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Vie de Trimalcion

Published online by Cambridge University Press:  26 July 2017

Paul Veyne*
Affiliation:
C. N. R. S., Paris.

Extract

Toute imaginaire qu'elle est, cette vie mérite d'être prise au sérieux. Nous allons tenter une expérience : considérer Trimalcion comme un personnage réel et replacer sa biographie parmi les autres données de l'époque. Le Satyricon apparaîtra alors comme profondément réaliste et même typique ; c'est un excellent document d'histoire. Or on connaît la thèse de Rostovtzev sur le caractère capitaliste de l'économie italienne au Ier siècle de l'Empire et sur la montée d'une bourgeoisie. Thèse qui, d'emblée, paraît suspecte ; elle sonne psychologiquement faux par rapport à ce que nous atteignons le plus directement de la société romaine, à savoir son climat moral. Ce que je voudrais montrer ici, c'est qu'en tout cas la biographie de Trimalcion, que Rostovtzev cite en exemple, est loin de confirmer sa théorie.

Type
Études
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1961

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References

page 214 note 1. Ces chiffres entre parenthèses — et ceux qui suivront — renvoient au Satyricon.

page 214 note 2. Pétrone vient d'être identifié avec T. Petronius Niger, consul suffect vers 62, connu depuis 1946 grâce à une tablette d'Herculanum (Pugliese Carratelli, Parola del Passato, 3, 1946, 381) : Syme, R., Tacitus, Oxford, 1958, t. I, p. 387 Google Scholar, n. 6 et t. II, p. 538, n. 6.

page 214 note 3. Fhazier, Fr., The Negro in the United States, New York, 1949 Google Scholar, ch. I.

page 215 note 1. La traite est encore attestée, à la fin du IVe siècle, dans un texte qui semble avoir échappé à Westermann (The Slave System, of Greek and Roman Antiquity, 1955) : Symmaque, Epist., 2, 68, « servorum per limitera facilis inventio et pretium solet esse tolerabile ».

page 215 note 2. Trafiquants d'esclaves mentionnés en Asie, à Ephèse, sous Auguste : Année Epigraphique, 1924, 72, « qui in stajario negociantur ».

page 215 note 3. Les Phrygiens vendaient leurs enfants comme esclaves : Philostrate, Vita Apoll., 8, 7, 12. Pour les adultes se vendant comme esclaves, Clément, I Corinth., 55, 2 ; Digeste, I, 5, 5, 1 ; 40, 12, 14 pr. ; 40, 12, 23 ; 40, 13, 1 ; 40, 13, 3 ; 40, 14, 2.

page 218 note 1. Nous étudions le double cognomen de Trimalcion dans un article des Mélanges Albert Grenier (coll. Latomus) ; ce double cognomen est un indice de plus qui interdit de dater le Satyricon d'une autre époque que le premier siècle, car cet usage disparaît ensuite.

page 218 note 2. Cf. encore, par exemple, Martial, 9, 74 : « Praenestina tenes decepti régna patroni ». Pour la cour impériale, Dion Cassius, LU, 37.

page 219 note 1. Notons seulement le lieu commun qui voulait que les dispensatores et intendants fussent les amants de leur patronne, renversant ainsi le thème, pour nous plus compréhensible, du patron et de la secrétaire : Satyr, 45, 8 ; L. Robert, Etudes ëpigraphiques et philologiques, p. 86 ; cf. Tacite, Ann., 12, 53 ; Pline, N. H., XXXIV, 11 (cf. Dessau, I. L. S., 1924).

page 219 note 2. Pour l'Antiquité, H. I. Marrou, Histoire de l'éducation dans l'Antiquité, p. 55 ; pour le Moyen Age, E. R. Cubtius, La Littérature européenne et le Moyen Age latin, p. 140.

page 219 note 3. Delicatus étant ici un vulgarisme pour dilectus ; cf. C. I. L., IX, 1880 : domino dilectus.

page 219 note 4. Par exemple C. I. L., V, 2417 ; VI, 37699 ; IX, 1713, 1880, 3122, 4811 ; X, 4041 ; XIV, 472 ; Ann. Epigr., 1929, 106 ; 1935, 105.

page 219 note 5. L'expression artes ingenuae : C. I. L., XI, 4866, « artibus ingenuis cura perdocta suorum…, nondum bis septem plenis praerepta sub annis hic Crocale casta condita sede jacet » ; ibid., XI, 7856, « artibus ingenuis, studio formatus honesto, inter et aequales gratus amore fuit ». Comparer, pour les pueri délicati, C. I. L., IX, 3122 (lire et écrire) ; X, 4041 (chanter) ; IX, 1880 (faire du cheval).

page 220 note 1. Puisque Trimalcion sera, avec l'empereur, leur unique héritier (76, 1-2).

page 220 note 2. C. I. L., XIV, 2298 = Buecheler, 990 = Dessau, 1949.

page 221 note 1. Dessau, 8274-8282, cf. 7509.

page 221 note 2. Valens, Digeste, XXXII, 94.

page 221 note 3. Denys D'Halicaknasse, Ant. Rom., IV, 24.

page 222 note 1. Scaevola, Digeste, XXXIII, I, 13, 1.

page 222 note 2. Scaevola, Dig., XXXI, 88, 3 ; G. Calza, Epigraphica, I, 1939, p . 160. Fundus cum taberna, Dig., XXXII, 35, 2 et 38, 5.

page 222 note 3. Valens, Dig., XXXII, 12.

page 222 note 4. Pline, Epist., VIII, 16. Ulpien, Dig., XXI, I, 17, 15 : liberti apud patronum habitantis…

page 222 note 5. S. Mazzarino, Aspetti sociali del quarto secolo, p. 40.

page 223 note 1. Papinien, Dig., XIV, 3, 19, 1 : « Si dominus, qui servum institorem apud mensam pecuniis accipiendis habuit, post libertatem quoque datant idem per libertum negotium exercuit… ».

page 223 note 2. Scaevola, Dig., XXXIII, I, 13, 1. Dans le droit grec, l'affranchissement est souvent fait à la condition que l'affranchi ne quitte pas le patron ; ainsi à Calymnos, Dittenberger, Sylloge (éd. 2), 867-869.

page 224 note 1. C. I. L., X, 5853, puer(is) plebeis sine distinctione libertatis. Sur l'admission des esclaves à côté des hommes libres dans les banquets publics du monde grec, L. Robert, Etudes anatoliennes, p. 388, n. 2.

page 225 note 1. Je me rencontre ici avec G. GI.-Picard, La Civilisation de l'Afrique romaine, p. 152. — Prusias, roi de Bithynie, se rend aux Romains en pileus d'affranchi et se dit l'affranchi des Romains : Appien, Bell. Mithr., 2. — Un ancien ingénu, devenu esclave de Mécène, préfère demeurer esclave : Suétone, De gramm., 21.

page 225 note 2. E. Volterra, « Manomissione e cittadinanza », dans Studi Paoli, p. 695.

page 226 note 1. Tacite, Ann., XIII, 26-27. Cf. les clauses excluant tel ou tel affranchi ingrat du tombeau familial, par exemple C. I. L., XIV, 1437 (cf. 382) ; Thylander, Inscriptions du Port d'Ostie, A 222 ; Ann. Epigr., 1925, 87 ; inscription inédite citée par Meiggs, R., Roman Ostia, Oxford, 1960, p . 223 Google Scholar ; épouse affranchie de son mari, ingrate et adultère, C. I. L., VI, 20.905.

page 226 note 2. Fronton, éd. Van Den Hout, p. 127.

page 228 note 1. Sur l'enrôlement forcé des « errants » (vagantes) dans l'armée, O. Seeck, Gesch. des Untergangs der ont. Welt, II, 2, p . 498.

page 228 note 2. H. Pirenne, Histoire économique de l'Occident médiéval, p. 197-198.

page 229 note 1. Gummerus, Realencycl., IX, 1501, s. v. Industrie und Handel ; Duff, A. M., Freedmen in the Early Roman Empire, Oxford, 1928, p. 114.Google Scholar

page 229 note 2. A. D. Nock, « Seviri and Augustales », dans Mélangea Bidez, t. I I , p . 636.

page 229 note 3. Le droit de cité est concédé aux Latins Juniens qui font bâtir à Rome une maison de 100.000 sesterces, qui font pendant six ans du commerce maritime à Ostie avec un navire transportant 10.000 modii de blé, ou qui dirigent une boulangerie employant 100 modii de blé par jour.

page 231 note 1. Pline, Epist., III, 19.

page 233 note 1. Sur ces legs à l'empereur, Gaudemet, J., « Testamenta ingrata et pietas Augusti, contribution à l'étude du sentiment impérial », dans Studi Arangio-Ruiz, t. III, p. 115.Google Scholar

page 233 note 2. Le cens sénatorial était d'un million de sesterces, mais c'était là un minimum ; une fortune (” patrimonium ») de sénateur le dépassait largement, en règle générale. Il ne faut d'ailleurs pas chercher une cohérence excessive dans les chiffres indiqués par Pétrone (cf. note suivante).

page 233 note 3. Trimalcion a donc investi 30 millions dans sa première spéculation ; quand il mourra, après avoir multiplié son patrimoine il laissera encore 30 millions (71,12). Incohérence. Mais, comme me le fait remarquer M. André Piganiol, 30 millions, chiffre du reste très vraisemblable, était un ordre de grandeur proverbial pour une grosse fortune ; cf. Satyr., 117, 7 (vingt millions), 117, 8 (trente millions), 45, 6 (trente millions) ; Martial, 5, 37 (vingt millions), 5, 70 (dix millions) ; Narcisse possède 40 millions de sesterces (Dion Cass., 60,34).

page 233 note 4. Comparer les marchandises transportées à Rome dans une autre énumération d'allure proverbiale. Apocalypse, XVIII, 11 : « la cannelle, l'amome et les parfums, la myrrhe et l'encens, le vin et l'huile, la farine et le blé, les bestiaux et les moutons, les chevaux et les voitures, les esclaves et la marchandise humaine ».

page 233 note 5. Trimalcion appelle sa fortune un « pécule », comme s'il était encore esclave. Mais ce n'est pas là un effet littéraire (qui serait du reste assez plat), un trait de caractère : il semble qu'on disait effectivement peculium en parlant de la fortune d'un affranchi, comme on disait patrimonium pour désigner la fortune d'un noble ; cf. C. I. L., III, 6898 = Dessau, 7196 : un affranchi impérial fait à sa cité un legs de 200 000 sesterces, pro mediocritate peculioli mei.

page 234 note 1. Connues par le Digeste, à une époque (11e et 111e siècle surtout) où l'économie romaine était déjà sur son déclin, tandis que le i “ siècle se rattache encore à l'intense économie hellénistique ; voir par exemple Huvelin, P., Etudes d'histoire du droit commercial romain, Paris, 1929, p. 89 Google Scholar sqq.

page 234 note 2. « La disette et la cherté », annonae incendia, expression consacrée. Voir les nombreuses références de Housman, dans son éd. de Manilius, par exemple Quintilien, Declam., 12, 4 : etiatn si résidai erat, ut carius quidam venderent, ad annonae incendium suppressum est. Ajouter un décret du gouverneur de la province à Antioche de Pisidie, Ann. Epigr., 1925, 126 : propter hiemis asperitatem annonam frumenti exarsisse. — Dans le même décret, praeda a le sens de « profit illégitime », comme dans le passage de Manilius : cum… iniquissimum sit famem civium suorum praedae cuiquam esse…

page 235 note 1. Manilius, IV, 165-172 : « Merce peregrina fortunam ferre per urbes et, gravia annonae speculantem incendia, ventis credere opes orbisque orbi bona vendere posse totque per ignotas commercia jungere terras atque alio sub sole novas exquirere praedas et rerum pretio subitos componere census. » Manilius trace ici le portrait astrologique du marchand, né sous le signe du Cancer ; précisément Trimalcion est né sous ce signe (Sat., 39, 8) ; cf. J. De Vreese, Petron 39 und die Astrologie, Amsterdam, 1927, p. 155.

page 235 note 2. A ce propos, d'où sont partis les vaisseaux que Trimalcion expédiait à Rome ? Sans doute de la ville qu'habite encore présentement Trimalcion au moment où il fait son récit, vraisemblablement Pouzzoles.

page 235 note 3. Sur la notion morale, sinon juridique, de justum pretium, P. De Francisci, a lustum pretium », dans Studi Paoli, p. 211.

page 236 note 1. Pline, Epist., 3, 19, 2 : pulchritudo jungendi… ; non minus utile quant voluptuosum. Cf. un texte d'allure proverbiale, Tlcite, Hist., 2, 78 : quodparas, seu domum extruere, seu prolatare agros, sive ampliare servitia… Voir aussi Déclam. 13, de Quintilien, en particulier paragr. i l .

page 237 note 1. Martial, 7, 31, et aussi, 3, 47 ; 3, 58 ; 8, 61 ; 10, 48 ; 10, 79.

page 237 note 2. En effet la familia était souvent organisée en collège, et l'on sait que l'organisation des collèges était un décalque de l'organisation municipale ; les titres des magistrats des cités et des collèges sont les mêmes, et les uns comme les autres prennent des édits. On a ainsi des collèges de duumvirs (H. Dessau, 7284 et C. I. L., III, 8086), des édiles (Dessau, 6209 et 7375). La familia du légat Sex. Lartidius compte un magister, unpraefectus, un quaestor itinerum (C. I. L., VI, 10313, 10372). Mais généralement (sinon toujours !) on donnait à ces magistrats d'esclaves des titres subalternes, comme magister ou praefectus ; la vanité de Trimalcion a consisté à leur faire revêtir des titres plus élevés, comme celui d'édiles.

page 237 note 3. Rostovtzev, Storia economica e sociale deW impero romano, p. 66.

page 238 note 1. De Offieiis, I, 41. Le rapprochement entre ce passage de Cicéron et la conduite de Trimalcion a été fait par A. M. Duff, Freedmen in the Early Roman Empire, p. 125. Cicéron rapporte ici, non la doctrine de Panétius, mais l'opinion de son temps (haec fere accepimus) : Bolkestkin, H., Wohltatigkeit und Armenpjlege in vorchristlichen Altertum, Utrecht, 1939, p. 332.Google Scholar

page 238 note 2. Wealth of Nations, III, 4.

page 238 note 3. R. Mousnier, « Comment les Français voyaient la France au x v n e siècle », dans X VIIe siècle, Bulletin de la société d'étude du XVIIe siècle n° 25-26 (1955), p. 5 ; Mousnier, R., La Vénalité des offices sous Henri IV et Louis XIII, Rouen, 1948, p. 461.Google Scholar

page 239 note 1. Pline, Epist., 3, 19.

page 239 note 2. Ainsi Satyr., 117, 8 (fundis nominibusque) ; Horace, Sot., 1, 2, 12 et Ars Poet., 421 (dives agris, dives positis in faenore nummis) ; Martial, 3, 31 ; 4, 37 ; 5, 13 ; 6, 5 ; 8, 37 ; 9, 104 ; 10, 14 et 18. Antonin le Pieux prête à intérêt, Hist. Aug., Vita PU, 2. Un propriétaire est, soit endetté, soit prêteur, Martial, 1, 86; Tacite, Ann., 14, 53 et 55. Autres références littéraires dans Pernice, «Parerga VIII, Ueber wirtschafiliche Voraussetzungen roemischen Rechtssaetze », Zeitschr. der Savigny- Stiftung, Roman. Abteilung, 19, 1898, p. 120-129. «Fundi, nomina debitorum», Digeste, XXXIII, 4, 2, 1, etc. ; « praedia eum… kalendario », x x x m , 7, 6, etc. En général, E. J. Jonkers, Economische en sociale toestanden in het romeinsche Rijk blijkende uit het Corpus Juris, Wageningen, 1933, définit la propriété foncière et le prêt à intérêt comme les deux formes normales d'investissement. — Notons que Rostovtzev n'a pratiquement pas utilisé le Digeste dans sa grande Storia economica.

page 239 note 3. Ici encore il faudrait citer des dizaines de témoignages pris dans le Digeste ; notons seulement Dig., XXXIII , 7, 25, 1 : « quidam cum in fundo figlinas haberet, figulorum opéra majore parte anni ad opus rusticum utebatur ».

page 240 note 2. Gordon, M. L., « The Freedman's Son in Municipal Life », Journal of Roman Studies, 21, 1931, p. 65.CrossRefGoogle Scholar Ajouter Ann. Epigr., 1929, p. 165, et 1930, p. 3.

page 241 note 1. C. I. L., IV, 117, programme électoral : « Cuspium Pansam aed., Fabius Eupor princeps libertinorum » ; Ginsburg, M., « Princeps libertinorum », Transact. and Proceed. Americ. Philol. Assoc, 65, 1934, p. 198.Google Scholar

page 241 note 2. Fhonton, p. 16, éd. Naber : res-domus-familia ; servus-cliens-amicus. Des trois premiers termes, rapprocher Tacite, Hist., 2, 78 : « quod paras, seu domum extruere, seu prolatare agros, sive ampliare servitia… ».

page 241 note 3. Clientes habui multos, C. I. L., VI, 21975.

page 241 note 4. Sur les implications sociales des jeux du cirque sous le Haut-Empire, Goos-Sens, R., « Note sur les factions du cirque à Rome », Byzantion, 14, 1939, p. 205.Google Scholar

page 242 note 1. Sur la valeur de la formule ob honorent, voir Karthago, 9, 1958, p. 93.

page 242 note 2. D'où l'ironie de saveur populaire que manie Martial à l'égard de petites gens ou d'affranchis qui s'avisent de donner des jeux : 3, 59 ; 3, 16 ; Juvénal, 3, 36.

page 244 note 1. Epitaphe de Ninnia Q. f. Primilla, sacerdos Cereria (donc membre de l'élite municipale) : « sum libertinis ego nata parentibus ambis, pauperibus censu, moribus ingenuis… », C. I. L., IX, 3358.

page 244 note 2. Stace, Silves, 3, 3, 45.

page 245 note 1. Critique de la Raison dialectique, t. I, p. 65 ; cf. p. 66 : « Tant qu'on n'aura pas étudié les structures d'avenir dans une société déterminée, on s'exposera nécessairement à ne rien comprendre au social ».

page 245 note 2. Frazibr, Fr., Bourgeoisie Noire, Paris, 1955 Google Scholar (” Recherches en sciences humaines », 7), passim.

page 245 note 3. Voir le buste de l'affranchi C. Auruneeius Princeps, avec son anneau au petit doigt de la main gauche : F. Mayence, « Un buste d'affranchi romain», dans Mélanges Paul Thomas, p. 527.

page 246 note 1. On parle, dans ‘es textes, des « chevaliers de telle ou telle cité » (ce qu'on ne faisait pas pour les sénateurs, dont Vorigo est officiellement Rome) ; dans certaines cités les chevaliers du cru sont organisés en un corpus. Mais, d'un autre côté, Censorinus écrit ces lignes suggestives : « Tu tamen officiis promoveri municipalibus functus, honore sacerdotii in principibus civitatis tuae conspicuus, ordinis equestris dignitate gradum provincialium supergressus… » (De die notait, 15).

page 246 note 2. Pradel, P. M., L'Épargne et l'investissement, Paris, 1959, p. 60.Google Scholar