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Le Conseil des Indes au XVIe siècle
Published online by Cambridge University Press: 30 October 2017
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Bien qu'on pût trouver dans les ouvrages d'Antunez y Acevedo, de Haring, de Artiñano, de Merriman, quelques pages sur les institutions qui servaient aux rois d'Espagne à gouverner leurs colonies, il n'existait sur ce sujet aucune étude détaillée. On sera donc reconnaissant à Mr Ernst Schafer, et à l'Ibero-amerikanisches Institut de Hambourg, du travail qu'ils viennent de faire paraître sur le Conseil des Indes, dont on ne peut séparer son annexe principale, la Casa de la Contratacion de Séville. Appuyé sur une étude minutieuse des documents, le présent volume n'est d'ailleurs que la première partie du tome Ier. Il traite des origines et du développement du Conseil des Indes et de la Casa de la Contratacion au XVIe siècle.
- Type
- Questions de Fait et de Méthode
- Information
- Copyright
- Copyright © Les Éditions de l'EHESS 1938
References
page 262 note 1. Der königl. spanitche oberste Indienrat (Consejo real y supremo de las Indias). I Teil. Gesch. und Organis. des Indienrats und der Casa de la Contratacion im XVI Jahrhundert. Hambourg, Ibero-amerlkan Institut, Hambourg, 1936 ; in-8°, 216 p.
page 262 note 2. La deuxième partie, gui est prête, traitera du XVIIe siècle. Un deuxième tome sera consacré à l'activité du conseil dans l'administration des colonies ; un troisième retracera son histoire au XVIIIe et au XIXe siècle jusqu'à sa suppression en 1834. C'est dire que l'ouvrage achevé donnera une base solide pour l'étude de la politique espagnole en Amérique.
page 264 note 1. On peut regretter que l'auteur ne cite pas une compilation de grande valeur faite d'après les sources, l'ouvrage d'Antunez y Acevedo, Memorias históricas sobre la législaciôn y gobierno de los Españoles con sus colonias en las Indias occidentales (Madrid, 1797, in-8°). Il existe, à ma connaissance, à la Bibliothèque Colombine, à Séville. A côté des ouvrages modernes de caractère général et, le plus souvent, de langue allemande qu'il cite, il aurait pu mentionner aussi le tome IV de Merriman, , The rise of the spanish Empire, Philipp the Prudent (New York, 1934, in-8°)Google Scholar.