Published online by Cambridge University Press: 25 May 2018
La parution du recueil Villages désertés et histoire économique n'a pas mis un terme aux recherches sur ce thème. Ce bilan provisoire les relance plutôt, en les enrichissant d'éléments de comparaison, d'exemples et de suggestions. Il renouvelle surtout la problématique elle-même. Dans la mesure où l'étude du cas français met en évidence l'originalité dans l'Europe du bas Moyen Age d'un pays où « le réseau des paroisses tient bon », le cœur de la question cesse d'être l'épisode de désertion. C'est la phase de restauration qui devrait retenir davantage l'attention des chercheurs, la reconstitution de ce tissu ancien de l'habitat. « C'est l'ampleur et la rapidité de la reconstruction qu'il faut expliquer, même si c'est un paradoxe dans une étude portant sur des destructions et des disparitions. » C'est la leçon même que tiraient J.-M. Pesez et E. Le Roy Ladurie de leur vue d'ensemble des abandons de village dans la France médiévale.
1. Villages désertés et histoire économique, XIe-XVIIIe siècle, Paris, 1965.
2. J.-M. Pesez et E. Le Roy Ladurie, « Le cas français : vue d'ensemble », dans Villages désertés, op. cit., p. 184.
3. G. Duby, « Démographie et villages désertés », ibid., p. 24 : « depuis quelques années les historiens ont entrepris de dénombrer les familles paysannes. Il faut les convier à observer également, et de très près, leurs migrations et leur répartition dans le terroir ».
4. Ils ont été présentés et discutés en avril et mai 1968 au séminaire d'histoire des mentalités et structures sociales du Moyen Age, à la Faculté des Lettres d'Aix. On en trouvera un exposé moins sommaire dans N. Coulet, « La survie des communautés d'habitants des villages disparus : l'exemple d'Aix et du pays d'Aix aux XIVe et XVe siècles », dans Villes de l'Europe méditerranéenne et de l'Europe occidentale du Moyen A ge au XIXe, Annales de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de Nice, n° 9-10, 1969, pp. 81-86.
5. Publiée par E. Baratier, G. Duby et E. Hildesheimer, Atlas Historique de Provence, Comtat, Orange, Nice, Monaco, Paris, 1969, n° 101. Il convient d'ajouter aux villages qui figurent sur cette carte le nom de Vauvenargues dont le dépeuplement est attesté dans la seconde moitié du XVe siècle (cf. Archives Départementales des Bouchesdu- Rhône, B 201, f° 244 et I G 105, fos 139 ss.) et La Barben, cf. infra, note 68.
6. Cf. E. Baratier, La démographie provençale du XIIIe au XVIe siècle, Paris, 1961.
7. « Qui se préoccupe de repérer les villages désertés doit en premier lieu opérer parmi les noms de lieu un tri sévère, et d'abord se demander qu'est-ce qu'un village ? » (G. Duby, art. cité, p. 23).
8. Ce deuxième moment de notre recherche a fait l'objet de communication au Congrès de Nice cité supra. On y trouvera un exposé plus détaillé et des références plus abondantes.
9. Par exemple dans le curieux recueil des criées faites entre 1507 et 1539 dans le terroir du village inhabité de Saint-Marc intitulé : Preconisationes annuales et generales fieri usitatas in loco de Sancto Marcho inhabitato et in territorio et districtu ejusdem, Archives Départementales des Bouches-du-Rhône, dépôt d'Aix (sera abrégé désormais A.D. Aix), 307 E 475.
10. Archives Départementales des Bouches-du-Rhône (sera abrégé désormais A.D.) ; Fonds d'Albertas 7020 (un rouleau 1345) ; 7024 (un registre 1421) ; 7025 (un registre 1444- 1445) ; 7026 (un registre 1471) et 7027 (un registre 1487).
11. Évolution inverse de celle que décrit et retient comme modèle G. Duby, art. cité, p. 16 : retrait de la population des terres marginales, l'effort agricole se concentrant sur les meilleures parcelles, « l'auréole de jardinage » qui entoure le castrum.
12. J.-M. Pesez et E. Le Roy Ladurie, art. cité, p. 166, ont bien vu l'articulation entre rigueur du dépeuplement et vigueur de l'économie pastorale, mais limitent à la Haute- Provence le champ de ces remarques, inspirées des travaux de Th. Sclafert (Cultures en Haute-Provence, Paris, 1959).
13. A.D. Aix : 308 E 325, fos 143 ss. (Meyreuil) ; 306 E 67, f° 75 (Le Tholonet) ; 306 E 82, f° 112 (Puyricard).
14. A.D., I G 201 ter, f° 43 v°. Enquête provoquée par l'état de l'église et la réception aménagée au visiteur. Cf. N. Coulet, « La désolation des églises de Provence au bas Moyen Age », dans Provence Historique, 1956.
15. A.D. Aix, 309 E 110, f° 42.
16. A.D. Aix, 308 E 306, f° 102 : construction le 2 novembre 1442 d'un hospicium novum dans une ferrage au Tholonet ; 308 E 324, f° 328 v° : prix fait à Meyreuil d'un hospicium construit pour un nourriguier aixois : la localisation in quadam terra et les dimensions (10 m de long, 2 m de haut et 2 m de large) font plutôt penser à un jas qu'à une maison d'habitation.
17. A.D. Aix, 302 E 279, f° 213 : construction, le 14 septembre 1443, d'une domus au lieu dit Lestanh. 308 E 306, f° 184 : prix fait, le 23 janvier 1443, des travaux de drainage complétant dans ce domaine un réseau antérieur. Louis Valence a acheté cet affar stagnorum en 1442 (A.D. Aix, 306 E 205, f° 144).
18. A.D. Aix, 308 E 146, f° 130 v°, la formule se trouve dans l'arrentement d'une bastide appartenant à un apothicaire d'Aix, le 7 décembre 1411.
19. A.D., B 201.
20. A.D., 68 H 36.
21. Une série de reconnaissances pour Thomas Jarente, nouveau seigneur de la localité, dénombre en i486, 20 emphytéotes, dont 7 d'Aix et 13 de Vauvenargues (parmi lesquels un « laboureur d'Aix et habitant de Vauvenargues » …). On dénombre à l'intérieur du village : 1 hospicium, 4 domos sises dans la bourgade et 6 casalia, et, dans le terroir, trois bastides (A.D. Aix, 307 E 501, f° 37 ss.).
22. E. Baratier, op. cit., pp. 134-135. Nous avons rajouté Saint-Canadet, et rectifié le chiffre des maisons à Saint-Marc.
23. « Bastides conquérantes », selon l'heureuse expression de R. Livet, Habitat rural et structures agraires en Basse-Provence, Aix, 1962, pp. 152-158. Cf. du même, « Quelques origines de l'habitat rural dispersé en Provence », dans Annales E.S.C., 1954, n° I.
24. Les exemples relevés par Th. Sclafert (op. cit., pp. 102-103) en Haute-Provence le laissent penser.
25. Un certain nombre de lieux visités en 1540 ne figurent pas sur ce tableau. Ce sont : 1) Cuges, Gréasque, Julhans, La Penne, Roquefort, Saint-Savournin, où l'enquêteur a simplement relevé le nombre d'habitants sans décrire les formes que revêt l'habitat. 2) Bayle, Cadarache, et Janson, où le « village » se réduit à un seul édifice. 3) Saint-Victoret, où le visiteur dénombre 4 « maisons ou bastides ».
26. Elle est néanmoins attestée à Carry, dans deux des bastides qui occupent l'emplacement de l'ancien village : « n'y demeure personne, sinon quand vient aux besongnes », et à Venel, dépendance de fait de Collongue — qui l'absorbera au XVIIe siècle — là aussi uniquement des bastides vides, « sinon au temps de moisson, de semence ».
27. A l'exception de La Fare : « dix bastides et aurant d'habitants » ; La Roqued'Anthéron : « quarante-cinq habitations et autant d'habitants », et Saint-Éstève : « six maisons et autant d'habitants ». On notera que Saint-Estève et La Roque ont fait depuis peu l'objet d'un repeuplement par acte d'habitation, respectivement en 1507 et 1514.
28. A.D. Aix, 308 E 200.
29. A.D. Aix, 308 E. 201, fos 70 ss.
30. A.D. Aix, 308 E 352, f° 108.
31. A.D. Aix, 307 E 85, f° 20 v°.
32. A.D. Aix, 306 E 159, f° 63.
33. A.D. Aix, 306 E 159.
34. A.D. Aix, 306 E 395 non paginé, 4 janvier 1459.
35. A.D. Aix, 317 E 523, f° 62.
36. M. Chaillan, Le Cengle et ses alentours, Aix, 1899, p. 33. Le document est conservé dans le protocole d'un notaire aixois : 308 E 435, f° 3.
37. Cf. J.-J. Letrait, «Les actes d'habitation en Provence 1450-1560 », dans Bulletin philologique et historique du Comité des Travaux Historiques et Scientifiques, 1965, pp. 183- 226, ainsi que la carte 101 de l'Atlas Historique.
38. Et magis utile foret ipsi domino dictum locum inhabitatum vemanere et paucos redditus Inde recipere ad sustentationem infirmorum quant habitatum esse et dampnum Inde sequi.
39. La saumée d'Aix vaut 1,6316 hl.
40. Arnaud D'Agnel, Cf. G., Les comptes du Roi René, t. I, Paris, 1908 Google Scholar ; Chaillan, M., Le Roi René à son château de Gardanne, Paris, 1909.Google Scholar
41. Nadons : animaux nés dans l'année.
42. Retsoubles : « Le chaume avec les racines adhérentes qui reste dans les champs après la moisson » (Livet, op. cit., p. 87, n° 32).
43. Par exemple, tout près de là, à Pourrières : A.D. Aix, 309 E 121, 22 février 1420.
44. A.D. Aix, 308 E 425 et 1548 bis.
45. A.D. Aix, 308 E 1548 bis.
46. Jean de Tibold était déjà fermier du prieur à Saint-Antonin en 1456 (A.D. Aix, 306 E 167 non paginé).
47. Jean Guiran, ce notaire venu d'Aix, est aussi baile du seigneur à Saint-Antonin.
48. Sur le testament en temps de peste, cf. R. Aubenas, Le testament en Provence dans l'ancien droit, Aix, 1927, pp. 156-171.
49. Les confronts sont ainsi donnés : cum carreria intermedia dicti fortalicii et ejusdem domus et certis aliis casalibus dirruptis circumcirca sistentibus.
50. Le même notaire lorsqu'il écrit en latin conserve toutefois le terme de castrum pour désigner ce village.
51. Cette décision suppose que l'église ait été quelque peu remise en état depuis la visite pastorale de 1421 (A.D., I G 201 bis) où l'archevêque la décrivait privée de porte, de murs et le toit envahi par la végétation.
52. A.D., I G 1330. Cf. N. Coulet « Pastorale et démographie : le diocèse d'Aix en 1486 », dans Annales du Midi, 1964, n° 68-69, PP. 415 ss.
53. A.D., I H 535 (2669) et I H 729, f° 18.
54. A.D. Aix, 308 E 516, f° 196 et 517, f° 59 v°.
55. A.D. Albertas 7027.
56. La paroisse n'est pas visitée par l'archevêque en 1488. On peut penser que le nombre d'habitants ne justifie pas encore une reconstruction paroissiale. Une série, incomplète il est vrai, de reconnaissances recueillies en 1512 (A.D. Aix, 307 E 1555 bis) ne témoigne guère de progrès dans la résidence — tous les tenanciers, des laboureurs pour la plupart, sont aixois — ni de l'habitat groupé.
57. A.D., I H 526 (2621) et I H 861.
58. Ipsemet fecit laborare cum bobus et mulis… Interrogatus quantam famulam habet et tenet ipse dominus Castri Novi sumptibus et stipendiis suis dixit quod XV vel XVI aliquando plus aut minus. Le cœur de cette exploitation est une importante construction bâtie en i486, dont les minutes notariales aixoises conservent le prix fait (308 E 584, f° 160 v°) : une bâtisse de deux étages, longue de 16 m, large de 4 m et haute de 4 à 5 m.
59. Cf. A.D. Aix, 307 E 501 (reconnaissances pour les biens tenus au Tholonet sous la directe de Thomas Jarente). Pierre et Jacques Ysoard frères déclarent un affar, una cum quodam domuncula dicta lo molin de Possel.
60. Désignés simplement dans l'enquête par leur pittoresque surnom Barba de Diou (Barbe de Dieu).
61. « Le seigneur traitait soit avec un personnage qui se chargeait de faire venir des colons dans ce lieu, soit avec un groupe d'hommes venus en avant-garde et représentant un ensemble de familles » (Letrait, art. cit., p. 187). Les documents concernant le repeuplement de Pontevès en 1477 illustrent ce dernier processus : deux hommes de Montegrosso (diocèse d'Albenga) qui viennent de négocier avec Bertrand de Pontevès un projet d'acte d'habitation donnent dans un parlement public de ce village italien lecture de l'acte et reçoivent pouvoir de traiter comme procureurs de la communauté (J.-B. Vidal, Bulletin de la Société d'Études Scientifiques et Archéologiques de la ville de Draguignan, 1864-1865, pp. 243-247).
62. Accasamentum castri de Tholoneto, Aix, Musée Arbaud, Fonds du Tholonet I. Cet acte d'habitation est signalé par Letrait, art. cité, p. 213, d'après un acte de renonciation rédigé quelques années plus tard, par un notaire de Varages, pour quelques-uns des habitants (Archives Départementales du Var, E 925, fos 317-320). L'acte d'habitation lui-même aurait dû figurer dans les minutes de Me Claude Gautier à Aix, en date du 5 novembre 1519, mais dans le protocole correspondant à cette année (A.D. Aix, 309 E 578) la rubrique seule de l'acte a été rédigée, plusieurs folios étant laissés blancs à la suite. Nous devons a l'obligeance de M. Augustin Roux, conservateur du Musée Arbaud, d'avoir pu découvrir ce document dans les registres de la seigneurie. On corrigera les dates fournies par Letrait : l'acte de renonciation est de 1521, la date 1520 figurant sur la carte de l'article et dans l'Atlas Historique doit être rectifiée 1519.
63. Le taux de 1/60 est bas par rapport à ceux qu'attestent les actes d'habitation de cette époque (Letrait, art. cité, p. 206).
64. D'après ces mêmes actes d'habitation : « quand il [le four] appartient au seigneur, celui-ci doit pourvoir le four d'un fournier capable, et parfois de bois, par exemple à Pontevès, mais le plus souvent c'est aux habitants de le faire. Quand le four appartient à la communauté, le pain du seigneur doit être cuit gratuitement » (ibid., p. 206).
65. Même préoccupation en 1525 lorsque Berengier d'Estienne donne à accapte à un Dauphinois l'emplacement pour construire une maison à usage d'hôtellerie et un four, à condition que ce four ne serve qu'à l'approvisionnement des hôtes et nullement à celui des particuliers dudit village de Venelles (A.D. Aix, 309 E 621, f° 77).
66. Avec parfois des clauses du genre de celle-ci : casu quo dictus Guillelmus vellet desemparare unam ex dictis possessionibus, quod non possit nec debeat desemparare unam sine aîiam, immo debeat omnes possessiones desemparare in simul, casu desemparatione contingente (Bail à accapte à Meyreuil dans la censive des Littera. A.D. Aix, 307 E 138, f° 22).
67. A.D. Aix, 307 E 1077, 27 décembre 1442.
68. Cf. J.-J. Letrait, art. cité, pp. 187-190.
69. R. Aubenas, « Un aspect des relations entre seigneurs et paysans à la fin du Moyen Age : l'exécution de l'acte d'habitation de Vallauris (1501 et années suivantes) », dans Bulletin Philologique et Historique du Comité des Travaux Historiques et Scientifiques, 1965, pp. 227-235.
70. Cf. supra, note 63. Les seuls de ces habitants dont on connaisse l'origine sont ceux qui renoncent en 1521 au bénéfice de l'acte : un est provençal (de Lacoste, dans le Luberon) ; les trois autres sont piémontais, du diocèse de Turin, respectivement de Bobi (Bobbio Pellice), de Villar ejusdem (Villar Pellice) et de Gronha (Angrogna), trois villages des vallées vaudoises du Piémont. Ils renoncent à s'établir au Tholonet, attentu eorum paupertate (Archives du Var, E 925, fos 317-320).
71. Les Louta, nourriguiers, originaires de Belcodène, village détruit dans la seconde moitié du XIVe siècle, sont implantés au Tholonet et à Meyreuil dès la première moitié du XVe siècle. A la fin du XVe siècle, ils possèdent une bastide dans chacun de ces villages (A.D., 68 H 27 et 68 H 125 ; A.D. Aix, 307 E 501). Les de Ecclesia ou Gleyze tiennent une bastide à Venelles à la même période. On a vu les Isoard établis dans leur bastide du Tholonet.
72. L'autre, plus éphémère apparemment, Jean Ysoard de Larche en Embrunais, est implanté à Aix depuis au moins 1463 (A.D. Aix, 308 E 556), date à laquelle il achète pour 200 florins une bastide et son affar.
73. A.D. Aix, 307 E 278, f° 135.
74. A.D. Aix, 309 E 224, f° 186. Cette famille est présente au terroir de Saint-Antonin, bien avant l'acte de 1463 : cf. A.D. Aix, 308 E 416, f0816 ss. (acte de division de biens entre ses membres rédigé au terroir de Saint-Antonin, dans la bastide de Bayle en 1547).
75. A.D. Aix, 306 E 159, 4 juin 1448 ; 308 E 375, 23 octobre 1449 ; 306 E 167, f° 46 ; 306 E 168, 17 février 1459 ; 106 E 169, 4 mai 1462.
76. Op. cit., pp. 127-129, 1326, 1 500 feux. 1323-1324, 1 403 feux. 1325-1326, 1 280 feux. 1337-1338, 1 604 feux. 1340-1341, 1 467 feux. 1345-1346, 1 486 feux. 1356-1357, 810 feux. 1411-1412, 651 feux. 1456-1457, 647 feux. 1459-1460, 610 feux. 1460-1461, 667 feux.
77. Ibid., pp. 97-101. Seule une région de Provence orientale a fait l'objet d'une telle étude : P.-A. Février, « La basse vallée de l'Argens, quelques aspects de la vie économique de la Provence orientale aux XVe et XVIe », dans Provence Historique, 1959. Cf. également nos remarques sur les différences d'évolution démographique à l'intérieur du diocèse d'Aix à la fin du Moyen Age : « Pastorale et démographie », art. cité, pp. 436-438.
78. J.-J. Letrait, art. cité.
79. R. Aubenas, art. cité, p. 228.
80. Cet article s'insère dans le cadre d'un programme d'enquête collective du Centre d'Études des Sociétés Méditerranéennes de l'Université d'Aix sur le village méditerranéen, étude d'histoire et de géographie sociale.