Published online by Cambridge University Press: 11 October 2017
Jusqu'ici, deux problèmes ont dominé les études étruscologiques. Le premier concerne l'origine de ce peupje, soudainement apparu à la fin du VIIIe siècle avant J.-C, en plein cœur de la péninsule italique. Le second reste posé par sa langue, rebelle à tous les efforts d'interprétation. En dépit d'innombrables écrits, l'accord n'est toujours pas fait sur la provenance de ce peuple singulier — et sa langue n'a pas livré son secret. D'où, chez de bons esprits, une défiance certaine à l'égard de ces études. C'est oublier le centre de l'étruscologie et son véritable programme : je veux dire l'étude de la civilisation du peuple toscan et de sa longue histoire.
Voir, à ce propos, mon article intitulé L'étruscologie : problèmes, méthodes et perspectives, paru dans la Revue Historique, t. CCVII, janv.-mars 1952, p. 1-14.
page 320 note 1. Ce livre est paru à Londres, en 1950, dans la collection The hundred years séries. .On trouvera un historique rapide mais pénétrant de l'archéologie dans le petit livre de Daux, G., Les étapes de l'archéologie, Paris, P. U. F., 2e éd., 1948 Google Scholar. Il faut naturellement se référer aux nombreux tomes parus depuis 1937 du Handbuch der Archéologie qui, fondé par W. Otto, prend place dans le Handbuch der klassischen Alterlumswissenschaft de I. Von Muller.
page 321 note 1. Cf. Merlin, A. et Poinssot, L., Cratères et candélabres de marbre trouvés en mer près de Mahdia, dans les Notes et Documents publiés par la Direction des Antiquités et des Arts de Tunisie, Tunis, 1930 Google Scholar.
page 321 note 2. Elle a été publiée par R. Lantier dans la Revue des Arts, 1951, p. 115.
page 321 note 3. Pour la Grèce, R. Demangel, Recherches sous-marines en Grèce, dans C. r. des séances de l'Acad. des Jnscr. et Belles Lettres, 1950, p. 322 et suiv.
page 322 note 1. M. G. Braemer a fait, le 14 février 1951, devant la Société des Antiquaires de France, une communication encore inédite, intitulée Le commerce du vin italien en Gaule au premier siècle avant J.-C, d'après les recherches sous-marines.
page 323 note 1. Hakden, M. en a publié un guide : Guide to an exhibition of air-photographs of archaeological sites (Ashmolean Muséum, Oxford, nov. 1948 Google Scholar-févr. 1949).
page 323 note 2. Poidebard, A., Un grand port antique disparu, Tyr, recherches aériennes et sous-marines(Public, du Haut Commissariat de la République Française en Syrie et au Liban, Biblioth. arch. et hist., t. Xxix), 1 vol. de texte et un de planches, Paris, 1935 Google Scholar; A. Poidebard et Lauffray, J., Sidon, aménagements antiques du port de Saïda (Public, du Ministère des Travaux Publics de la République libanaise), Beyrouth, 1951 Google Scholar.
page 323 note 3. Cf. Baradez, J., Fossatum Àjricee, Recherches aériennes sur l'organisation des confins sahariens à l'époque romaine(Publ. du Gouvernement Général de l'Algérie), Alger, 1949 Google Scholar.
page 323 note 4. Cf. Bradford, John, Etruria from the air, dans Antiquity, t. XXI, 1947, p. 74 Google Scholar et suiv.
page 324 note 1. Leroi-Gourhan, A., Les fouilles préhistoriques (Technique et méthodes), avec un appendice de M“e A. Laming, Paris, 1950 Google Scholar.
page 324 note 2. La mise au point d'une méthode de stratigraphie comparée permet à présent de retracer la chronologie de l'occupation de vastes régions. Cf. Claude Schaeffer, F. A., Stratigraphie comparée et chronologie de l'Asie occidentale (IIIe et IIe millénaires), t. I, Londres, 1948 Google Scholar.
page 324 note 3. Hatt, J.-J., Le bon travail. Pour connaître le passé des villes gallo-romaines. La méthode stratigraphique des fouilles (résultats obtenus à Strasbourg), dans Revue archéol. de l'Est e’ du Centre-Est, t. II, 1951, p. 44 Google Scholar et suiv.
page 325 note 1. Cf. Puglisi, S. M., Gli abitatori primitivi del Palatino attraverso le testimonianze archeologiche e le nuove indagini stratigrafiche sul germalo, dans les Monumenti antichi dei Lincei, vol. XLI, Rome, 1951 Google Scholar. Des recherches stratigraphiques récentes sur le Forum lui même ont apporté des résultats concordants : Gjerstad, E., Scavi stratigrafici nel Foro Romano e problemi ad essi relativi, dans le Bulletino délia commissione arch. comunàle di Roma, vol. LXXIII (1949-1950), Rome, 1952 Google Scholar.
page 326 note 1. Que l'on se rappelle les magnifiques agrandissements des monnaies des Parisii que Mlle G. Fabhe a fait figurer dans une exposition tenue en juin 1950 à l'Hôtel de la Monnaie et dont le thème était L'Histoire de Paris depuis 2 000 ans. On en trouve des reproductions dans l'Album publié à cette occasion.
page 326 note 2. Un jeune chimiste italien, M. Augusti, étudie actuellement la composition des enduits et des couleurs des peintures pompéiennes et il semble déjà que les premiers résultats acquis portent à réviser nos idées sur les procédés techniques des peintres campaniens. Le même travail est à faire en ce qui concerne les fresques étrusques.
page 326 note 3. Cf. l'appendice de Mlle A. Laming dans le livre cité de A. Leroi-Gourhan, p. 47.
page 326 note 4. La restauration des portraits romano-égyptiens que possède le Louvre et l'étude scientifique qui en a été faite par le Laboratoire du Louvre sous la direction de Mme Hours ont permis tout récemment à M. Coche de la Ferté d'apporter des précisions nouvelles sur la technique des peintres anciens. Cf. son ouvrage Les portraits romano-égyptiens du Louvre. Contribution à l'étude de la peinture dans l'antiquité, Paris, 1952.
page 327 note 1. Le laboratoire du Musée du Louvre a organisé en mars et avril 1949, une intéressante exposition au Musée de l'Orangerie sur le thème : L'oeuvre d'art et les méthodes scientifiques.
page 327 note 2. Cf. par exemple, l'article de Ë. Salin et France-Lanord, A., Traditions et art mérovingiens, chap. IV, Travaux de laboratoire, dans Gallia, t. IV, 1946, p. 261 Google Scholar et suiv