Hostname: page-component-78c5997874-dh8gc Total loading time: 0 Render date: 2024-11-10T06:39:46.998Z Has data issue: false hasContentIssue false

Une grande ordonnance domaniale de l'époque franque.

Review products

Une grande ordonnance domaniale de l'époque franque.

Published online by Cambridge University Press:  25 October 2017

Get access

Abstract

Image of the first page of this content. For PDF version, please use the ‘Save PDF’ preceeding this image.'
Type
Du Passé au Présent a Travers Livres et Revues
Copyright
Copyright © Les Éditions de l'EHESS 1931

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

References

page 460 note 1. Zur Entstehung des capitulare de villis. Kiel, sans mention d'éditeur, 1929 ; in-8°, 115 p. (In. Dissertation zur Erlangung der Doktorwürde).

page 460 note 2. La bibliographie de Mr Elsner présente quelques lacunes. Je n'y vois figurer ni l'excellent travail de Mr Taylor, Charles H. dans Revue belge de philologie et d'histoire, t. III, 1924 Google Scholar, ni aucun des articles que Mr Ernest Mayer, Mr Dopsch et moi-même avons publiés dans l'Anuario de Historia del Derecho Español, t. 1 , 1924 ; t. II, 1925 ; t. III, 1926, ni enlin celui de Mr Ernst Mayer dans Tijdschrift voor Rechtsgeschiedenis, 1926. La lecture d'un mémoire de Mr Lot, F. dans Revue belge de philologie et d'histoire, t. III, 1924 Google Scholar eût appris à Mr Elsner que le Treola de l'inventaire des biens royaux connu sous le nom de Brevium exempla n'est plus à identifier ; il s'agit probablement de Le Triez (Nord, commune de Chèreng.) Il est bien frappant que ces omissions portent toutes sur des périodiques étrangers à l'Allemagne. Le fait qu'un auteur aussi consciencieux n'a pu les éviter — qui de nous, d'ailleurs, n'en commet tous les jours de pareilles ? — montre, avec éclat, combien l'information scientifique internationale demeure chose difficile, et nous justifie de nous donner ici quelque mal pour la rendre plus aisée.

page 461 note 1. Je puis indiquer, je pense, sans indiscrétion, qu'une hypothèse analogue à celle de Mr Elsner avait été formulée autrefois dans ses conférences de Sorbonne par Mr Chr. Pfister, qui m'en avait fait part au moment où j'écrivais l'article que j'ai publié, en 1923, dans la Revue Historique, sur le capitulalre de villis. Bien entendu, l'originalité de Mr Elsner, qui ignorait certainement les vues proposées par Mr Pfister, n'en demeure pas moins entière, et je ne cite cette rencontre que parce qu'elle vient évidemment tout à l'appui de la thèse commune, — à laquelle, pas plus aujourd'hui qu'en 1923, je ne crois pouvoir me rallier.

page 462 note 1. Il n'y a pas contradiction entre les articles 55 et 44, qu'il faut évidemment lire dans cet ordre. A la vérité, le second, sous la forme où le présente l'unique manuscrit, est à peu près inintelligible ; mais il devient aisé à comprendre pour peu qu'on adopte l'ingénieuse et plausible correction de per en praeter proposée par Mr Elsner. L'article 55 dit : pour toutes les denrées trois états seront établis : 1° quantité envoyée ou destinée à la cour ; 2° quantité utilisée sur place ; 3° réserve : seul l'état n° 3 sera communiqué au roi. L'article 44 précise que pour une catégorie spéciale — vivres destinés au maigre, savon (la cire n'a été ajoutée que par une fâcheuse correction de Boretius) — les deux tiers du produit total de chaque terre devront être expédiés à la cour. Visiblement, les intendants, estimant que cette fixité de proportion les dispensait de fournir à l'administration centrale d'autres renseignements, négligeaient, assez souvent, de comprendre les denrées de cette sorte sur le « bref » des réserves, prescrit par l'article 55 ; l'article 44 les rappelle à l'ordre. Sans doute la cour, qui avait reçu les deux tiers, savait bien que ce qui était resté sur place représentait le dernier tiers. Mais comment déterminer quelle fraction, sur ce tiers, avait été utilisée, et laquelle mise de côté (ce que les deux articles appellent reliquum)? Seul le bref des réserves pouvait le dire. D'où la disposition, assez incorrectement rédigée, mais, dans son fond, très claire : « qu'ils ne négligent point de porter le reliquat sur le bref précédemment indiqué, car, outre les deux tiers [qui nous ont été livrés], nous voulons connaître la part du troisième tiers qui demeure en surplus » ( « quia praeter illas duas partes volumus cognoscere de illa tertia quae remansit »).

page 462 note 2. La organizacion de los dominios reales carolingios y las teorias de Dopsch dans Anuario de Hisloria del Derecho Español, 1926.

page 463 note 1. En revanche, je suis tout à fait d'accord avec Mr Elsner lorsqu'il s'efforce de montrer que l'ordonnance n'était pas faite pour les fonctionnaires d'ordre inférieur préposés à chaque villa en particulier. Visiblement elle s'adresse à des personnages d'un rang plus relevé et pourvus de responsabilités plus larges.

page 463 note 2. On notera en particulier, p. 96 et suiv., un très utile commentaire des Brevium Exempla.