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1. Les cartes en couleurs des pages 250-251 déparent malheureusement le livre — sans que l'auteur y soit pour rien. Elles maintiennent les pires traditions des cartes scolaires et semblent dater de 1880 : couleurs brutales, aucune personnalité ni dans l'exécution ni dans la conception. D'où sortent-elles ? La carte des voies de communications est une stupeur : elle n'omet que l'avion 1 On croirait, à la regarder, qu'il n'y a pas moyen aujourd'hui d'aller de Rio à Belem autrement que par des cabotages aléatoires : mais on y va en quelques heures par avion (Rio, Bello Horizonte, Montes Claros, Carolina). De même qu'on va de Belem à Recife par S. Luiz, de Recife à Porto Alegre par Salvador, Vitoria, Rio, S. Paulo et Florianopolis — et de Belem à Quito par Santarem et Manaos. Des cartes comme celles-là sont désastreuses. Elles constituent, vis-à-vis d'hommes comme J. Gottmann et, éventuellement, plus tard, comme Pierre Gourou, une véritable trahison. — Rectifier la légende de la planche 45, Montevideo : ce qu'on voit « dans le fond » ce n'est pas « le port sur le Rio de la Plata » ; ce sont, exactement à l'inverse,vles plages sur l'Océan. Je reviens sur cette désastreuse carte des communications. L'avion est d'usage journalier ; 11 y a plusieurs compagnies à côté de la Panair : la Cruzeiro do Sul notamment, qui eut pour base l'ancienne compagnie allemande Condor. Et l'avion reste le seul moyen pratique d'aller, par exemple, de Rio à S. Paulo. Jean Gottmann le sait bien. Pourquoi son éditeur l'ignore-t-il ?