Published online by Cambridge University Press: 11 October 2017
Puisque dans cette étude la toponymie sera appliquée surtout à l'histoire des Pays-Bas, il est de bonne méthode de commencer par un aperçu sommaire de la géographie de ce terrain de démonstration [PI. I].
La plus grande partie du pays est d'origine alluviale ; elle est formée de couches de sédimentations fluviatiles et marines. Dans l'Est seulement, et dans le Sud, se trouvent des sols sablonneux et limoneux formés avant ou pendant le Pléistocène. Dans ces régions, l'habitat continu a été possible en théorie, en dépit de périodes de sécheresse.
Texte d'une conférence faite à la VIe section de l'École Pratique des Hautes Études, le 30 avril 1968.
page 919 note 2. Comme oeuvres générales sur la pédologie et la géographie des Pays-Bas, citons : Edelman, C. H., Inleiding tôt de bodemkunde van Nederland (Amst., 19602) ; DeBodem van Nederland (Wageningen, 1965)Google Scholar; Handboek der Geografie van Nederland, onder redactie van G. J. A. Mulder, l-VI (Zwolle, 1949-1959), tous avec une abondante bibliographie. Depuis 1965, une série de monographies sur la pédologie de chaque province a été publiée par le Stichting voor Bodemkartering à Wageningen. La carte pédologique 1 : 50 000 et la carte géologique 1 : 50 000 sont en cours de publication, chaque feuille accompagnée d'un texte explicatif de premier ordre.
page 919 note 3. H. T. Waterbolk, Hauptzûge der eisenzeitlichen Besiedlung der nordlichen Niederlanda, Offa, XVII (1962), p. 9 et suiv. ; ld., « Wat verstaat de Archaeoloog onder Fries », Philologica Frisia, anno 1962 (Groningen, 1963), p. 62 et suiv.
page 922 note 1. A. E. Van Giffen, Opgravingen in Drente, Drente, t. I (Meppel, 1944 2), p. 395 et suiv., spécialement pp. 523, 556.
page 923 note 1. Edelman, C. H., « La géologie et la sédimentologie de la plaine du Rhin et de la Meuse », Revue de Géomorphologie dynamique, VI (1955), p. 97 Google Scholar et suiv.
page 924 note 1. Blok, D. P., « Problème der Flussnamenforschung in den alluvialen Gebieten der Niederlande ». Namenforschung, Festschrift f. Adolf Bach (Heidelberg, 1965), p. 212 Google Scholar et suiv.
page 924 note 2. Blok, D. P., De Franken. hun optreden in het licht der historié (Bussum, 1968)Google Scholar avec bibliographie.
page 929 note 1. Une synthèse de l'archéologie du Haut Moyen Age aux Pays-Bas fait encore défaut. Pour la Frise, nous disposons seulement du livre remarquable, quoique déjà un peu vieilli, de P. C. J. A. Boeles, Frieslandtot de elfde eeuw ('s - Gravenhage, 1951 2). Pour le reste, il nous faut recourir aux publications dispersées. Je citerai seulement Vanes, W. A., « Het rijengraveld van Wageningen », Palaeohistorica, X (1964), p. 181 Google Scholar et suiv. (avec résumé anglais), ainsi que « Kronieken » (résumés des fouilles, trouvailles et publications) dans la revue d'archéologie Helinium.
page 933 note 1. Th. v. d. Hammen, « De Klokkenberg bij Denekamp », Tijdschrift van het Koninklijk Nederlandsch Aardrijkskundig Genootschap 2/LXXXM (1965), p. 123 et suiv. (avec résumés anglais et allemand) ; Pape, J. C., « Enige gegevens over oude bouwlanden », Boor en Spade, XV (1966). p. 86 Google Scholar et suiv. (avec résumé anglais).
page 933 note 2. Le livre fondamental est de A. Bach, Deutsche Namenkunde, II, Die deutsche Ortsnamen, 1-2 (Heidelberg 1953-1954), avec une bibliographie quasi complète. Parmi les revues, la première place revient aux Beitrage zur Namenforschung (Heidelberg, depuis 1949). La revue Onoma (Louvain, depuis 1950) donne des bibliographies aussi bien rétrospectives qu'annuelles. Pour les Pays-Bas, le meilleur livre général est encore celui de Moerman, H. J., Nederlandse Plaatsnamen (Leiden, 1956)Google Scholar; la revue Mededelingen van de Vereniging voor Naamkunde, etc. (Leuven-Amsterdam, depuis 1950) contient des contributions importantes; une bibliographie rétrospective est publiée dans Onoma, IV (1953) avec des compléments annuels dans les tomes suivants.
page 933 note 3. Stolte, B. H., « De Nederlandse plaatsnamen in de Romeinse tijd », Mededelingen Veren. Naamk, XXXIX (1963), p. 83 Google Scholar et suiv.
page 934 note 1. A. Bach, op. cit.. p. 415 et suiv.; Krahe, H., Ortsnamen als Geschichtsquelle (Heidelberg, 1949)Google Scholar; id., Sprache und Vorzeit (Heidelberg, 1954); Gijsseling, M., Toponymisch Woordenboek van België, Nederland, Luxembourg, Noord-Frankrijk en West-Duitsland (Brussel, 1960), p. 1111 Google Scholar et suiv.
page 934 note 2. Ainsi Gijsseling, M. dans Gijsseling, M. et D. P. Biok/studies over de oudste plaatsnamen van Holland en Utrecht (Amsterdam, 1959), p. 5.Google Scholar
page 934 note 3. Outre les travaux cités dans Blok, D. P., « Problème der Flussnamenforschung in den alluvialen Gebieten der Niederlande », qui, avec l'article publié dans Saeculum, VIII (1957), p. 1 Google Scholar et suiv., sont destinés au public non spécialisé, je renvoie aux contributions fondamentales de Krahe dans Beitràge zur Namenforschung, p. 1 et suiv. et à son dernier livre : Unsere àltesten Flussnamen (Wiesbaden, 1964).
page 935 note 1. V. Georgiev, « Die europâische Makrohydronymie und die Frage nach der Urheimat der Indoeuropâer », Proceedings of the Eighth, Intern. Congress of Onomastic Sciences, éd. by D. P. Blok (The Hague-Paris, 1966), p. 188 et suiv.; Kuhn, H., compte rendu de Unsere a/teste Flussnamen, dans Anzeiger f. deutsches Altertum und Lit, LXX, VIII (1967), p. 1 Google Scholar et suiv. ; Blok, D. P., « Problème der zeitlichen Schichtung niederlandischer Flussnamen », Beitr. z. Namenforschung, N. F. II (1967), p. 13 Google Scholar et suiv.
page 936 note 1. Kuhn, H., « Vor -und frùhgermanische Ortsnamen in Norddeutschland und der Niederlanden », Westfâlische Forschungen, XII (1959), p. 5 Google Scholar et suiv. ; « Grenzen vor- und frùhgeschichtlicher Ortsnamentypen », Abhandl. Akad. Wissensch. Mainz, Geistes- und sozialwiss. Klasse, 1963, p. 545 et suiv.; Hachmann, R., Kossack, G., Kuhn, H., Vo/ker zwischen Germanen und Kelten (Neumùnster, 1962).Google Scholar Voyez aussi M. Gijsseling, op. cit. plus haut, p. 934, n. 2.
page 936 note 2. « Het chronologisch probleem bij de jong- prehistorische en vroegmiddeleeuwse nederzettingsnamen », Mededelingen Vereniging Naamkunde, XLI (1965), p. 90 et suiv.
page 937 note 1. Les thèses de Bach ont été combattues par Kuhn dans Anzeiger fur deutsches Altertum und Lit, L XVIII (1956), p. 145 et suiv., et par moi dans le recueil Frankisch, Merovingisch, Karolingisch (Assen, 1965). p. 54 et suiv.
page 937 note 2. Je reprends en partie ma démonstration dans mon livre De Franken, cité plus haut et dans mon article cité page 924, note 1.
page 939 note 1. C'est-à-dire les provinces Zuid-Holland et Noord-Holland.
page 939 note 2. Un problème particulier est posé par les noms de lieu dérivés au moyen d'un suffixe de nom de rivière préhistorique. Ils sont généralement très difficiles à dater.
page 941 note 1. Voyez ma contribution dans le livre M. Gijssling et D. P. Blok, Studies over de oudste plaatsnamen…, cité plus haut.
page 941 note 2. Blok, D. P., « Plaatsnamen in Westfriesland », Philologia Frisica, anno 1966 (Groningen 1968), p. 11 Google Scholar et suiv.
page 941 note 3. Koch, A. C. F., « Die Datierung des Vertrags Friedrich I, Erzbischofs von Hamburg, mit den hollandischen Ansiedlern bei Bremen », Miscellanea Medievalia in memoriam Jan Frederik Niermeyer (Groningen, 1967), p. 211 Google Scholar et suiv.
page 943 note 1. Voyez en dernier lieu W. Jappe Alberts, H. P. H. Jansen, Welvaart in Wording ('s Gravenhage 1964), chap. Il (dû à J. F. Niermeyer).
page 943 note 2. Le résumé le plus récent du débat sur l'invasion anglo-saxonne est donné par A. Russchen, New Light on Dark, Age Frisia (Drachten, 1967), p. 25 et suiv.
page 945 note 1. Voyez Tummers, P. L. M., Romaans in Limburgse Aardrijkskundigenamen (Assen, 1962).Google Scholar