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Revenus Paysans et Rapports Sociaux en Grèce au XIXe Siècle

Published online by Cambridge University Press:  26 July 2017

Petros Pizanias*
Affiliation:
Université Ionienne (Corfou)

Extract

Dans une économie marchande de type capitaliste, le prix de la force de travail est déterminé à son niveau inférieur par le pouvoir d'achat du travailleur. Ce prix est bien entendu différent de la valeur produite par celui-ci. La différence entre le prix de la force de travail et la valeur produite détermine la base économique des rapports d'exploitation. Le pouvoir d'achat des travailleurs n'est pas fonction d'un type abstrait de régime combinant calories et vitamines, mais des habitudes locales ou nationales historiquement déterminées. La reproduction naturelle du travailleur, quel que soit le niveau de vie considéré, dépend exclusivement ou en grande partie du pouvoir d'achat que lui confère son salaire journalier. Cela suppose sa dépendance par rapport au marché du travail où il vend sa force de travail et où se fixe le prix de celle-ci.

Summary

Summary

The author argues that presumed land-rent produced by commercial and selfconsumed holdings should be considered in relation to lending and taxes. One way to prove this point is with the example of wheat production. The formation of peasants' revenues is analyzed in relation to the peasant family, the basic social unit of production. By analyzing the spécifie activities done by each family member, the author indicates social divisions in terms of gender and age. Lastly, he examines possible additional revenues (e.g. daily wages), viewed in relation to howfree time was disposed of, and to the absence of stable, ongoing relations between peasant familles and developing city markets. The mechanism that appears in these social relations is one detaching the surplus of agricultural production from commercial capital, as well as the organization that allowed peasant familles to resist the pressure ofthis capital through lending

Type
Le Travail et les Rapports Sociaux
Copyright
Copyright © École des hautes études en sciences sociales Paris 1995

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References

Notes

1. La répartition en 1861 de la population active par activités semble être quelque peu éloignée de la réalité. Cependant, si nous multiplions par deux le nombre de ceux qui figurent comme agriculteurs et propriétaires fonciers en considérant leurs femmes comme actives, en augmentant de façon correspondante la population active, alors les agriculteurs représentent 55 °/o et les propriétaires fonciers 6 % de cette population. Il faut souligner que les propriétaires fonciers contrôlaient une partie très limitée de la terre cultivable. Cf. Mansolas, A., Renseignements démographiques sur la Grèce, Athènes, 1867, p. 17.Google Scholar

2. Panayotopoulos, V., « La révolution industrielle et la Grèce, 1832-1871 », dans Modernisation et révolution industrielle dans les Balkans au XIXe siècle, ouvrage collectif, Athènes, 1980, pp. 224228.Google Scholar Voir également S. A. Spiliotakis, Statistique de l'Agriculture, Athènes, 1864, p. xn ; I. A. Soutsos, « Au sujet du développement de l'économie en Grèce de 1833 jusqu'à 1860 », dans le journal O Aion (le Siècle), Athènes, 11-15-18 mars 1861 ; et Cheston, C., La Grèce en 1887 (traduit de l'anglais), Athènes, 1887, p. 32.Google Scholar Bien entendu, il ne faut pas nous figurer des propriétaires fonciers avec de grandes exploitations. S. A. Spiliotakis (op. cit., p. xn) établit la limite générale des grandes propriétés à 200 arpents, et considère comme rare et exceptionnel tout ce qui va au-delà. Lui-même caractérise comme propriété moyenne une étendue de 80 arpents (idem, p. xxvn).

3. S. A. Spiliotakis, op. cit., p. XIII.

4. Gritsopoulos, E., « L'histoire de la statistique agricole en Grèce », dans Études Statistiques 1821-1971, Athènes, 1972, p. 226.Google Scholar

5. Les tailles moyennes des petites exploitations que donne Spiliotakis pour 1860 semblent confirmées par une recherche effectuée sur la base d'un échantillon dans la série Prêts remboursés des Archives Historiques de la Banque Nationale de Grèce, où sont signalées des terres agricoles hypothéquées.

6. En 1860, on compte, par famille, 1,5 boeuf s-vaches, 0,2 mulets, 0,4 ânes et 0,45 chevaux. Ces animaux sont répartis dans les mêmes proportions pour chaque espèce et dans chaque province. Cf. A. Mansolas, op. cit., pp. 50 et 92-94.

7. Cf. Sidéris, A. D., L'évolution historique de notre fiscalité agricole, Athènes, 1931,Google Scholar Sotiropoulos, S., Thèse sur la fiscalité foncière en Grèce, Athènes, 1861,Google Scholar et S. A. Spiliotakis, op. cit., p. xxvii..

8. Sur le rapport coût de transport-prix, cf. Soutsos, I. A., Essai sur des réformes économiques, Athènes, 1863, pp. 121123.Google Scholar

9. Archives Générales de l'État (AGE), Ministère de l'Intérieur, Commerce, « Résumé des rapports des Conseils Agricoles », dossier 260, 1853. Les conseils se réfèrent à onze régions de l'ancienne Grèce, et pas toujours aux plus pauvres : Attique, Béotie, Eubée, Cyclades, Messénie, Arcadie, Argolide, Laconie, Corinthie, Achaïe, Élide. Les références à l'usure sont nombreuses et variées, et bien qu'elles ne fournissent pas toujours des éléments concrets, révèlent l'étendue du phénomène que nous supposons lié au morcellement de la terre cultivée. Les plus remarquables pour leur fiabilité sont : Lettres de I. G. Eynard à G. Stayros (Lettre de 1843), Athènes, 1923, pp. 102-103 ; Circulaire du Ministère de l'Intérieur n° 81, «Au sujet de la situation de l'agriculture », 1851, dans Circulaires, Prescriptions, Instructions. Décrets du ministère de l'Intérieur, 1845-1862 ; S. A. Spiliotakis, op. cit. (dans l'avant-propos daté de 1863, il s'adresse au ministre de l'Intérieur en ces termes : « …La fondation de Banques Agricoles, afin de mettre un terme à l'usure, le principal fléau dont a souffert et continue à souffrir jusqu'à maintenant l'Agriculture grecque… » ; également A. Mansolas, op. cit., p. 48 : « …Le Gouvernement… doit se porter au secours de l'agriculture… soumise au fléau d'une usure insupportable… ».

10. Pour le Crédit Agricole, cf. Kalaphatis, Th., « Politique bancaire et Crédit Agricole en Grèce, 1861-1901 », communication au IIe Colloque International d'Histoire, Économies Méditerranéennes, Équilibres et Intercommunications XIIIe-XIXe siècles, Athènes, 18-25 septembre 1983, pp. 395405,Google Scholar et P. Pizanias, « Rapports de prêt et domination économique. La fondation de la Banque Nationale de Grèce, 1841-1847 », op. cit., pp. 451-476.

11. Les Conseils Agricoles notent : « … Les produits, les propriétés des agriculteurs sont toujours une garantie suffisante ; et ceux-ci trouvent de l'argent avec des intérêts car ce sont ceux qui en possèdent et surtout les commerçants qui leur en donnent au moment où le besoin s'en fait sentir, en dévalorisant comme ils disent les produits à venir de l'année. Mais les intérêts et le mode de prêt même sont lourds et intolérables. Les intérêts atteignent souvent 30 et 40 %… », op. cit., p. 5. Et ailleurs : « … Les agriculteurs dévalorisent fréquemment leurs produits comme le vin, le blé, le miel, la cire, le fromage, le beurre, l'huile, ayant besoin de prêts en octobre ou en novembre pour acheter des boeufs de trait, lorsque ceux-ci sont trop épuisés pour servir encore, et pour payer parfois leurs impôts. En janvier et en février pour la nourriture des familles et le paiement des autres impôts », idem, p. 2. Pour la description d'un cas concret concernant les rapports entre un marchand local et une partie de la population d'un village, voir E. Bournova, « Le village et le marchand : le cas de Rapsani », dans Banquiers, usuriers et paysans, ouvrage collectif sous la direction de G. B. Dertilis, Paris 1988, pp. 105-117. Nous retrouvons aussi la logique du règlement du prix par le créditeur à la Banque Nationale de Grèce avec les estimations des prix des biens immobiliers auxquelles la banque, par le biais de ses experts mandatés, recourt avant d'accorder un prêt. Cependant, le niveau des prix des biens immobiliers accepté par la banque, bien qu'il soit toujours inférieur à celui proposé par le propriétaire qui les hypothèque, est plus près du niveau des prix des différents marchés. Et là où il n'existe pas de marché, la BNG contribue de façon déterminante à fixer le niveau supérieur des prix par les estimations qu'elle retient en définitive.

12. En ce qui concerne le prix sur le lieu de production, le problème se pose de savoir dans quelle mesure on peut discuter avec des conditions de prix d'un autre marché que celui de la ville. A notre avis, cela n'est pas possible, car aucun rapport de régulation de la valeur de la production par le marché n'y intervient. Cependant, nous conservons au prix ses fonctions de signifiant.

13. Conseils Agricoles, op. cit., pp. 1-15. Avec des informations plus importantes, il est probable que nous constaterions une correspondance entre le rendement des capitaux dans le prêt usuraire et leur rendement dans le cas de leur investissement dans l'achat de terre cultivable.

14. Conseils Agricoles, op. cit. ; voir également Smyrniadis, V., Au sujet de l'agriculture en Grèce et de la transformation du système fiscal, Kalamata, 1861, pp. 78.Google Scholar

15. Les obligations d'un locataire de terres en propriété d'État sont augmentées de 15 % par l'imposition courante, alors que celles du fermage de terres privées augmentent en fonction du rapport de moitié, du tiers, etc.

16. Pour la comparaison des produits de chaque province, se reporter aux tableaux de A. Mansolas, op. cit., pp. 58-59, 65, 70, 72-73, 75.

17. I. A. Soutsos, Essai sur des réformes économiques, op. cit. p. 93.

18. C'est ce que constate aussi, pour certaines catégories de petits cultivateurs, I. A. Soutsos, « Au sujet du développement de l'économie en Grèce de 1833 jusqu'à 1860 », op. cit.. Th. Kalaphatis, « Exploitations agricoles coopératives à Ayialia (1870-1886) », dans Historica 1, Athènes, 1983, pp. 175-192, relève un cas semblable, bien que particulier, qui concerne la culture du raisin sec.

19. Pour la période de la domination ottomane, voir Sp. Asdrachas, I., « L'économie grecque au XVIIIe siècle. Les mécanismes », dans Économie et société grecque aux XVIIIe et XIXe siècles, Athènes, 1982, pp. 2223.Google Scholar

20. Cf. S. Sotiropoulos, op. cit., pp. 4-6.

21. Cf. Kautsky, K., La question agraire, étude sur les tendances de l'agriculture moderne (traduction française), Paris, 1900;Google Scholar édition en fac-similé, Paris, 1979.

22. Sp. I. Asdrachas, « Rente foncière et monétarisation forcée des économies agricoles », Économie et société grecque…, op. cit., pp. 79-84, 143-144.

23. Clon, St., « La Grèce au point de vue naturel, ethnologique, antropologique, démographique et médical ». Extrait du Dictionnaire Encyclopédique des Sciences Médicales, Paris, 1884, pp. 481484.Google Scholar

24. St. CLON, op. cit., pp. 484-485.

25. St. CLON, op. cit., pp. 479-481. Des informations sur le travail de la famille paysanne en vue de l'autoconsommation sont fournies également par Thiersch, Fr., De l'état actuel de la Grèce et des moyens d'arriver à sa restauration, Leipzig, 1833, p. 333 Google Scholar, et traduction grecque de Spilios, A., La Grèce de Capodistrias, Athènes, 1972, t. I, pp. 290298.Google Scholar

26. S. Sotiropoulos, op. cit., pp. 10-12.

27. Idem, pp. 21-22.

28. I. A. Soutsos, « Au sujet du développement… », op. cit.

29. Cf. Maurer, G. L., Le peuple grec, Heidelberg, 1833,Google Scholar traduction grecque, Athènes, 1976, pp. 146-260.

30. St. CLON, op. cit., p. 482.

31. Sur cette question, voir à titre indicatif : P. Laslett, « La famille et le ménage : approches historiques », Annales ESC, n° 4-5, juillet-octobre 1972, pp. 847-872 ; Barthez, A., Famille, travail et agriculture, Paris, 1982;Google Scholar Delphy, Ch., « Agriculture et travail domestique : la réponse de la bergère à Engels », Nouvelles Questions Féministes, n° 5, 1983, pp. 317;Google Scholar Vernier, B., « Émigration et dérèglement du marché matrimonial », Actes de la Recherche en Sciences Sociales, n° 15, juin 1977, pp. 3158,Google Scholar et « La circulation des biens de la main-d'oeuvre et des prénoms à Karpathos : du bon usage des parents et de la parenté », idem, n° 31, janvier 1980, pp. 63- 87.

32. Un exemple caractéristique est la façon dont sont rémunérées les jeunes paysannes qui font office de bonnes dans les familles bourgeoises. On leur assure logement, habillement et nourriture et, dans le cas où elles se marient, une dot. Autrement dit, elles coûtent à leur nouveau maître ce qu'elles coûteraient à leur père si elles étaient restées avec lui au village. Cf. L. Garnett, Balkan Home-Life, Londres, 1917, cité par N., Scoutéri-Didaskalou, « La dot ou de la vie de chasse des Néo-hellènes », O Politis, Vepartie, n° 55, novembre 1982, p. 44.Google Scholar

33. Pour les travaux, voir surtout : A.G.E., Ministère de l'Intérieur, VIII. Construction de villes et de villages, dossiers 225-242 ; pour une description détaillée des travaux accomplis : (A. G. Kountouriotis), Rapport à sa Majesté le Roi par le Ministère de l'Intérieur (1856-1859). Les économistes et en général les intellectuels du xixe siècle, à part quelques rares exceptions, se livrent dans une « fuite en avant » à la généralisation théorique des problèmes qui pourraient surgir dans la société grecque si elle était industriellement développée. Ainsi, leurs matériaux empiriques se réfèrent et naturellement proviennent de diverses autres sociétés, et non pas de la société grecque.

34. Voir Leconte, C., Étude économique de la Grèce, de sa position actuelle, de son avenir, Paris, 1847, p. 433;Google Scholar About, E., La Grèce contemporaine, Paris, 1855 Google Scholar (traduction grecque La Grèce de Othon, Athènes s.d., p. 102) ; et Tobazis, A., Les éléments productifs dans l'agriculture grecque, Leipzig, 1971, p. 37.Google Scholar

35. Pour les salaires journaliers, cf. A. Mansolas, op. cit., p. 55. Pour les salaires mensuels, Pizanias, P., Salaires et revenus en Grèce, 1842-1923. L'exemple des employés de la Banque nationale de Grèce, Athènes, 1985, p. 301.Google Scholar

36. Th. Kalaphatis, « Exploitations coopératives… », op. cit., p. 184.

37. Pour la décennie 1836-1845, certaines informations nous sont fournies par les comptes de la construction du Palais : A.G.E., Construction du Palais, dossiers 247-268 et 300-301. Pour les années 1866-1868, cf. A.H./BNG, série Dépenses, dossier 9 (informations sur le Pirée). Enfin, pour le milieu de la décennie de 1880, cf. C. Cheston, op. cit., pp. 34-35, 40.

38. A la même constatation parvient Tsoukalas, C., « L'évolution des salaires journaliers dans la Grèce du xixe siècle. Une première approche d'un problème ouvert », O Politis, nc 31, 1979, p. 28.Google Scholar

39. L'estimation du pouvoir d'achat du salaire journalier commence à acquérir une signification historique avec l'apparition des ouvriers industriels. Par exemple, le cas des jeunes filles qui travaillent pour se constituer une dot. Cf. Nora Skoutéri-Didaskalou, « La dot… », 3e partie, Politis, n° 57-58, janvier-février 1983, p. 48. 40. Cf. S. A. Spiliotakis, op. cit., p. xxv, n° 88-95 ; St. Clon, op. cit., pp. 370-387 ; et Lovkofovlos, D., L'Agriculture de Roumélie, Athènes, 1938, pp. 163173, 179-193,240-254.Google Scholar

41. Cf. S. A. Spiliotakis, op. cit., p. xxv, et Th. Kalaphatis, op. cit., p. 184.

42. S. A. Spiliotakis, op. cit., pp. 18-32, 48-54.

43. Idem, pp. 88-95.

44. Idem, et D. Loukopoulos, op. cit., pp. 308-318, 322-330.

45. Le seuil supérieur des salaires journaliers moyens dans les quatre provinces s'établit en 1861 comme suit : Attique-Béotie 2,5 dr. pour le salaire masculin et 1,5 pour le salaire féminin, Achaïe-Élide 2,6 et 1,5 dr. respectivement, Eubée et Arcadie 2 et 1 dr. respectivement. Cf. S. A. Spioliotakis, op. cit., p. xxv, 87.

46. Comparer les données du tableau 1 avec celles du tableau 5.

47. Pour une activité analogue des capitaux avec le commerce pour le xvme siècle, cf. Sp. I. Asdrachas, « Mécanismes… », op. cit., pp. 23-24 et, du même auteur, « Stratégie des capitaux et fonctions bureaucratiques. Un cas de location de rente foncière en 1790 », dans son ouvrage Questions d'Histoire, Athènes, 1983, pp. 79-91.

48. P. Pizanias, « Rapports de prêt… », op. cit., pp. 459-460.

49. Bien entendu, dans l'industrie, la valorisation économique du temps est un critère déterminant dans les rapports de travail salarié. Cependant, l'annulation de la signification économique du temps qui prévaut dans la production agricole n'est pas remise en cause par les activités industrielles du capital car, depuis leur apparition en 1867 jusqu'à la fin du siècle, elles n'ont qu'un poids social très limité. Voir surtout Agriantoni, Christina, Les débuts de l'industrialisation en Grèce au XIXe siècle, Athènes, 1986, pp. 339350, 360-361.Google Scholar

50. Comparativement, cf. Takahashi, K. H., « La place de la révolution de Meiji dans l'histoire agraire du Japon », dans Dobb, M. et Sweezy, P. M., Du féodalisme au capitalisme : problèmes de la transition, Paris, 1977, t. 2, pp. 6572;Google Scholar également, Labrousse, E., Esquisse du mouvement de prix et de revenus en France au XVIIIe siècle, Paris, 1933 (réimpression Paris, 1984), t. 2, pp. 369-435.Google Scholar

51. Pour l'orientation du capital dans l'agriculture à partir du xvme siècle, cf. Panayotopoulos, V., « Le rôle spécifique de l'agriculture dans la formation des rapports villecampagne au xvrae siècle », O Politis, nc 7, Athènes, 1976, pp. 3036,Google Scholar publié à nouveau dans l'ouvrage collectif sous sa direction, Structure économique des pays balkaniques, Athènes, 1979 ; sur les rapports de prêt usuraire et l'appropriation de l'excédent agricole au xvme siècle, cf. Sp. I. Asdrachas, « Les mécanismes… », op. cit., p. 22.

52. Ce mécanisme est renforcé par la conjoncture extérieure favorable de demande de produits agricoles. Cf. V. Panayotopoulos, « La révolution industrielle… », op. cit., pp. 224-232. 53. Les phénomènes d'hyper-endettement commencent à prendre un caractère prononcé à partir du début du xxe siècle. Cf. Kostis, K., Économie agricole et banque agricole. Aperçus de l'économie grecque dans l'entre-deux-guerres, 1919-1928, Athènes, 1987, pp. 131139.Google Scholar

54. Pour la fin du xixe siècle, voir Christina Agriantoni, « Investissements des industriels et retard technologique », dans Banquiers, usuriers et paysans, op. cit., pp. 128-144 et, pour le xxe siècle, voir Riginos, M., Structure productive et salaires ouvriers en Grèce, 1909-1936, Athènes, 1987, pp. 7179.Google Scholar