Hostname: page-component-cd9895bd7-hc48f Total loading time: 0 Render date: 2024-12-26T21:51:07.182Z Has data issue: false hasContentIssue false
  • English
  • Français

L'aristocratie britannique : de nos jours

Published online by Cambridge University Press:  30 October 2017

T. H. Marshall
T. H. Marshall*
Affiliation:
London School of Economics
Get access

Extract

Au sens strict, le mot d'« aristocratie » définit assez mal le sujet de cet article. Le second élément du terme implique un pouvoir politique. Or nous traiterons d'un groupe social dont une partie seulement jouit de privilèges de cet ordre. Le premier élément soulève de graves problèmes d'ordre moral. « Aristoi » : les meilleurs. Devrons-nous donc décider où, dans la société britannique, se trouvent les « meilleurs » ? Tâche inconcevable. « Aristocratie » sera pris ici comme équivalent de « classes supérieures » et nous définirons celles-ci à l'aide de critères aussi objectifs que possible.

Type
Enquêtes
Information
Annales d’histoire économique et sociales , Volume 9 , Issue 45 , May 1937 , pp. 236 - 256
Copyright
Copyright © Les Éditions de l'EHESS 1937

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

References

Orientation bibliographique

Pour une étude générale du sujet, voir A. Ponsonby, The décline of aristocracy (1912). — Étude statistique de la structure sociale, dans A. M. Carrsaunders et D. Caradog Jones, A survey of the social structure of England and Wales (1927) ; on attend une nouvelle édition. — Les annuaires employés sont Whitaker's Peerage, Debrett's Peerage, Burhe's Peerage, etc. et Kelly's Handbock to the Titled, Landed and Officiai Classes. — Pour la Chambre des Lords, voir A. L. Rowse, The question of the House of Lords (1934) et E. Allyn, Lords versus Commons (1931). — Pour les clubs, Arthur Griffiths, Clubs and clubmen (1907). — Les évaluations les plus importantes de la distribution de la richesse sont résumées dans J. Wedgwood, The économies of inheritance (1929), appendice au chapitre i. — Sur la propriété foncière, voir J. Bateman, The Great Landowners (1883), et G. C. Brodrick, English Land and English Landlords (1881), pour le New Domesday Book ; T. E. Marks, The land and the Commonwealth (1913), et C. S. Orwin et W. R. Peel, The tenure of agricultural land (1925), pour les changements plus récents. — On trouvera une étude générale du système d'éducation dans J. Dover Wilson, The schools of England (1928). — Renseignements plus détaillés dans The Educational Year Book et The Public and Preparatory Schools Year Book ; ce dernier explique aussi les systèmes d'admission aux carrières libérales. L'entrée aux universités est étudiée dans L. D. Whiteley, The poor student and the university (1933). — Pour les professions, A. M. Carr Saunders, The professions (1933) ; E. D. Laborde, Choosing a career (1935) ; H. R. G. Greaves, Reactionary England (1936), chapitre m (sur le Parlement) ; H. J. Laski, The British Cabinet dans Fabian Tract, N° 223 ; R. T. Nightingale, The personnel of the British Foreign Office and Diplomatie Service dans Fabian Tract, N° 232, et The Directory of Directors. Google Scholar