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Published online by Cambridge University Press: 26 July 2017
1. Voir le florilège de textes édités par D. Kagan, The End of the Roman Empire. Décline or Transformation ?, Lexington (Mass.)- Toronto, D. C. Heath, 1962 et 1978 ; E. Patlagean, « Dans le miroir, A travers le miroir : un siècle de déclin du monde antique », dans Les études classiques aux XIXe et XXe siècles : leur place dans l'histoire des idées. Entretiens sur l'Antiquité Classique, XXVI, Genève, 1980, pp. 219-235.
2. E. R. Dodds expliquait ainsi l'évolution religieuse : Pagan and Christian in an Age of Anxiety, Cambridge, 1968, et je dois dire que, pour la Gaule, je reste sensible à cet Élément. P. Brown pense que l'angoisse ne suffit pas à expliquer que l'on investisse des êtres humains de tels pouvoirs. Au contraire, E. Bickerman recherchait des points de comparaison entre le souverain antique divinisé et les formes de culte du gouvernant, de Napoléon à Staline, « Consecratio », dans Le culte des souverains dans l'Empire romain. Entretiens sur l'Antiquité Classique, XIX, Genève, 1973.
3. Depuis la publication de l'ouvrage de P. Brown, Cl. Lepelley a publié ses recherches sur Les Cités de l'Afrique romaine au Bas- Empire, Paris, Études Augustiniennes, 1979, confirmant en Afrique le maintien de la richesse des classes supérieures et des financements d'édifices.
4. Paris, 1976, pp. 107-110.
5. De même P. Veyne, Le pain et le cirque, p. 110, rappelant un enseignement de L. Robert au sujet du monde hellénistique.
6. Encore P. Veyne, loc. cit. : « L'évergète considère les largesses dont il a seul l'initiative, comme un apparat qui lui permet de soutenir le rang qui est le sien parmi ses pairs, plutôt que comme le moyen de s'élever à un rang supérieur à celui de ses concurrents. »
7. Geffcken, J., Der Ausgang des griechishrômischen Heidentums, Heidelberg, 1929 Google Scholar, trad. angl. Maccormack, S. G., The Last Days of Greco-Roman Paganism, Amsterdam, 1978.Google Scholar
8. P. Brown indique que deux biographies de Pythagore, homme divin, apparaissent à la fin du ine siècle. Le succès de Pythagore, à cette Époque, n'est pas douteux, mais ce roman tardif, chez Porphyre et chez Jamblique, comme dans les parodies de Lucien ou de Philostrate, est la reconduction du modèle de l'Abaris d'Héraclide (ive siècle avant l'ère chrétienne), modèle repris dans des œuvres païennes, juives, chrétiennes, gnostiques entre la première moitié du icr siècle de l'ère chrétienne et la moitié du second. Lévy, L, La légende de Pythagore de Grèce en Palestine, Paris, 1927 Google Scholar, et Recherches sur les sources de la légende de Pythagore, Paris, 1927.
9. P. Brown, Making, pp. 80 et 96, et p. 63. Dans ce domaine ont paru depuis deux Études qui donnent des prolongements aux pages de P. Brown, D. DE Decker et G. Dupuis-Masay, « L’ “ Épiscopat “ de Constantin », Byzantion, 1980, pp. 118-157 et dans le même volume, B. Sailor-Rodgers, « Constantine's Pagan Vision », pp. 259-278.
10. Le saint constitue un maillon essentiel dans la chaîne qui relie les hommes à Dieu, P. Brown, Making, p. 13. Mais les catastrophes qui surviennent lorsque la mort du saint rompt ce chaînon ne sont pas nouvelles. Il en Était de même à la mort du pharaon ou du roi hellénistique : Cerfaux, L. et Tondriau, J., Un concurrent du Christianisme, le culte des souverains dans la civilisation gréco-romaine, Paris, 1957.Google Scholar
11. Brown, P., The Cuit of the Saints. Its Rise and Function in Latin Christianity, Chicago, 1981.Google Scholar Ces problèmes d'espace exigent une reconsidération des traductions coutumières. Ainsi, dans les Ethiopiques d'Héliodore, III, 16 (Brown, Making, p. 18), « êtres supérieurs » signifie réellement qu'ils sont en haut, et non, si l'on suit la traduction de P. Grimal, Romans grecs et latins, Paris, La Pléiade, p. 599, « puissances souveraines ».
12. Dans l'édition anglaise, ces notes contiennent des erreurs qui ne font heureusement guère obstacle à la découverte des sources ou ouvragescités. Elles seront corrigées dans l'édition française qui doit paraître aux Éditions Gallimard, Bibliothèque des Histoires. On y trouvera encore, outre la référence aux Éditions accompagnées de traductions françaises, les références aux Éditions des sources que ne donne pas toujours l'édition anglaise. Peter Brown a rédigé pour cette Édition des notes additionnelles et une préface qui Éclaire sa démarche et les sources de sa méthode anthropologique. Faut-il dire (il le faut), que lestitations grecques ont une accentuation aberrante ? La somme stupéfiante de sources exploitées pour cette Étude, et qui jusque-là n'avaient guère Été insérées dans les recherches sur ce thème, fera excuser le défaut de mise au point de cette présentation finale.