Published online by Cambridge University Press: 26 July 2017
La crise financière qui a affecté l'État romain pendant la Seconde Guerre Punique est suffisamment connue. Ettore Païs en a brossé, après d'autres, un tableau rapide et saisissant. Tenney Frank, d'autre part, a réuni, dans son Economie Survey, l'essentiel des sources, et ce choix de textes permet d'en suivre, dans ses grandes lignes, l'évolution. Surtout, les modernes sont d'accord pour insister sur les changements que la guerre, avec ses crises répétées de 216, 214, 209 av. J.-C, puis la victoire, créatrice de ressources, n'ont pas manqué de produire dans les finances et l'économie de Rome. Sans doute, l'histoire de cette crise présente encore bien des points obscurs. Notre source à peu près unique, en ce qui la concerne, est Tite-Live, et l'on sait les problèmes que pose l'utilisation scientifique de ce dernier.
1. Sur l'ensemble de ces questions, Gianelli, Roma nell'età délie guerre puniche Bologne, 1938 ; Grimal, P., Le siècle des Scipion, Paris, 1953 Google Scholar ; E. PAÏS, Storia interna di Roma… dalle guerre puniche alla rivoluzione graccana1931 ; sur les aspects politiques (et religieux) de la crise : H. Scullard, Roman Politics, 220-50 B.C.1951, p. 56-74 ; F. Cassola, I. Gruppi politici Romani nel III secolo A.C.Università degli Studi di Trieste, 1962, p. 50-56 ; 71-81 ; 110-119. On ne trouvera que peu de renseignements utiles dans Clerici, L., Economia e finanzia dei Romani, I, Bologne, 1943, parte VI, p. 407 Google Scholar sq.
2. Frank, Tenney, Roman Census Statistics from 225 B.C., Cl.Phil., 1924, p. 329; Economie survey of ancient Romevol. I, 1933, p. 76–97 Google Scholar.
3. Piganiol, A., Histoire de Rome, Clio, 1954, p. 102 Google Scholar.
1. Sur toutes ces questions, cf. J . Marquardt, L'organisation financière des Romains (tome Viii du Manuel des Ant. Rom.)p. 219 sq. ; Dict. des Ant.art. Argentarii (G. Humbebt) et xpotnEtai (Ch. LÉCrivain) ; A. Carettoni, t Banchieri e operazione bancarie », Civiltà Romanan° 3, Roma, 1933 ; M. Rostovtzef, Soc. and Ec. History of Hell. World1939, spec. pp. 208-210 ; 943-944 ; A. N. Andreades, History of Greek Public FinancesI, 1933, p. 180 (Sur les banques des cités et des temples) ; plus génralement, E. Ziebarth, « Hellenistische Banken » Zeit., Num.Xxxiv, 1924, p. 30 ; et art. zpa-iztÇitai R.E., VI, A2200 ; W. Westermann, « Trapezite Banking», .7. Ec. Hist.1931.
2. Tite-Live, XXIII, 21, 5-6.
3. T.-L., XXIII, 38, 12.
1. Cf., à ce sujet, L. Clekici, O. C , p . 157-231.
2. XXIII, 21, 7 : « E t Romae quoque, propter penuriam argenti, triumviri mensarii, rogatione M. Minucci tr. pi., facti L. Aemilius Papus, qui consul censorque fuerat, et M. Atilius Regulus, qui bis consul fuerat, et L. Scribonius Libo, qui t um t r . pi. erat. » Biioughton, Cf., The Mag. of R.R., I, p. 252 Google Scholar ; G. Rotondi, Leges Publ.p. 252 ; cf. Mommsen, Droit Publ.IV, p. 355. Pour lui les mensarii (Vuiri ou Iii viri)sont des t magistrats chargés des prêts publics ». Mais il oublie de signaler que ces mensariine font pas seulement des opérations de prêt : nous les verrons, en 210, recevoir les contributions (emprunts) décidées par Laevinus. Mommsen. signale une opération similaire sous Tibère, lorsque, devant la crise économique en 33 ap. J . - C , eel .:-ci décide que le trésor prêtera de l'argent, sans intérêt, sur trois ans (Tacite, Ann.VI, 17).
3. Xxii, 60,4 : « alii nullam publiée impensam faciendam, nec prohibendos ex privato redimi : si quibus argentum in praesentia deesset, dandam ex aerario pecuniam mutuam » (avec des prises de gages et des cautions toutefois) ; le rachat des prisonniers est une forme courante de largitiopublique et privée, dans le monde hellénistique ; Lange (Rôm. AlterihumerII, p . 173 ; 693) pensait que ces « banquiers » étaient destinés à prêter aux particuliers en difficulté de l'argent public. L'interprétation de Mommsen est plus limitative.
4. Tite-Live, VII, 21,4. II faudrait étudier ce passage du point de vue du droit privé (aestimatio, aequum pretium); sur le problème des dettes au v° siècle. Cf. Denys, V, 69.
1. Sur la question de la remise des dettes (Xpewv ànoxoTir]), M. Rostovtzeff, S.B.H. H.W.III, p. 1367 ; Tarn, W., The Hellenistic Civilization, 2, p. 113 Google Scholar ; etc. ; Sur Aratos : Cic., De officiisII, 23 ; Plutarque, Arat.14,1 ; F. W. Walbank, Aratos of Sicyon (1933) ; Id.dans J.H.S.1956, p. 64.
2. Sur les finances des cités grecques, outre Busolt, Francotte, Andreades, of. pour l'Asie, Magie, D., Roman Rule in Asia Minor, (1950), II, p. 851 Google Scholar. A Milet : Inscr. MiletI, n° 147, 12 ; 145 ( = Syll.3577) ; à Cos : Arch. f. Religion WissX, p. 221 ; à Ilion : C.I.G.3599 ; à Cyzique : C.I.G.3679 ; à Lampsaque ; C.I.G. .1041 B ; à Temnos : CicÉRon, Pro Flacco44 ; à Ténos : I. G. XII, 5, 54, 4.
3. Par exemple, l'école fondée par Eudémos, Dittemberger, Syll.*577.
1. Le « papier » du créancier n'a pas à Rome, valeur exécutoire, comme le Chirographe grec. Toute dette, à la limite, peut exiger un recours en justice. L'usage du crédit, et la circulation des billets sont très limités. Sur ce point, cf. B. Cuq. Manuel des Inst. Jur. Rom.p. 637 (cession des créances).
2. Senatus decrevit ut, quo eo anno duplex tributum imperaretur, sîmplex confestim exigeretur…
3. J. Mabquardt, Inst. Financièresp. 219 ; Festus, p. 364 M., s.v. Tributum ex censu ;Festus signale précisément des exceptions à la levée de l'impôt d'après les seuls rôles du cens ; c'est le tributum in capitadont il cite des exemples, après le tumultus gallicusde 886 av. J.-C, et pendant la 2e Guerre Punique Sur l'exclusion des femmes et des enfants du cens, cf. Mommsen, Droit publicII, p. 358 ; 886.
4. Sur cette appartition des publicains dans l'histoire, cf. en dernier lieu H. Hux, The Iloman Middle Class…p. 50 sq. ; F. CassojA, gruppi politici…p. 71-89. Mais, pour la comparaison avec les institutions hellénistiques, pour l'étude juridique des sociétés, il faut encore recourir soit aux juristes, soit à M. Rostovtzef, « Geschichte der Staatspacht in der Romischen Kaiserzeit… » (Philologus, sup. IX3, 1902, p. 331-512).
1. Tite-Live, XXXIX, 19 : « ne invitus militaret, neve censoret (se. Aebutio) equum publicum adsignaret» ; les vacationesauxquelles fait ailleurs allusion Tite-Live (IV, 26 ; VII, 28 ; VIII, 20) sont simplement les exemptions générales accordées lorsqu'on n'a pas besoin de faire une levée complète ; sur la vacatiocomme récompense collective (aux colonies maritimes), T.-L., XXXVI, 8 ; comme récompense judiciaire, elle apparaît dans la loi Repetundarumde 123 av. J.-C, C.I.L.I, 2 , 583, P. 77 (84).
2. Cf. essentiellement Suolahti, J., The Junior officers of the Roman Artny, Helsinki, 1955, p. 21 Google Scholar sq.
3. Les risques habituels aux contrats passés par les publicains ne sont pas à la charge de l'État : c'est pourquoi les sociétés, lorsque des événements imprévus vieiment diminuer leurs bénéfices, réclament, illégalement d'ailleurs, un nouveau contrat : par exemple, en 184 av. J.-C., lors de la censure de Caton (T.-L., XXXIX, 44). C'est là toute l'affaire des sociétés de 61 av. J . - C , qui détermina l'opposition de Caton d'Utique, et la rupture de la « concordia ordinum » élaborée par Cicéron. Sur l'assurance mari time (vauTixov SâvEiov), cf. en général E. Cuq, ftlan. Inst. Jur.II, p. 89-93 ; Stan. Podzien, Lex Bhodia de JactuVarsovie, 1961 ; M. Rostovtzef, S.E.H.H.W.II, pp. 688- 689 ; Plutarque, Cato Maior21,9. Le prêt à la grosse est un crédit ouvert par un banquier à un armateur. En cas de succès, l'armateur rend une somme plus importante que la somme prêtée ; en cas de perte, il garde l'argent qui ainsi « garantit » sa cargaison. Ici, l'État demande lui-même un crédit aux publicains ; ceux-ci, en échange, demandent à bénéficier de l'assurance maritime. Ce n'est pas sans arrière pensée : il y aura, l'an d'après, une grave affaire de fraude et de faux naufrage (T.-L., XXV, 3 sq.).
1. Tite-Live, XXIV, 11,7-9.
2. Sur ces questions, cf. H. Francotte, Les finances des cités grecques1911 ; A. AndkÉAdes, A history of greek Public Finances(trad., Cambridge, Mass., 1933).
3. Sur la Triérarchie en Egypte, cf. Cl. PRÉAux, l'Economie Royale des Lagides p. 294. (Le cas d'Halicarnasse, qui désigne le nommé Xanthippe pour cette charge. L'exemple est intéressant pour le détail des opérations de crédit : cf. infra.)Sur la Triérarchie à Rhodes, M. Rostovtzef, S.E.H.H.W.II, p. 689 ; IV, p. 1487 (références).
4. Tite-Live, I, 43, 9 ; CicÉKon, De Rep.II, 20,36 ; P I U T . , Cam.2 ; Festus, s.v. Pararium aes.
1. Sur la pignoris capioGaius, IV, 27 ; Festus, p. 371 M. ; Fseudo-Asconius, p. 103, Or. ; Festus, S.V. pararium, aes; cf. Cuq, O.Cp. 843.
2. Tite-Livk, V, 7,5. Cf. Le commentaire de J . Bayet, p. 123 de son édition (Ies 3?elles-Lettres).
3. « … u t non eques, non centurio stipendium acciperent, mercenariumque incre pantes vocarent qui accipisset. » Sur ce point, nous nous permettons de renvoyer à une communication que nous avons faite à la Soc. des Et. Lut.le 15 mai 19G2, sur « Concordia ordinum etôjjtôvoia ».
1. T.-L., XXIV, 18 … « u t omnia perinde agerent, ac si pecunia in aerario esset ».
2. t Cum haec inclinatio animorum plebis ad sustinendam inopiom aerarii fieret pecuniae quoque pupillares primo, deinde viduarum coeptae conferri j nusquam eas tutius sanctiusque deponere credentibus qui deferebant quam in publics flde. »
2. Mommsen, D.P.IV, p. 355.
1. Cf. Forcellini-DE Vitt, Lexicon, s.v.; CicÉRON, Attic.XII, 51 (Fore11, sic.) ;cf. aussi Att.4,18 : « Haec pactio non verbis, sed nominibus et perscriptionibus facta est.
2. Att.16, 2 : t De Publilio, quod perscribi oportet, moram non puto esse faciendam : sed, cum videas quantum de jure nostro discesserimus, qui de residuis CCC HS CC praesentia solverimus, reliqua perscribamus… »
3. Cf. Liddle-Scott, s.v. :: «Payment by draft » ; « payment by order of bank » ; cf. Syll.3742, 1. 52 (inscr. d'Ephèse de 86 av. J.-C. Il s'agit de l'abolition générale de toutes les dettes au moment de la Libération de la ville après l'occupation par Mithridate ; cf. Dareste-Haussoulier, Inscr. Jur. Gr.22, IV. La figure parmi les différentes sortes de contrats abolis ; B.G.V.281,15 ; Polybk, XXXI, 27,7 ; Pap. Tebt.121,3. Cf. infra.
4. I.G.XI (2), 287, A, 1. 135… MMMXXL1HHHHIIIICT
5. Dareste-Haussoulier, Inscr, Jur. Gr.14, 1. 87 ; 169 (entre 223 et 170 av. J.-C.) Cf. le commentaire, p. 302.
1. Cf. Claire PRÉAux, L'Ecoti. Roy. des Lagidesp. 200-291 ; les textes proviennent essentiellement des Revenue Laws; cf. Wilcken, Chrestomathien° 181 ; F . Preisigke, Girowesen im griechischen Aegypten(1912) ; F. Heichelheim, art. Monopole, R.E. ; sur le virement, cf. Pap. Cairo-Zenon59 297.
2. S.I.G.'577 (Eudèmos de Milet) — pour Halicarnasse, Cf. PKÉAux, O.Cp. 294 ; Pap. Cairo- Zenon59 030 ; cf. aussi à Milet, Insc. Mit.I, 147, 12..
1. Pro Flacco44 : « Et, quum illam pecuniam nominatim Flacco datam référant, majorem etiam aliam quum huic iidem datent, in aedem sacram reficiendam se perscripsisse dicunt… » ; sur l'affaire, cf. D. E. Magie, Roman Rule…ch. XVI, p. 379-381 ; 1242-1244.
2. Sur l'expression emptum paratumTER., Adel.477 ;
1. C i c , AU,., 12,19, 1, etc… ; sur le tributumFestus, tributum ex censup. 364 M.
2. CicÉRon, De Hep.II, 20,36 : « atque etiam Corinthios video publiais equis adsignandis et alendis orborum et viduarum tributis fuisse quondam diligenter.
3. Gaius, Inst.IV, 2,7.
4. Varron, De L.-L.VIII, 71.
5. En effet, la phrase est encadrée entre 2 phrases qui commencent par : née potuit… (mutare nomina)et : sed tamen…; or, ce mouvement stylistique, qui concerne Tarquin l'Ancien, se retrouve exactement chez Tite-Live, I, 36,9 : neque… mutami… tantum…et il n'y est pas question de Vaes équestre.
6. Sur cette question extrêmement controversée, cf. notre article, la « Réforme des Comices de 179 av. J.-C. », Rev. Hist. Droit1961, p. 342.
7. Plutarque, Cam.2.
8. Sur ce texte, cf. l'édition de B. Van Groningen, Aristote, le Second livre de l'Economique(1933) ; M. Rostovtzef, S.E.H.H.W.I, p. 440, etc. ; cf. aussi AndrÉADÉS, A Ilistory of greek Publ. Financesp. 83 sq.
1. Œcon.II, 20,6 : cf. aussi I I , 20, 3 ; I I , 19 :
1. T.-L., XXVI, 35 ; 80.
1. T.-L., XXIX, 16.
1. T.-L., XXXI, 13, 5-9.
1. T.-L., XXVII, 10.
2. Sur cette question, voir en dernier lieu Rudi ÏHomsen, Early Roman Coinage (Copenhague), I (The Evidence)(1958), I I et I I I , (1962) ; du même, «The chronology of Èarly Roman Coinage reconsidered », Actes du Congrès Int. de Num., 1953(1957), p. 193 sq., qui renvoie à l'immense bibliographie précédente.
1. M. L E Roy, « Les étapes de la réduction du poids des monnaies de bronze de la République Romaine », Actes du Congrès Int…p. 181.
2. Pline, N.H.XXXIII, 47.
3. Festus, S.V. sextantarii.p. 347 M.
4. Cf. la mise au point de A. Piganiol, Hist. Rom.4, (Clio), p. 87 ; p. 534. Les Italiens (Laurenzina Cesano, Laura Breglia, Attilio Stazio) sont, en général, partisans de la chronologie haute.
5. Chronologie admise et reprise dans A. Sydeniiam, G. Haines, L. Fobbeii et C. Hehsh, The Coinage of the Roman RepublicLondres, 1952
6. R. Thomsen, O.CI I , p. 205 et suiv.
7. Cf. Erik SJÔQvist, Excavations at Morgantina… 1959, Preliminary Report IV, Am. Journ. of Arch.64, (1960), p. 125 ; du même, Hellenistic Médecine Bottles ibid.p. 76 : « The late chronology of thèse Roman silver issues, introduced by Mattingly and Robinson… seems strangely out of context with the gênerai picture of the stratum as given by terracottas. pottery and other coins… » ; cf. Attilio Stazio, « Nuovi argomenti per une vecchia teoria… », Annali delV Instituto Italiano di Numi 5-6 (1958-59), 1960, p. 344, qui, le premier, a vu l'importance de ces trouvailles pour notre propos ; du même, plus général, « Progressismo negli studi sulla piu antica monetazione romana », Ann. lst. liai. Num.1955, p. 233.
1. Sur cette trouvaille, cf. R. Ross-Hoixoway, « Half Coins of Hiéron I I in the monetary System in R. Sicily », Am. Num. Soc., Muséum notesIX, i960, p. 65-73 ; Laura Biieglia, « Morgantina : studi e problemi », Ann. Ist. It. Num.(1958-59), 1960, p. 336 ; sur les monnaies coupées, A. Tusa Cutroni, « SuUe monete dimezzate trovate a Solunto », KôkalosVI, 1960, p. 220.
2. Œcon.II, 20, 8.
3. F. Heicuelheim, « New light on currency and inflation in hellenistic and roman Times », Econ. Ilistoryfévr. 1935, p. 34 ; A. SegiiÉ, «The Ptolemaïc copper Inflation» J. Ph.63, 1942, p. 175.
4. T. Reekmans, « Monetary history and the Datina of Pt. papyry », Studia Helltnislika5, 1948, p. 15 ; « Economie and social repercutions of the ptolemaïc copper inflation » Chron. d'Egypte46, 1949, p. 324 ; « The Ptolemaïc copper inflation », 220-173, Studia Hellenisticu, 71951, p. 61.
2. F. Heicheliieim, « Ancient Priées t r e n i from Early First Millcnary to Ilcraclius I », Finanzar.'iiv1954-1955, p. 507 ; « Romisch Sozial-und-Wïrtsehafts Geschischte », Opéra MundiBerne, 1956, p. 412.
3. Mattingly, The Diana-Victary didrachms and the docadrachms of Arsinoe Num. Chron.1946, p. 63.
1. H. Boren, « Numismatic light in the Gracchan erisis » A.J.Ph.19, 58, p. 140 ; The urban side of the Gracchan économie erisis », Am. Hist. Rev.63 (1957-8). p. 890.