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Renovation Intellectuelle et Problèmes Sociaux : La Bourgeoisie du Gard et l'Instruction au Début de la Monarchie de Juillet
Published online by Cambridge University Press: 25 October 2017
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La question, toujours importante, des rapports des problèmes sociaux et de l'instruction présente des aspects multiples. Elle se pose d'une façon toute particulière au début de la Monarchie de Juillet, à une époque où, en même temps que la bourgeoisie arrive au pouvoir, les premiers graves effets de la concentration capitaliste se font sentir en France, où tout un ensemble de préoccupations matérielles, passées au premier plan, élargissent et altèrent singulièrement le rôle attribué jusqu'alors à la lutte contre l'ignorance.
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- Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1934
References
page 20 note 1. Pouthas, , Guizot pendant la Restauration, Paris, 1925 Google Scholar ; — A. Gayot, Guizot et Madame de Gasparin dans Revue des deux mondes, 1er novembre 1931, p. 66 et suiv. ; — Guizot, , Mélanges biographiques et littéraires, Paris, 1868, p. 370–376 Google Scholar ; Mémoires, t. I, p. 367-370.
page 21 note 1. Sur les progrès de l'enseignement dans le Gard, cf. Courrier du Gard, 10 octobre 1831, 30 juillet et 7 août 1832 ; — E. Frossakd, Tableau pittoresque, scientifique et moral de Nîmes et de ses environs, Nîmes, 1835, t. II, p. 85, 99 et 139 ; — Nisard, D., Histoire et description de Nîmes, Paris, 1842 Google Scholar [d'après une enquête faite en 1833-1834], p. 116,119 et 185 ; — Pieyre, E., Histoire de la ville de Nîmes depuis 1830, Nîmes, 1886, t. I, p. 22 Google Scholar et 96-97.
page 21 note 2. Pouthas, ouv. cité, p. 436.
page 21 note 3. De très utile? indications à ce sujet dans A. Brun, La langue française en Provence de Louis XIV au Félibrige dans Mêm. Institut historique de Provence, mars 1927.
page 21 note 4. « La liberté n'est assurée et régulière que chez un peuple assez éclairé pour écouter en toute circonstance la voix de la raison » (Guizot, Mémoires, t. III, p. 345).
page 21 note 5. Arch. Du Gard, 6 M 204, 6 M 247 (nombreux rapports de police) ; — Vincens Saint-laurent et Beaumes, Topographie de la ville de Nîmes et de sa banlieue, Nîmes, 1802, p. 66 et 68 ; — Frossard, Tableau, t. II, p. 38, 40 et 211 ; — Nisard, ouv. cité, p. 73, 149 et 184-185.
page 22 note 1. Voir Nisard, ouv. cité, p. 116,119, 136-137 et 185 ; — Frossard, Tableau, t. I, p. 63 et 144 ; t. II, p. 99,134,139 et 168, et Événement de Nîmes depuis le 27 juillet jusqu'au 2 septembre 1830, Nîmes, 1830, p. 7 et 78-79.
page 22 note 2. Durand, H., Le règne de l'enfant, Paris, 1889, ch. VIII, p. 90–91.Google Scholar
page 22 note 3. Sur les enfants dans le Gard : Arch. Du Gard, 6 M 245, 6 M 271 (rapports de police), 14 M 102 (rapports de la Chambre de Commerce) ; — Journal Du Gard, Statistiques mensuelles et passim ; — Vincens Saint-laurent, Ouv. cité, p. 52, 67, 106,118,123,125,128-129,137, 242, 278, 491-493 et 504 ; — Frossard, Tableau, t. II, p. 132 et 170 ;— Nisard, ouv. cité, p. 87,114,131,149,165 et 168-169 ;—Madame PÉ- RIÉ (Vve Simon Candeille), Première lettre sur Nîmes dans Annales de la littérature chrétienne, livraison 353, 25 juillet 1827 ; — Roisselet De Sauclières, Réfutation de la brochure de M. Frossard, Pasteur, Nîmes, 1836, n. 14-16 ; — Rivoire, H., Statistique du département du Gard, Nîmes, 1842 Google Scholar, t. II, p. 48 et suiv. — Consulter aussi : Villermé, H., Tableau de l'état physique et moral des ouvriers employés dans les manufactures, Paris, 1840 Google Scholar (pour le Gard, t. I, p. 407 et suiv.) ; — Ducpetiaux, E., De la condition physique et morale des jeunes ouvriers et des moyens de l'améliorer, Bruxelles, 1843, 2 vol.Google Scholar ; — Reybaud, E., Étude sur le régime des manufactures, Paris, 1859 Google Scholar ; — Laliemand, L., La question des enfants abandonnés et délaissés au XIXe siècle, Paris, 1885.Google Scholar
page 23 note 1. Une grève des ouvriers imprimeurs d'étoffes est provoquée en 1833 par la question des apprentis.
page 23 note 2. Mérimée constate ce vieillissement précoce à Paris en 1829 en visitant le comité des asiles pour l'enfance ; cf. M. Parturier, Précisions sur Mérimée. Lettres de Mérimée à Sophie Duvaucel dans Revue de Paris, 1er septembre 1932, p. 69.
page 24 note 1. Enl833,surl 100 détenus de la Maison centrale de Nîmes, 100 ont moins de 16 ans ; en 1833, sur 1 235, 27 (Nisard, Ouv. cité, p. 165 et 168). Cf. Frossard, Tableau, t. II, p. 132.
page 24 note 2. Cf. Arch. Du Gard, 6 M 145-146 (rapports de police pour 1830) ; 6 M 273 (rapports des sous-préfets et maires, 1830-1831) ; 6 M 271 (registre du commissaire central du Gard, 1831), 6 M 218, 247 (correspondance et rapports du préfet, police secrète, 1832) ; — Frossard, Événemens, p. 80; Tableau, t. II, p. 64;— Nisard, ouv. cit., p. 119 ; — CH. Durand, , L'abbé Bonhomme, Doctrinaire de Saint-Charles, Nîmes, 1914, p. 72.Google Scholar — La jeunesse bourgeoise est aussi turbulente : pour la Restauration, nombreux documents dans l'ouvrage du garnier, Chanoine, Mgr Frayssinous, Paris, 1925, p. 46 Google Scholar, 83, 246-291 et 328-356 (sans oublier Les confessions d'un enfant du siècle) ; — pour le début de la Monarchie de Juillet, voir Challemel, A., Souvenirs d'un hugolâtre. La génération de 1830, Paris, 1885, p. 1–22.Google Scholar A Nîmes même en 1832, des incidents au Lycée de Nîmes attirent l'attention de Guizot (lettre au préfet du Gard, 28 octobre 1832, Arch. Du Gard, 6 M 218).
page 24 note 3. On connaît la vieille chanson carliste : « Si Henri Cin venio deman…, i anaren louti, i anaren touti, ameneren nousti. s. éjan, nostra journada sera pagada, coumo si travaierian… » (Si Henri Cinq venait demain, nous y irions tous, nous y amènerions nos enfants, notre journée serait payée comme si nous avions travaillé).
page 25 note 1. Les protestants riches.
page 25 note 2. 26 novembre, 3 décembre 1831.
page 26 note 1. C'est la pensée même de Guizot : « L'instruction primaire est une des garanties d'ordre et de stabilité sociales ». Guizot ajoute que cette idée d'une « mission sociale » doit consoler l'instituteur d'être mal vu et mal payé (Mémoires, t. III, p. 14, 56-57, 67 et 343-345.
page 26 note 2. Abch. Du Gard, 6 M 146-147, 208, 229, 271 et 273 ; — Frossard, Tableau, t. I, p. 149, et Supplément au t. I, p. 19, t. II, p. 147. L'exemple des Vaunajeols montre qu'une population aisée n'est pas toujours, comme on le croit volontiers, une population cultivée. Frossard (t. I, p. 105) déplore encore le dédain de la culture affiché dans les Cévennes par les jeunes gens riches de Lasalle.
page 27 note 1. Arch. Du Gard, mêmes sources. Roisselet De Sauclières se fait l'écho des accusations portées contre la bourgeoisie calviniste (Réfutation de la brochure de M. Frossard et Histoire du Protestantisme en France et particulièrement à Nîmes et en Bas-Languedoc, Nîmes, 1836, t. IV). — « Plus connus, les protestants seront moins craints », disent déjà les pasteurs en juin 1789 : lettre du Consistoire de Toulouse au Consistoire de Nîmes (Archives Du Consistoire De Nîmes, C 14). Cf. un intéressant manuscrit de Coquerel, Recherches sur quelques causes des divisions religieuses à Nimes de Louis XIV à 1815 (BlBL. De La Soc. D'HlST. Du Protestantisme, His. 350) ; — de Peret, Lauze, Éclaircissemens historiques en réponse aux calomnies dont les protestants du Gard sont l'objet, Paris, 1818, 5 vol.Google Scholar
page 27 note 2. Arch. Du Gard, mêmes sources ; — Courrier du Gard, 25 mai et surtout 17 avril 1832 : Illusions des ennemis de la Révolution de Juillet ; — S. Posener, La Révolution de Juillet et le département du Gard dans Mercure de France, t. CCXXI, 1er août 1930, p. 617 et suiv. ; et A. Crémieux, Paris, F. Alcan, 1933, t. I.
page 27 note 3. Ce prophétisme est très net dans Roisselet De Sauclières, ouv. cité, t. I, p. xxi et 169-17fl, t. II, p. XLIII. Certains prêtres répandent parmi le peuple, comme en 1793 et en 1814 , l'idée que Dieu châtiera la France en faisant détruire de fond en comble par les Alliés » la capitale de la rébellion et de l'impiété : Paris ».
page 28 note 1. En l'honneur de Charles X. De même les carlistes, en l'honneur de Henri V, frappent cinq fois dans les mains pour se reconnaître ou se rallier.
page 28 note 2. Arch. Du Gard, sources indiquées et 1 M 83 (dossiers de dénonciations), 6 M 218 (correspond, du préfet et du ministère de l'Intérieur pour 1832) ; — Posener, ouv. cité, p. 625-636. Il est à remarquer que les républicains, dont les chefs sont pourtant des demi-bourgeois instruits, se font, par calcul plutôt que par conviction, les propagateurs des accusations les plus absurdes. Ils n'en demandent pas moins que l'on « éclaire l'opinion publique ». Dans le Gard, ils se préoccupent beaucoup plus d'étendre l'action de la presse populaire que d'organiser l'instruction : cf. les circulaires de Reynaud aux membres de la Société « Aide-toi le Ciel t'aidera », octobre 1832 à février 1833 (Arch. Du Gard, 6 M 218).
page 28 note 3. Arch. Du Gard, mêmes sources.
page 29 note 1. Mazenod, du haut de la chaire, a recommandé à ses fidèles de ne parler que le patois, qu'il emploie lui-même dans ses sermons. Il provoque de violentes protestations; cf. Gazette du Midi, 19 mai 1833, et Messager de Marseille, 22 mai 1833 ; — A. Brun, La langue française, p. 156-157, et Un précurseur oublié du Félibrige, Monseigneur Mazenod dans Mèm. Inst. Histor. de Provence, t. II, 1925.
page 29 note 2. « Examiner les différences qui existent entre le degré actuel de civilisation des classes du peuple dans les contrées où les patois sont parlés et celui de ces mêmes classes dans les contrées où la langue française est seule en usage, si la civilisation des classes du peuple dans les divers pays où les patois sont parlés est plus ou moins retardataire à proportion que les patois s'éloignent davantage de la langue française. »
page 29 note 3. Nisard, Ouv. cité, p. 119. — Nisard soulève les protestations de Baragnon, N., Abrégé de l'histoire de Ménard continué jusqu'à nos jours, Nîmes, 1840, t. IV, p. 192, n. 1.Google Scholar
page 30 note 1. Arch. Du Gard, 6 M 145, 217, 219, 247, 271 et 273.
page 30 note 2. 23 décembre 1831 : « Bu mal social et de ses véritables remèdes. »
page 30 note 3. Arch. Du Gard, 1er décembre 1831, 6 M 219.
page 30 note 4. Arch. Du Consist. De Nîmes, B 32a. Lettre de Rabaut Saint-Étienne au Comité de Bordeaux, 13 février 1788 ; — Trois Mémoires de Rabaut Saint-Étienne dans Mém. de l'Acad. de Nîmes, t. XVI, p. 312-340. — On retrouve Jes mêmes idées chez le pasteur Jeanbon Saint-André : nombreuses indications à ce sujet dans le Jeanbon Saint-André de Mr Lévy-Schneider (Paris, 1901).
page 31 note 1. « L'idée de la justice envers tous a été étrangement interprétée, défigurée, travestie, obscurcie, elle s'est montrée immorale et odieuse sous le nom d'égalité, ridicule sous celui de philantropie » (ÉLisa Guizot, De la charité et de sa place dans la vie des femmes, 1828 ; Mém. de Guizot, t. II, p. 457-476).
page 31 note 2. Hauser, , Les débuts du capitalisme, Paris, 1931, p. 75 Google Scholar (Les idées économiques de Calvin).
page 31 note 3. Arch. Du Gard, 6 M 145, 146 et 218-219 ; — Journal du Gard (26 janvier, 25 août, 11 septembre et 15 décembre 1830) et Courrier du Gard (16 novembre 1832) ; — Baragnon, ouv. cité, t. IV, p. 388 et 467 ; — Pieyre, Ouv. cité, 1.1, p. 13-14, 25, 50, 81 et 125 ;— Nisard, Ouv. cité, p. 181 ; — Rivoire, Ouv. cité, t. II, p. 403-406 ; — Ducbatel, , Considérations d'économie politique sur la bienfaisance ou de la charité aoec ses rapports sur le bien-être et l'état moral des classes inférieures de la société, Paris, 1836.Google Scholar — En 1827, l'Académie de Nîmes a proposé comme sujet de concours : « Le Montde- Piété a-t-il un office moralisateur ? quels sont ses avantages et ses inconvénients ? » Sur cette question, cf. R. Bigo, AUX origines du Mont-de-Piété parisien dans Annales, t. IV, 1932, p. 113etsuiv.
page 31 note 4. Arch. Du Gard, 14 M 102 (rapports de la Chambre de Commerce et du préfet, (1829 à 1833) ; — Courrier du Gard (10 janvier et 7 février 1832).
page 32 note 1. Ces avances peuvent atteindre trois cents francs. Certains industriels d'Alès demandent que les ouvrières aient désormais elles aussi un livret, pour que, l'avance obtenue, elles ne puissent plus, comme elles le font trop souvent, aller dans une autre fabrique.
page 32 note 2. A l'imitation de la Société protestante de secours mutuel créée par le Consistoire de Paris en 1825 ; cf. Pouthas, ouv. cité, p. 341-342 ; — Pieyre, ouv. cité, t. I, p. 43.
page 32 note 3. Mêmes sources d'archives ; cf. Vincens-saint-laurent, Ouv. cité, p. 65, 133, 275, 482 et 488 ; — Frossard, Tableau, t. II, p. 86 et 169-170 ; — Vidal, F., Monographie de la ville d'Aimargues, Paris, 1906, p. 184–185.Google Scholar — Mêmes faits à Lyon ; cf. Guizot, Mémoires, Pièces historiques, t. III, p. 429 et 498.
page 33 note 1. Violentes accusations contre le Mont-de-Piété dans Nisard, Ouv. cité, p. 80, et Courrier du Gard, 16 novembre 1832.
page 33 note 2. Tur, Considérations sur l'industrie et le commerce de la ville de Ntmes, Nîmes, 1832, p. 18 ;'—- Courrier du Gard, 23 décembre 1831 (Du mal social et de ses véritables remèdes).
page 33 note 3. Sur la crise de 1831-1832, de très utiles indications dans les Rapports des Chambres de Commerce du Gard (14 M 102) ; — Guizot, Mémoires, t. II, p. 507-509, et t. III, p. 497 ; — Forestié, B., Notice historique sur la fabrication des draps à Montauban du XIVe siècle à nos jours, Montauban, 1883 Google Scholar (un mémoire de la Chambre consultative de Montauban, 1832).
page 33 note 4. 23 décembre 1831.
page 34 note 1. Tur, ouv. cité, p. 15, et Courrier du Gard, 13 juillet 1832.
page 34 note 2. Arch. Du Gard, 14 M 102 (longs rapports du 1er juillet 1826 et du 29 novembre 1828) ; 6 M 218 (préfet au ministre du Commerce, 29 septembre, 10 novembre 1832) ; — Vincens Saint-laurent, ouv. cité, p. 58 ; — Courrier du Gard, 18 novembre 1831 ; — Tur, ouv. cité, p. 15-19 ; — Rivoire, Ouv. cité, t. II, p. 27 et 31 ; — Rivoire, Histoire de l'industrie dans le Gard dans Mémoires de l'Acad. de Nîmes, 1847, et Nîmes, 1852) ; — Dutil, L'industrie de la soie à Nîmes dans Revue d'histoire moderne et contemporaine, juin-juillet 1908, et État économique du Languedoc à la fin de l'ancien régime (Thèse Lettres, Paris, 1911).
page 34 note 3. Les Chambres de Commerce du Gard s'élèvent contre le projet de création de comptoirs d'escompte, destinés à venir en aide aux fabricants Lyonnais.
page 35 note 1. Rouvière, L'Académie de Ntmes au XVIIIe siècle dans Mém. de l'Académie, 1892, p. 9 et 36.
page 35 note 2. Courrier du Gard, 18 novembre 1831 ; — Tur, Ouv. cité, p. 15-20 ; — Nisard, ouv. cité, p. 179-180 ; — Frossard, Tableau, t. II, p. 99 ; — Pieyre, Ouv. cité, t. I, p. 22-23, 43, 77, 90 et 96-97 ; — Guizot, Mémoires, t. III, p. 104-109 ; — De 1838 à 1842, la bourgeoisie nîmoise essaiera d'obtenir une École d'Arts et Métiers, qui, grâce à Thiers, sera créée à Aix; cf. Pieyre, ouv. cité, 1.1, p. 106,123,144 et 157, et CH. Pomaret, , L'École des Arts et Métiers d'Aix, Paris, 1933.Google Scholar
page 35 note 3. Rivoire, Statistique, t. II, p. 25, et Pieyre, ouv. cité, t. I, p. 64-65.
page 35 note 4. Mémoires, t. III, p. 161.
page 36 note 1. Mêmes faits dans le Sud-Ouest ; cf. Lévy-Schneider, Les protestants et la Révolution jrançaise dans le Sud-Ouest dans La Hévolution Française, 1900, et Jeanbon Saint-André, ouv. cité ; — FR. Galabeut, Les sentiments des protestants au début de la Révolution dans Bull, de la Soe. d'Hist. du Protest,, 1902, p. 151.
page 36 note 2. Arch. Du Gard, 6 M 218, 219, 229, 271 et 273.
page 36 note 3. Les quartiers jouent un rôle essentiel dans l'histoire des villes du Gard. Ils forment autant de milieux homogènes distincts : à Nîmes, par exemple, les ouvriers catholiques du faubourg des Bourgades ne se mêlent jamais aux ouvriers libéraux de La Placette, même pour les promenades ou les jeux du dimanche.
page 37 note 1. Baragnon, Ouv. cité, t. IV, p. 420 ; — Arnaud, R., La Terreur à Nîmes, Paris, 1906 Google Scholar, et les nombreux travaux de Rouvière OÙ, malheureusement, l'histoire sociale est entièrement négligée.
page 37 note 2. Frossard, Événemens…, ouv. cité, p. 7-15.
page 37 note 3. Coquerel, Recherches… ; Réponse d'un ex-curé devenu protestant à un ex-pasteur devenu catholique, 1780 (Bibl. De L'Hist. Du Protestantisme, p. 29) ; — Vincens Saint-laurent, Ouv. cité, p. 64 ; — Journal de Nîmes, 1788 ; — Mirabaud, R., Rabaut Saint-Étienne, Paris, 1926, p. 25 Google Scholar ;— E. Léonard, La bibliothèque du marquis d'Aubais dans Bibl. de l'Éc. des Chartes, 1922.
page 37 note 4. B. Latzarus, Les lectures des Nîmois au temps de la Restauration (communication à l'Acad. de Nîmes, 31 mars 1933). Les Nîmois lisent beaucoup d'écrivains étrangers, surtout issus de réfugiés français.
page 37 note 5. Mémoires, t. III, p. 158 ; cf. aussi p. 147-148 et 160 : « Sur les hauteurs, la tendance naturelle de l'esprit est de se redresser et de s'épurer. »
page 38 note 1. Pouthas, ouv. cité, p. 435.
page 38 note 2. Baron D'Haussez, Mémoires, Paris, 1896, t. I, p. 281 ; — Posener, Ouv. cité, p. 608 ; — Courrier du Gard, 28 octobre 1831 (De l'esprit d'exclusion) ; 13 et 30 juillet 1832 (De l'instruction dans le Gard) ; — Pieyre, ouv. cité, t. I, p. 30-36. — Ce rapprochement a d'autant plus de prix qu'à la même époque la politique des grands travaux (chemin de fer de Beaucaire, projets d'un canal du Rhône à la mer, question des eaux), loin de créer la diversion attendue par le gouvernement, exaspère les rivalités d'intérêts.