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Brie, terre de passage

Published online by Cambridge University Press:  11 October 2017

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Opulente, riche en blé et en sucre, la Brie n'a guère fixé les hommes. Non seulement la densité de population y est faible pour un pays aussi productif, mais les hommes ne font qu'y passer. Le court séjour des nombreux migrants saisonniers du XIXe siècle s'est allongé pour les migrants polyannuels ou viagers d'aujourd'hui. Malgré l'évolution, il a conservé son caractère temporaire.

En Brie, la terre ne meurt pas : les hommes s'y relayent à la tâche. Toujours de véritables courants humains venus des horizons les plus divers se forment et se reforment. Les masses humaines s'écoulent régulièrement, plus ou moins denses selon les moments, mais le flot ne tarit pas.

Type
Essais
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1949

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References

page 159 note 1. Seine-et-Marne en 1946 : 58 hab, au km2 en comptant les villes et la zone de grande banlieue orientale de Paris.

page 159 note 2. Archives (Nationales — F 20 434 et F 20 436. — La thèse complémentaire de doctorat es lettre* die Georges Mauco, Les migrations ouvrières en France au début du XIXe siècle (Paris, 1932, 74 p.) est une analyse souvent superficielle de ces rapports.

page 160 note 1. Gaillard, CH., Les migrations temporaires dans les campagnes françaises (Paris, 1912), p. 72.Google Scholar

page 160 note 2. Voir particulièrement, Robert-Muller, C. et Allix, A., « Un type d'émigration alpine'; les colporteurs de l'Oisans », Revue de Géographie Alpine, 1923, p. 577634.CrossRefGoogle Scholar

page 161 note 1. Cf. Demangeon, Albert, La Picardie, Paris, Armand Colin, 1906 Google Scholar — et GAILLARD, o. c, p. 44.

page 161 note 2. de Félice, Cf., La Basse-Normandie (Paris, 1907), p. 511514.Google Scholar

page 162 note 1. Cf. Gaillabd, o. c, p. 46.

page 162 note 2. Cf. Baudrillart, Les populations rurales en France, t. I, p. 598-601 (Paris, 1888).

page 162 note 3. Cf. Blanchard, R., La Flandre (Paris, 1906), p. 507519 Google Scholar. — Voir aussi sur l'émigration belge : Ronse, ED., L'émigration saisonnière belge en France (Gand, 1913)Google Scholar ; G. Eylenbosch, « Les ouvriers belges en France » (Annuaire de la ligue démocratique belge, Gand. 1899, 20 p.) ; CH. De Ghunne, « Les ouvriers agricoles belges en France » (Reuue gén. agron. de Louvain, 1899, p. 127-133 et 145-167) ; E. Vliebergh et R. Uleus, « L'exode rural en Belgique » (Réf. sociale, 1er juin 1910, p. 695-703).

page 162 note 4. A. Hugues, Statistique du mouvement de population de Seine-et-Marne, 1800-1896 (Melun, 1897, 67 p.) ; d° pour la période 1896-1901 (Melun, 1902, 32 p.).

page 163 note 1. Cf. Abbé Denis, Histoire de l'Agriculture en Seine-et-Marne.

page 163 note 2. Statistique générale de la France, Résultats… du recensement de la Population en 1911, t. .1, 4e partie, Paris, Imp. Nle, 1917.

page 163 note 3. Cf. Brandin, « Une enquête démographique clans une commune rurale » (Réau, Seine-et-Marne), Réforme sociale, nov. 1898, p. 778-780.

page 163 note 4. Renseignements fournis directement (par un migrant nivernais venu travailler, puis s'établir en Brie au début du XIXe siècle.

page 164 note 1. Cf Gaillard, o. c., p. 70.

page 164 note 2. Cf. Hugues, o. c., p. 57 (recensement de 1897) et p 29 (celui de 1902).

page 164 note 3. Cf. Ministère de L'Agriculture, Statistique agricole de la France, annexe à l'enquête de 1929. Monographie agricole du département de Seine-et-Marne (1937, 268 p.). Particulièrement, p. 69, pour l'emiploi des Belges.

page 165 note 1. On signale néanmoins quelques cas, assez rares, de culture compromise par le manque de main-d'oeuvre. « Lorsque les bras manquent et que les défections ont lieu dans les équipes de bineurs, des pertes très importantes en résultent. Le fait se produisit en 1922. En prévision du manque de main-d'œuvre, un certain nombre de champs ne furent ipas ensemencés et d'autres, où se dessinaient les lignes de betteraves, furent culbutés, faute d'ouvriers pour réaliser les binages en temps opportun. » Cf. Mabéobai, « La culture de la betterave à sucre en Seine-et-Marne » (Bulletin de la Société d'études historiques et géographiques de la Région parisienne, mars 1930, p. 4-g).

page 166 note 1. Cf. H. Bunle, « L'agglomération parisienne et ses migrations alternantes en 1936 (Bull. stat. gén. de la France, t. XXVIII, faso. I, oct.-déc. 1938, p. 95-150). — En 1939, des habitants de Nangis, a 70 km. de Paris, allaient chaque jour travailler dans la capitale ou sa banlieue.