Published online by Cambridge University Press: 26 July 2017
Dans l'introduction qu'il a donnée à la réédition, en 1804, du Théâtre d'Agriculture d'Olivier de Serres, François de Neufchâteau relevait avec perspicacité, parmi d'autres causes, deux raisons pour lesquelles « les progrès de l'agriculture ont été si tardifs » : « La chimie, écrivait-il, qui promet beaucoup et qui tiendra parole, n'avait pas encore soumis à l'analyse les principes reproductifs des engrais naturels et artificiels » ; par ailleurs, « la mécanique, qui associe les forces de la nature à celle de l'homme, était encore loin de la perfection vers laquelle elle marche ».
At the end of the eighteenth century, Flemish agriculture was celebrated for its excellence. High yields, no fallow and a large variety of crops marked off the countryside of Flanders from most other parts of Western Europe. It was all the more remarkable as the Flemish soil was either poor or not easy to cultivate. How did Flemish agriculture manage to be so successful in spite of such mediocre soil conditions? It must be said that no Agricultural Revolution took place in Flanders; on the contrary, there has been a long and slow evolution towards a more and more intensive agriculture. Indeed, intensification began during the thirteenth century, as soon as there was no more land left for reclaiming.
This long evolution is not easy to trace, precisely because it was a slow process. It is nevertheless possible to present a chronology concerning the spreading of new crops (among others: flax, clover and potato). One can also show that the three years rotation was progressively change a into longer (up to 11 years) and more complex rotations.
Flemish peasants were convinced that their rather poor ground could and should be improved by hard work and ail possible fertilizers: at length, their efforts were highly profitable to the land.
Several conditions were favourable to the development of Flemish agriculture: the density of the population, the existence of large cities, which were outlets for agricultural produces and for the linen domestic industry. Two factors had probably an even greater importance: since the Middle Ages, Flemish peasants had been relatively free to choose the crops and the methods best suited to their lands and to their interests; on the other hand, landowners were far-seeing enough not to abuse their farmers, and to consider them more as associates than as dependents.
Version revue et augmentée d'une communication présentée au colloque « Population, ressources, techniques de production : du passé au présent », organisé par la Fondation Hugot du Collège de France sous la direction de P. Gourou et G. Etienne, Paris, 5 et 6 mai 1983 (le texte plus bref de la communication paraîtra dans les Actes du Colloque, qui seront publiés par les Presses Universitaires de France). Il convient d'avertir le lecteur que tout ce qui est dit ici de la Flandre s'applique aussi à une partie du Brabant et peut-être au nord-ouest du Hainaut ; dans l'état actuel des recherches, il n'est pas possible de préciser les limites géographiques de l'agriculture « flamande » ; c'est pourquoi il sera question ici exclusivement de la Flandre et plus particulièrement de la Flandre belge.
1. Les textes de N.-L. François De Neufchâteau se trouvent dans O. De Serres, Le Théâtre d'Agriculture etMesnage des Champs, éd, 1804,1, pp. LXXXV et cxv.
2. Cf. les extraits de la Vita S. Eligii cités par Blanchard, R., La Flandre. Étude géographique de la plaine flamande en France, Belgique et Hollande, Lille, 1906 Google Scholar, 8°, vm-530 p., pp. 1, 2 (notes 1 et 2) ; on se reportera d'autre part à cette thèse célèbre pour ce qui est de la géographie physique de la Flandre.
3. Afin de ne pas alourdir les notes, renvoyons une fois pour toutes, en ce qui concerne la géographie historique de la Flandre, aux passionnants travaux de Verhulst, A. : Histoire du paysage rural en Flandre de l'époque romaine au XVIIIe siècle, Bruxelles, in-16°, 160 p.Google Scholar ; « Het sociaaleconomische leven tôt circa 1000. Landbouw », dans A.G.N., I, 1981, pp. 166-182 ; « Occupatiegeschiedenis en landbouweconomie in het Zuiden circa 1000-1300 » dans A.G.N., II, 1982, pp. 83-104. Signalons aussi Transgressions and the History of Seulement in the Coastal Areas of Holland and Belgium, Actes du coll. de Gand, 5-7 sept. 1978, A. Verhulst et M. K. E. Gottschalk éds, Publ. n° 66 du Centre belge d'Histoire rurale, Gand, 1980, 8°, 332 p.
4. R. Blanchard, op. cit., p. 59.
5. Weston, R., A Discours of Husbandrie used in Brabant and Flanders : Shewing the Wonderful Improvement of Land there, and Serving as a Pattern for our Practice in this Commonwealth, Londres, 2e éd., 1652, 27 p.Google Scholar, notamment pp. 6 et 7 (cet opuscule, dont le titre est dû en fait à S. Hartlib, a été publié pour la première fois en 1650). François De Neufchâteau, loc. cit., p. 184. Faipoult, G. C., Mémoire statistique du département de l'Escaut, Paris Google Scholar, an XIII, rééd. P. Deprez, Gand, 1960, notamment p. 106 : « La fécondité est entièrement l'ouvrage de l'art, et nullement celui de la nature… » ; J. N. Schwerz, Anleitung…, I, entre autres pp. 15-16. César, DeBello gallico, II, IV.
6. César, op. cit., III, XXVIII et IV, XXXVIII ; A. Verhulst, Histoire du paysage rural, pp. S2-S3 et A.G.N, I, p. 182.
7. A. Verhulst, op. cit, p. 79.
8. Fossier, R., La Terre et les hommes en Picardie jusqu'à la fin du XIIIe siècle, Paris, 2 vols, 1968, 1, p. 129 Google Scholar, 203 ss.
9. Sur les défrichements du xvme siècle, voir C. Vandenbroeke, Agriculture et alimentation dans les Pays-Bas Autrichiens, publ. n° 49 du Centre belge d'Histoire rurale, Gand, 1975, 8°, 694 p. + cartes, pp. 44-49. Au xvne siècle des défrichements ont été effectués notamment dans le Pays de Wass : un fermier a expliqué à R. Weston comment l'on s'y prenait : cf. A Discours of Husbandrie, p. 12.
10. W. Blockmans, « The Social and Economie Effects of Plague in the Low Countries », R.B.P.H., LVIII, 1980, pp. 833-863 ; H. Van Werveke, « La famine de l'an 1316 en Flandre et dans les régions voisines », Revue du Nord, XLI, 1959, pp. 5-14, et « Bronnenmateriaal uit de Brugse stadsrekeningen betreffende de hongersnood van 1316 », B.C.R.H., CXXV, i960, pp. 431-510 ; Thoen, E., « Warfare and the Countryside : Social and Economie Aspects of the Military Destruction in Flanders during the Late Middle Ages » dans The Low Countries Yearbook. Acta Historiae Neerlandicae, XIII, 1981, pp. 25–39 Google Scholar ; Hélin, E. « Demografische ontwikkeling van de Zuidelijke Nederlanden 1500-1800 » dans A.G.N, V, 1980, p. 169 Google Scholar ss ; sur les méthodes de Farnèse, voir H. PIRENNE, Histoire de Belgique, t. IV, 3e éd., Bruxelles, 1927, p. 186 ss.
11. Blockmans, W. P., Pieters, G., Prevenier, W. et schaik, R. W. M. Van, « Tussen crisis en welvaart : sociale veranderingen 1300-1500 » dans A.G.N., IV, 1980, p. 42 Google Scholar ss (attirons l'attention sur une erreur typographique que nous a aimablement signalée W. Prevenier : dans le tableau de la p. 46, il faut lire 49,9 hab./km2 et non 44,9 hab./km2 pour la densité de la population des campagnes flamandes). Il ressort d'une communication personnelle de W. Blockmans et de W. Prevenier (auxquels nous adressons nos remerciements amicaux) que, sur la base d'évaluations faites jadis par J. Dhondt, les auteurs ont attribué à la Flandre (sans la Flandre francophone) une superficie de 8 481 km2 ; nos propres estimations conduisent plutôt à quelque 8 100 km2 ; ce qui donnerait, pour une population totale de 660 738 habitants, une densité de 81,5 hab./km2 : des calculs précis concernant la superficie seraient à faire. Les 45 hab./km2 ont été calculés pour une superficie approximative de 34 100 km2 à partir des chiffres de population indiqués dans A.G.N., IV, pp. 44-45 pour les régions suivantes : Brabant, Tournai, Hainaut, Limbourg, Malines, Namur, Flandre (sans la Flandre francophone).
12. E. Hélin, dans A.G.N., V, p. 174 assigne environ trois millions d'habitants au territoire de la Belgique et du Luxembourg actuels à la fin du XVIIIe siècle ; Faipoult, op. cit., pp. 3 et 46 : 594 619 habitants pour 3 575 km2 ; Viry, C., Mémoire statistique du département de la Lys, Paris, An XII, pp. 1 Google Scholar et 28 : 461 651 habitants pour 3 022 km2.
13. Deyon, P., dans Histoire de la Picardie (sous la dir. de R. Fossier), Toulouse, Éd. Privât, 1974, p. 262.Google Scholar
14. W. Blockmans et al., A.G.N., IV, p. 43. Sur la démographie des villes flamandes au Moyen Age, voir A. Derville, « Le nombre des habitants des villes d'Artois et de Flandre walonne (1300-1450) » et W. Prevenier, « La démographie des villes du comté de Flandre aux xive et xve siècles », deux articles dans Revue du Nord, LXV, 1983, pp. 277-299 et 255-275. Schoixiers, E. et Vandenbroeke, C., « Structuren en Conjuncturen in de Zuideluike Nederlanden (1480-1800) » dans A.G.N., V, 1980, p. 258 Google Scholar ; ladurie, E. Le Roy, Histoire de la France urbaine, t. III, Paris, 1981, p. 295.Google Scholar
15. Tous les chiffres présentés à propos des domaines de Ninove et de L'Écluse résultent de l'analyse que nous avons faite de la magnifique collection de données publiées sous forme de microfiches par E. Van Cauwenberghe à la suite de sa thèse Het vorstelijk domein en de overheidsfinanciën in de Nederlanden (15de en 16e eeuw). Een kwantitatieve analyse van Vlaamse en Brabantse domeinrekeningen, Bruxelles, Crédit Communal, 1982, 434 p. + 5 microfiches, microfiches 4/5 et 5/5 (voir les fiches numérotées 248 à 260 et 276 à 284, que l'on interprète aisément grâce aux explications claires dans le corps du travail, pp. 80-83,195-196).
16. Mertens, J., De laat-middeleeuwse Landbouweconomie in enkele gemeenten van het Brugseplatteland, Bruxelles, Crédit Communal, 1970, 8°, 201, p. 42.Google Scholar
17. Chiffres calculés d'après les données fournies par Elias, E., « Grondbezit en uitbatingen ten noord-oosten van Gent tijdens het laatste kwart der 16e euuw », dans Handelingen derMaatschappij voor Geschiedenis en Oudheidkunde te Gent, nlle série, XIII, 1959, pp. 181–188 Google Scholar et 193- 198 ; Rammelaere, C. De, « Bijdrage tôt de Landbouwgeschiedenis in Zuid-Oostvlaanderen, 1570-1790 », ibid., XVI, 1962, pp. 24 Google Scholar, 26-28 ; P. Vandewalle, De Geschiedenis van de landbouw in de Kasselrij Veurne, 1550-1645, thèse universitaire, Gand, 1979 (en cours de publication, Bruxelles, Crédit communal) II, annexe 17 (nous remercions vivement l'auteur de nous avoir communiqué son beau travail, dont un résumé, sous le titre « Stabilité et perfection d'un système agricole : la châtellenie de Fumes », a paru ici même, XXXVI, 1981, pp. 382-389). Dans notre tableau, la répartition des exploitations (moins de 1 ha, de 1 à 3 ha, etc.) est celle d'E. Elias ; les deux autres auteurs fournissent des chiffres plus détaillés.
18. Billen, C., Propriété et exploitation paysanne dans le Tournaisis, XIVe-XVIe siècle, thèse universitaire, Bruxelles, 1982, 1, pp. 31–32 Google Scholar (que Mme Billen trouve ici nos vifs remerciements pour nous avoir communiqué son travail, dont il faut espérer la rapide publication).
19. Chiffres établis d'après C. De Rammelaere, art. cité, pp. 36-37. En ce qui concerne l'évolution des exploitations entre la fin du xrve siècle et le début du XVIIe siècle, il ne nous paraît pas possible d'adopter sans discussion les conclusions proposées par E. Van Cauwenberghe pour les exploitations faisant partie des domaines comtaux dans son étude Het vorstelijk domein (cf. cidessus note 15). Ces conclusions, résultat d'un important traitement informatique, sont exprimées exclusivement sous forme de pourcentages portant sur l'ensemble des domaines étudiés, ensemble pris comme un tout homogène ; elles nous paraissent fondées en fait sur des données trop inégales dans le temps et dans l'espace pour être traitées globalement. Ceci ressort, selon nous, du tableau suivant, dressé à partir des données contenues dans les microfiches 4/5 et 5/6. Ce tableau donne : — le nombre des parcelles de terre arable (hors parenthèses) ; — la superficie totale des terres arables (entre parenthèses)
: N.B. : Il s'agit de parcelles et non d'exploitations (le nombre de celles-ci a été établi, mais non livré, par l'ordinateur).
20. The Libelle of Englishe Polycye, 1436, G. Warner éd., Oxford, 1926, p. 7. A propos des importations de blé en Flandre au Moyen Age, cf. notre étude La Formation des prix céréaliers en Brabant et en Flandre au XVe siècle, Bruxelles, 1975, pp. 143-166. Suivant C. Vandenbroeke, Agriculture et alimentation, p. 80, les Pays-Bas méridionaux ont exporté en moyenne par an 14 477 lasts de froment, de seigle et de sarrasin entre 1759 et 1791, soit environ 32 000 tonnes (1 last = 2,23 tonnes : cf. p. 265 de notre étude citée ci-dessus) ; à en juger par les pourcentages indiqués aux pp. 629-633, une grande partie de ces blés exportés venait de Flandre.
21. Citons ici Lindemans, P., Geschiedenis van de Landbouw in België, Anvers, 2 vols, 1952 Google Scholar (ouvrage classique dû à un agronome) ; L'Agriculture en Belgique hier et aujourd'hui (sous la dir. d'A, Verhulst et G. Bublot), Bruxelles, 1980, in-4°, 126 p. ; contributions d'A. Verhulst et J. Mertens à VA.G.N., II, 1980, pp. 83-104, et pp. 105-122. Il faut rappeler que, dès les xraexvie siècles, on arrivait à des rendements moyens d'une bonne vingtaine d'hectolitres par hectare près de Lille, d'après Derviixe, A., « Le rendement du blé dans la région lilloise (1285-1541) », Bull, de la Comm. hist. du Dép. du Nord, XL, 1975-1976Google Scholar, paru en 1978, pp. 23-39. Ces chiffres sont intéressants du point de vue des capacités techniques, mais, parce qu'ils étaient obtenus sur des terres relativement bonnes de la banlieue sud de Lille, ils sont sans doute moins représentatifs pour l'ensemble de la Flandre que ne le sont les rendements beaucoup plus bas observés dans le Franc de Bruges par J. Mertens, op. cit., annexes 13 et suiv.
22. Références concernant les diverses cultures : Légumineuses et navette, cf. Titsdieuaide, M.-J., « L'évolution des techniques agricoles en Flandre et en Brabant du xive au xvie siècle », Annales E.S.C., XXXVI, 1981, pp. 367–368 Google Scholar ; Sarrasin, cf. P. Lindemans, op. cit., II, p. 117, Fatpoult, op. cit., p. 117 et Viry, op. cit., p. 124 ; houblon, cf. C. Vandenbroeke, op. cit., p. 497 ; lin, cf. notre art cité, p. 366 et R. Weston, Discours, p. 9 ; colza, cf. C. Vandenbroeke, op. cit., pp. 414-415 ; trèfle, cf. le texte du botaniste R. Dodonée (1566) mentionné dans notre art. cit., note 41, et R. Weston, Discours, passim ; pomme de terre, cf. C. Vandenbroeke, op. cit., p. 237 ss ; tabac, ibid., p. 431 ss.
23. Vte de vaernewick, Ghellinck, Sceaux et armoiries des villes, communes, échevinages… de la Flandre ancienne et moderne, Paris, 1935 Google Scholar, pp. 367-368 ; M. Servais, Armoriai des provinces et communes de Belgique, Bruxelles, 1955, pp. 943-950. P. Vandewalle, op. cit., I, pp. 284 et 353.
24. C'est un point sur lequel a déjà insisté avec raison H. VAN DeR WEE à propos des xve et xvie siècles dans The Growth of the Antwerp Market and the European Economy (Fourteenth- Sixteen Centuries), La Haye, 1963, 3 vols, II, pp. 300-302.
25. Cf. notre art. cité, pp. 370-372.
26. R. Weston, Discours, pp. 12 et 19 ; Fatpoult, op. cit., pp. 133-137.
27. R. Weston, Discours, p. 13 ; P. Vandewalle, op. cit., I, pp. 253-254.
28. Fatpoult, op. cit., p. 117.
29. Cf. notre art. cité, pp. 368-370 ; sur les importations d'engrais au xvme siècle, notamment en provenance de Hollande, de Picardie et d'Artois, cf. C. Vandenbroeke, op. cit., pp. 50-51.
30. Faipoult, op. cit., pp, 138-139.
31. Cf. notre art. cit., pp. 373-374.
32. Sur la durée des baux au Moyen Age, cf. notamment J. Mertens, op. cit., p. 43, et A. De Vos, Inventaris der landbouwpachten in de Gentse jaaregisters van de Keure (1339-1600), Gand, 2 vols, 1958 et 1960. Pour le début du XIXe siècle, voir Faipoult, op. cit., p. 109, et Viry, op. cit., p. 112.
33. Mondez, J. B., Notes sur l'abolition des jachères et les avantages de la culture flamande, Mons, s.d. (1811) pp. 6 Google Scholar et 7, note 2. Nous remercions vivement M. M. A. Arnould de nous avoir fait connaître cet opuscule et de nous avoir aimablement prêté le précieux exemplaire qu'il possède.
34. Sur les rapports entre propriétaires et fermiers au Moyen Age, voir notre art. cité, p. 374 ; Faipoult, op. cit., pp. 109-110 ; Th. Radcliff, A Report on the Agriculture of Eastern and Western Flanders, drawn up at the Désire ofthe Farming Society oflreland, p. 254 ss.
35. Cf. notre art. cité, pp. 368-369 ; P. Vandewalle, op. cit., I, p. 187 ss ; on trouvera des baux par exemple aux Archives de l'État à Gand, notamment dans les archives de l'abbaye de Boudelo, liasse 1184 (années 1555-1717).
36. Ch. Laurent et J. Lameere, Recueil des ordonnances des Pays-Bas, 2e série, 1506-1700, tome II (1520-1529), Bruxelles, 1898, in-fol. pp. 23-24 ; C. Vandenbroeke, op. cit., p. 50.
37. Cf. C. Vandenbroeke, op. cit., pp. 368-373 et la bibliographie qu'il donne.
38. François De Neufchâteau dans O. De Serres, op. cit., I, p. 184 ; Faipoult, op. cit., p. 32.
39. Durer, A., Tagebuch derReisein dieNiederlande, Rupprich, H. éd., Berlin, 1956, p. 167 Google Scholar : évoquant Saint-Nicolas-Waas, Durer écrit « das schôn gross dorff, da die reichen bauer siezen » ; en revanche, il a été frappé par la pauvreté des villages limbourgeois entre Saint-Trond et Tongres, cf. p. 177 ; von dannen (Saint-Trond) fuhren wiraberfùratlich arm wohnung, undkammen in ein Stàtlein Hungern (Tongres), J. N. Schwerz, op. cit., notamment I, p. 16.
40. Pour l'ensemble du problème, on peut se reporter aux exposés de C. Vandenbroeke et G. Bublot dans L'Agriculture en Belgique hier et aujourd'hui (sous la direction d'A. Verhulst et G. Bublot), Bruxelles 1980 ; sur la « révolution du coton », voir Braudel, F., Civilisation matérielle, économie et capitalisme, Paris, 1979, III, pp. 494–497.Google Scholar