantine perdue et sa version slavo-roumaine (la chronique de Tismana, 1411-1418) », Chyrillomethodianum, 4, 1977, pp. 160–168 Google Scholar, pour lequel le terme couvre l'opposition orthodoxe dirigée par le patriarche contre les tendances unionistes de l'empereur. Cf. aussi Iorga, N., « Croisade latine et byzantine dans le sud-est de l'Europe », dans Choses d'Orient et de Roumanie, Bucarest-Paris, 1924, pp. 38–39 Google Scholar et Ostrogorski, G., Histoire de l'État byzantin, Paris, 1957, p. 509 Google Scholar.

46. Failler, A., « Une réfutation de Balsamon par Nil Kabasilas », Revue des Études byzantines, 32, 1974, pp. 211–223 Google Scholar.

47. Miklosich, F., Muller, I., Acta et diplomata graeca medii aevi sacra et profana, I, Vindobonae, 1860, p. 521 Google Scholar.

48. Grabar, A., « God and the “Family of Princes” Prezided over by the Byzantine Emperor », dans L'art à la fin de l'Antiquité et du Moyen Age, I, Paris, 1968, pp. 115–120 Google Scholar.

49. T. Velmans, op. cit., p. 42.

50. Ibid., p. 161. Cf. aussi Tatic-Djuric, M., « L'iconographie de la donation dans l'ancien art serbe », dans Actes du XIVe congrès international des études byzantines, Bucarest 6-12 septembre 1971, III, Bucarest, 1976, p. 318 Google Scholar.

51. E. g., Grégoire de Naziance, Oratio de Sancto Teodoro, dans Patrologie grecque, 46, c.

52. Walter, c., « two notes on the deesis »revue des études byzantines, 26, 1968, pp. 317–327 Google Scholar.

53. Pour la signification des gestes, ibid., p. 326. Le geste de Nicolas Alexandre est identique à celui de Paul, higoumène aux Saints-Apôtres de Thessalonique, S. K. Kissas, « O vremenu nastanka freska u crkvi Svetih Apostola u Solunu », Zograph, 1977, pp. 52-53, fig. 1. 745.

54. La seule analogie, et encore très approximative, se trouve à Sopocani, sur le mur est du diaconicon: Christ trônant, Théotokos à sa gauche, saint Nicolas à sa droite et au-dessous saint Jean Baptiste et saint Jean l'Évangéliste, G. Babic, Les chapelles annexes des églises byzantines. Fonctions liturgiques et programmes iconographiques, Paris, 1969, p. 134.

55. Pour plus de détails, D. BARBU, « Sur le double nom du prince de Valachie Nicolas- Alexandre », Revue roumaine d'Histoire, XXV/4, 1986, pp. 287-300.

56. Documenta Romaniae Historica, D., I, Bucarest, 1977, p. 60.

57. Ibid., p. 39.

58. Ibid., p. 98.

59. F. Miklosich, I. Muller, op. cit., pp. 383, 386.

60. P. Lemerle, Actes de Kutlumus, Paris, 1945, pp. 113, 118.

62. Lukinich, E., Documenta historiam Valachorum in Hungaria illustrantiam usque ad annum 1400 p. Christum, Budapest, 1941, p. 189 Google Scholar. L'archevêque d'Esztergom Nicolaus Olachus parle, à son tour, du changement de nom subi par son père qui était d'origine roumaine : Stoïanus — Stephanus, dans Hungaria et Atila, XII, 3, A. F. Kollarius éd., Vindobonae, 1763, p. 229.

63. Acta Inocentii P. P. III (1198-1216), T. Halusiynskyi éd., Cité du Vatican, 1944, p. 482.

64. Acta Inocentii P. P. VI (1352-1362), A. L. TAUTU éd., Cité du Vatican, 1961, p. 52.

65. F. Mlklosich, I. Muller, Op. Cit., p. 411.

66. Meyendorff, J., Byzantium and the Rise of Russia, Cambridge, 1981, pp. 224, 243 Google Scholar.

67. Loenertz, R., « Les missions dominicaines en Orient et la Société des Frères pérégrinants pour le Christ I/IV », Archivum Fratrum Praedicatorum, IV, 1934, p. 3 Google Scholar.

68. Documente privitore la istoria românilor culese de Eudoxiu de Hurmuzaki, 1/2, Bucarest, 1890, p. 159.

69. Patrologie grecque, 119, c. 949.

70. de Lagarde, P., « Iohannis Euchaitorum Metropolitae quae in codice Vaticano Graeco 676 supersunt », Abhandlungen der Göttinger Gesellschaft der Wissenschaften, 28, 1882, pp. 38–39 Google Scholar.

70. P.de Lagarde, « Iohannis Euchaitorum Metropolitae quae in codice Vaticano Graeco 676 supersunt », Abhandlungen der Göttinger Gesellschaft der Wissenschaften,28, 1882, pp. 38–39.