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page 239 note 1. Paris, Istra, 1947 ; in-8°, XV-709 p.
page 239 note 2. Cf. Paul Leuilliot, L'épuration du clergé alsacien sous la Restauration, Revue d'Alsace, 1936.
page 239 note 3. M. Robert Will a entrepris une histoire de l'Église protestante de Strasbourg. Pour le Consulat et l'Empire, voir Revue d'Histoire et de philosophie religieuses, 1941, p. 138-176.
page 240 note 1. Voir notre compte rendu du livre de Bertrand De Jouvenel, Napoléon et l'économie dirigée (1942) : « Sur le Blocus continental », Mélangea d'histoire sociale, t. V, IQ44, p. 107-112
page 240 note 2. Le Ministère de l'Intérieur lui écrivait, en effet, (16 décembre 1810) : « Je ne puis que voir avec satisfaction l'attachement que vous portez à vos administrés, mais je dois vous avertir cependant de vous mettre en garde contre des affections qui tendraient à voue identifier aux intérêts locaux, au point de vous faire envisager les choses avec d'autres yeux que ceux du véritable administrateur. Vos lettres qui déposent en faveur de vos voeux pour la prospérité dlu départe^ ment du Bas-Rhin ont un accent die plainte et d'amertume que je suis forcé de; vous faire remarquer. Si vos opinions (personnelles sont influencées par oelles de vos administrés, les affaires ne sont plus présentées dans votre correspondance sous leur véritable aspect : je n'y retrouve plus la discussion impartiale et éclairée que j'ai le droit d'attendre d'un administrateur aussi distingué que vous. » (A. D. Bas-Rhin, M. Douanes).
page 240 note 3. Ajoutons que les prix dépasseront 100 fr. lors de la crise de 1817. Voir, pour une interprétation d'ensemble, A. Chabert, Essai sur le mouvement des prix et des revenus en France de 1798 à 1820 (1945).
page 240 note 4. Lacune du vignoble alsacien qui s'étend alors en plaine. Voir, par exemple, un Mémoire d'Ortlieb, Vigneroni à Riquewïhr (1806), Archives Nationales, F.12. 211. Cf. F.12 436 et surtout las Archives départementales du Haut-Rhin.
page 241 note 1. Citons ce curieux texte préfectoral (17 avril 1802) : « L'intention des Consuls est que la Cathédrale soit remise à l'Évoque et que l'on en fasse disparaître toute inscription contraire à ses usages. L'emblème de la liberté si chère à tous les Français ne peut pas être rigoureusement considéré comme une inscription, mais j'ai pensé que ce bonnet rouge n'avait rien de commun avec les usages d'une Cathédrale, qu'il pouvait même être considéré comme contraire à cet usage, que d'ailleurs sa forme grossière contrastait visiblement avec la^noble et élégante architecture d'un des plus nobles monuments de l'Europe ; que, par conséquent, en le faisant disparaître, c'était, en même temps, observer les convenances et rendre hommage aux arts. Nous sommes assez avancés dans la carrière de la vraie liberté pour qu'il y ait lieu de croire que nous ne scandaliserons personne en rendant la superbe flèche de la Cathédrale de Strasbourg à son ancienne beauté ; tous les admirateurs sincères die cette liberté savent que les signes extérieurs qui ia représentent sont aux sentiments qu'elle inspire ce que les pratiques extérieures sont à la religion et à la vertu. » (Au Maire de Strasbourg.) Archives départementales du Bas-Rhin, V, Églises mixtes.
page 241 note 2. « Il n'est pas excessif, écrit par ailleurs M. L'Huillier, de voir dans la restauration catholique du début du XIXe siècle (même si on ne lui reconnaît guère une valeur matérielle) l'une des assises fondamentales de l'Alsace contemporaine. » Il ajoute aussi que la désignation diu Strasbourgeois Colmar à l'évêché de Mayence prolongera et ranimera des rapports spirituels qui semblaient en 179a quasi-rompus (Histoire de l'Alsace, Coll. Que sais-je ? ; 1947, p. 53 et 64). Le chapitre V est un résumé commode sur l'Alsace napoléonienne.
page 241 note 3. On regrettera aussi que l'index des noms propres soit tellement incomplet.
page 242 note 1. La monarchie française et la provision des bénéfices ecclésiastiques en Alsace de la paix de Wesphalie à la fin de, l'Ancien Régime (1648-1789), Étudies générales publiées sous les auspices de la Société d'Histoire de l'Église d'Alsace, t. I. Strasbourg- Paris, F.-X. Le Roux, 1947, in-8°, YW35 p. — Table al phabétïquei non seulement des noms propres, mais encore des principales matières. Bonne analyse du livre par J. Gaudemet dans Revue d'Alsace, 1947, p. 292-299.
page 242 note 2. Quelques indications, hésitantes et trop timides in fine (p. 406, et note 19 en particulier) sur l'état religieux de l'Alsace au XVIIe siècle, à confronter avec l'article de Ghr. Prister, L'Alsace et l'édit de Nantes, Rev. Hist., 1939, t. CLX, p. 217-240 (omis à la bibliographie).
page 243 note 1. L'Alsace au XVIIe siècle, t. II, p. 519 et 355.
page 243 note 2. Colmar, Éditions Alsatia, 1945, 372 p., in-8°. Une critique diligente en a été laite par F.-J. Himly, « ‘Réflexions de méthode à propos d'un ouvrage récent », Revue d'Alsace, t. 87, fasc. II, 1947, p. 126-135. L'article de M. Himly, l'un des animateurs de la Revue d'ATsaee — donit il faut saluer et souligner la réapparition (sur l'excellent modèle des/Innoies de Bourgogne) — a d'ailleurs une portée générale. Voir, du même, « Orientations, (plans d'histoire rurale et religieuse » (Ibid., fasc. III, 1947, p. 212-215). La bibliographie des visites pastorales du XVe au XVIIIe siècle permettrait une description de la vie religieuse avan.t la Révolution en Alsace. F.-J. Himly a bien raison d'aittiiw l'attention Sur cette source essentielle à laquelle les érudits locaux'ne songent pas toujours assez.
page 243 note 3. A la ifin de 1810, le préfet Lezay-Marnesia écrivait (au Ministre de l'Intérieur) : « Il est essentiel dans des. départements comme ceux du Haut et du Bas- Rhin, où chaque commune a des habitants de deux ou trois cultes différents, que le chef de l'Église catholique ait cet esprit de tolérance et de conciliation qui appartient à la vraie piété, cette autorité et, en même temps, cette douceur de moeurs qu'on peut dire évangélique, en un mot, des vertus que toutes les religions respectent […]. C'est un homme simple, vertueux et conciliant qu'il nous faut […]. » Il ajoutait encore : « Il ne faudrait pas un évêque assermenté à ce peuple d'Alsace qui est si religieux » (Archives Nationales, F3 - II Bas-Rhin 37). Sur l'agitation des réfractaires, sur l'Église constitutionnelle, surtout développée dans 1” Haut-Rhin (et particulièrement dans la région de langue française : l'actuel territoire de Belfort), il y aurait beaucoup à ajouter au livre de l'abbé Burg.
page 244 note 1. Cf. Briefe von Joseph Guerber an Cari Marbach (1859-1871), p. p. Joseph Brauner (Archiv fur Elsitèsische Kirchengeschichte, 1933). L'aihbé Guek-ber écrit en août 1870 : « Voyez comme la guerre arrive bien pour faire taire les oppositions au dogme «le l'infaillibilité. Les bruits de guerre feront avaler cette infaillibilité. »
page 244 note 2. Omission également de l'important article de CHR. Pfister, d L'Alsace et l'édit de Nantes », Rev. hist., mars-avril (929, p. 217-340. Voir aussi les cartes de l'Elsass-Lothringischer Atlas, p. p. Georg Wolfram et Werner Gley (Franofort-s.- Main, 1931) et le commentaire de Pfister (Ibid., juil.-août 1932, p. 114).
page 244 note 3. L'Alsace, rempart français sur le Rhin. Paris, La Jeune Parque, 1946, a34 p., in-8°.
page 244 note 4. Dans une collection Tourisme, Art, Histoire, on trouvera, sous la plume de Lucien Dollinger, une esquisse géographique et économique (Alsace, Paris, Éditions Jacques Vautrain, 1947, p. 15-50). Les Annales n'ont pas reçu, par contre, le volume de la collection Provinciales (Horizons de France : Visages de l'Alsace, 1948), qui comlporte aussi des études : historique de M. L. Dollinger et de géographie humaine, de M. PH. Martelot. Signalons encore : Une vieille ville d'Alsace, Haguenau, face à la détresse, évoque son passé, affirme son avenir, force son relèvement (Imiprimeri© de Haguenau, 1946, 30 p. in-4°, ill., pouitvu d'une notice historique de G. Gromer) — et A. Wolbrett, L'Alsace tortue entre la Sarre et l'Eichel (Strasbourg, Edition des Dernières Nouvelles, 1947, in-4°, 37 p. ill.). Si la « Krumm Elsass » dépasse la limite géographique des Vosges, si elle constitua jusqu'en 1783-1794 une enclave allemande dans les terres françaises, la communauté de confession luthérienne majoritaire dans les trois pays do Sarre-Union, Drulingen et La Petite-Pierre, de même qu'elle avait préparé leur union entre eux, ipréoarn aussi leur union à la Basse-Alsace, en grande majorité protestante dans le voisinage. Sur l'organisation religieuse de l'Alsace, pendant l'occupation allemande, cf. Rinckbnberger, p. 99, et, sur l'importance du facteur religieux, voir ci-dessus notre compte rendu de l'Histoire de l'Eglise d'Alsace par l'abbé A.-M. Burg.
page 245 note 1. L'Alsace sous l'occupation allemande, Le Puy, X. Mappus, 1945.
page 245 note 2. Paris, Istra, 1945.