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Published online by Cambridge University Press: 11 October 2017
Parmi les composantes du Mexique d'aujourd'hui, il en est une fort singulière : émouvante ou révoltante, suivant le point de vue de l'observateur, elle constitue pour tous un ferment d'inquiétude. C'est que, contrairement à la règle, une grande partie de la nature échappe ici à cet asservissement, créateur de transformations, qui est le propre de l'homme. Et ce qui, plus que tout, émeut ou indigne, c'est que cette parcelle irréductible de nature ne soit pas faite de déserts, de gouffres ou de jungles inextricables, mais bien de communautés humaines, aussi désarmées que des troupeaux de daims.
C'est à des créatures naturelles, étrangères à toutes les lois qui nous régissent, que font penser ces êtres insolites qu'on découvre en s'approchant de leurs zones d'habitat ; l'uniformité de leur vêtement, leur air tendu devant les dangers de la circulation routière, leur total abandon les font ressembler à de grands oiseaux qui viendraient de tomber des nues.
page 32 note 1. Castellanos, Rosario, Ciudad Real, Université de Vera Cruz, 1960.Google Scholar
page 33 note 1. Pozas, Ricardo, Chamula, Instituto Nacional Indigenista, Mexico, 1959, p. 17.Google Scholar
page 33 note 2. Étant donné que nous devons nous en tenir à l'aspect général du problème, nous ne mentionnerons pas, ici, l'œuvre de secours commencée pendant le gouvernement du Président Cardenas et que continue avec un grand succès l'Instituto Nacional Indigenista.
page 34 note 1. Tax, Sol, Desarrollo cultural de los Mayas, Universidad Nacional Autonoma de Mexico, 1964.Google Scholar
page 34 note 2. Evon Z. Vogt, Desarrollo Cultural de los Mayas, ibidem, 1964.
page 34 note 3. Pozas, Ricardo, op. cit., p. 77.Google Scholar
page 34 note 4. Ibidem, p. 65.
page 35 note 1. Ibidem, p. 63.
page 35 note 2. Ibidem, p. 69.
page 37 note 1. Guiteras Holmes, Calixta, « Perils of the soûl », the world view of a Tzotzil Indian. The Free of Glencoe, New York 1961, pp. 62–63.Google Scholar
page 38 note 1. « Une des petites charges religieuses (celle d'Alférez ou « santo chico », petit saint) signifie des dépenses équivalentes à la consommation de maïs d'une famille moyenne, pendant deux ou trois ans, c'est-à-dire trois ou quatre années de salaire d'un homme. Les positions plus élevées exigent quatre ou cinq fois autant », Guiteras, Calixta, op. cit., p. 58.Google Scholar
page 40 note 1. Guiteras, Calixta, op. cit., p. 72.Google Scholar
page 40 note 2. « Il est bon de rappeler que l'essentiel de la vision du monde préhispanique a été transmis par le mythe de l'homme qui se transforme en dieu, en se jetant dans les flammes d'un bûcher. »
page 40 note 3. Guiteras, Calixta, op. cit., p. 306.Google Scholar
page 41 note 1. Pozas, Ricardo, op. cit., p. 166.Google Scholar
page 42 note 1. Le mouton fournit seulement la laine dont s'habillent les Tzotziles et les Tzentales. Je n'ai trouvé aucune allusion à son caractère sacré, que Leonora semble admettre en plaçant une image énorme de mouton devant l'église de Zinacantan. Cependant, Ricardo Posas rapporte que, bien qu'ils mangent beaucoup de viande — fait insolite parmi les indigènes —, les Chamulas ne tuent jamais ces animaux et quand les moutons meurent de maladie ou de vieillesse, on les dépouille et on en jette la viande. « Bien souvent même, on ne leur enlève même pas la peau, car cela paraît un sacrilège. Quand un étranger veut acheter un mouton pour la viande, il arrive très souvent qu'on ne le lui vende pas, parce qu'on ne veut pas qu'il soit sacrifié » ( Pozas, Ricardo, op. cit., p. 87.Google Scholar)
page 43 note 1. « La croix est le plus haut symbole du sacré parmi ces Indiens ; en fait, elle est l'intermédiaire entre Dieu et les hommes » ( Villa Rojas, Alfonso, Desarrollo cultural de los Mayas, Mexico, 1964, p. 352.Google Scholar)