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En remontant le passé de l'aristocratie anglaise : le moyen âge

Published online by Cambridge University Press:  30 October 2017

N. Denholm-Young*
Affiliation:
Oxford Magdalen Collège
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Ce fut au temps où le régime féodal triompha vraiment en Angleterre que l'aristocratie, plus qu'à tout autre période, constitua la classe dirigeante. Les grands propriétaires terriens qui la composaient possédaient, en cette qualité, des droits publics importants, non seulement sur leurs propres terres, mais souvent aussi sur des « centaines » entières. En outre, à titre de conseillers du roi ou comme ses officiers, ils exerçaient une influence capitale sur la politique du gouvernement central. Au XIIe siècle encore, ils ont une part considérable dans le fonctionnement de la machine administrative.

Type
Enquêtes
Copyright
Copyright © Les Éditions de l'EHESS 1937

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References

page 257 note 1 Pour les ouvrages cités dans les notes en abrégé, voir, à la fin, l'Orientation bibliog aphique. hes initiales C. H. désignent la Constitutional history de Stubbs.

page 257 note 2 Voir T. F. Tout, Chapter

page 258 note 1 Chadwiok, Origin, chap. iv, p. 72. Gesith signifie compagnon. Le suffixe cund Indique l'appartenance à une classe.

page 258 note 2 1. Ibid., p. 77.

page 258 note 3 C. H., I, p. 166, 173 et 175. Très approximativement, thegn peut se traduire par yassal.

page 258 note 4 Ibid., I, p. 125-126. Voir le New english dictionary, s. v. earl. La transition se fait, sans doute en 970 ; voir les références que donne le supplément de l'Anglo-Saxon dictionary de Bosworth-Toller, S. V. Corl.

page 258 note 5 Stubbs, Select Charters (9e édition, Oxford, 1921), p. 90-91.

page 258 note 6 Sur les rapports entre comte et sheriff avant la Conquête, voir Morris dansE. H. R. t. XXXI, p. 20-40.

page 259 note 1 Plus tard, on transforma cela en « argent de création ».

page 259 note 2 Camb. Med. Hist., III, p. 402.

page 259 note 3 Origin, p. 185-187.

page 259 note 4 Bien avant la Conquête, il était établi que tout homme doit avoir un seigneur (HIaford) et que l'homme sans seigneur est susceptible d'être tué ni plus ni moins qu'un voleur.

page 259 note 5 Plus nous remontons en arrière, plus il semble que la composition du Witan ait été purement ecclésiastique. Cf. F. Liebermann, The Nat. Ass. in ihe AS. period (Halle, 1913), p. 30-31.

page 259 note 6 Stubbs, Seleci Cha-iere, p. 88-89.

page 259 note 7 Ibid., p. 74.

page 260 note 1 « Danegeld », impôt prélevé d'abord pour payer rançon aux envahisseurs Scandinaves, puis, aussi, pour organiser la résistance contre eux.

page 260 note 2 Ibid., p. 87-88.

page 260 note 3 Stenton, First Century, p. 227.

page 260 note 4 C. H., I, p. 389 ; H. W. C. Davis, England under the Normans and Angevins, App. I, p. 517. The earls of the Norman Period est un résumé fort utile.

page 261 note 1 Stenton, First Century, p. 222.

page 261 note 2 Davis, Normans and Angevins, p. 284.

page 261 note 3 La biographie de Sydney Painteh (Baltimore, 1933) fournit un excellent tableau de la vie sociale de la noblesse du xne siècle.

page 261 note 4 Cependant il n'est pas certain que cette expression signifie jurisperiti.

page 261 note 5 Pike, Home of Lords, p. 349-351.

page 262 note 1 Magna Caria Commémoration Essaye, p. 46-77 ; J. H. Round, Barons and Knights tn the Great Charter.

page 262 note 2 Rappelons que, selon la terminologie anglaise actuelle, seuls sont qualifiés de nobles les gentilshommes titrés. La masse de ce que nous appellerions en France noblesse forme la « gentry », caractérisée par l'obligation où quiconque possédant une certaine fortune foncière se trouvait de recevoir l'adoubement chevaleresque.

page 262 note 3 L'origine de la noblesse, p. 364, n. 43.

page 262 note 4 Davis, Normans and Angevins, p. 185.

page 262 note 5 L'expression tardive miles auratus (” chevalier doré ») fait allusion aux éperons dorés qui faisaient partie du grand costume de cérémonie du chevalier. Pour l'épée de comte, voir C. H., I, p. 394 et Selden, Titles of Honour, p. 560. La coiffure de comte et la couronne semblent faire plus tard leur apparition, cependant certains comtes possédaient une couronne dès le règne d'Edouard II. On trouve quelques exemples d'adoubé ment par des supérieurs dans Selden, ouv. cité, p. 639. Sur cette question au xve siècle, le De re militari de Nicholas Upton est excellent. En théorie, on peut dire que tout chevalier pouvait en faire un autre. Une formule commode consisterait à dire qu'un chevalier banneret pouvait faire des bacheliers.

page 263 note 1 Stenton, p. 97.

page 263 note 2 Reid, Barony and Thanage dansE. H. R., t. XXXV, p. 161-199.

page 263 note 3 Le point de vue légal de la question est étudié dans Pollock et Maitland, History of English Law, 2e édition, p. 279-282. L'affirmation dans le Modus Tenendi Parliamenum qu'une baronnie consiste en 13,33 des bénéfices des chevaliers n'est qu'une déduction tirée du rapport entre le secours du baron et celui du chevalier. On paie 100 shillings par bénéfice, donc la somme de 100 marfcs implique 13,33 des bénéfices.

page 264 note 1 C. H., I, p. 605 et 610. 1. Comme point de départ à l'étude des comtes au xnie siècle, cf. T. F. Tout, The earldoms under Edward I dans Trans. Royal Hist. Soc, New Séries, Vol. VIII, 1894.

page 264 note 2 Pour le nouveau titre de duc (1337) et les titres postérieurs de marquis et vicomte, Voir C. H., I, p. 647-648.

page 264 note 3 C. H., II, p. 212-2i3 et 425.

page 264 note 4 Tout, Chapters, III, p. 136.

page 264 note 5 Voir Pike, House of Lords (chap. x-xn), qui traite le sujet entier du point de vue légal. Les jugements de pairs par les pairs, basés sur la Grande Charte, s'étendent, sous le règne de Richard II, au jugement par les pairs de tous les cas importants.

page 264 note 6 Prononcée d'abord, au xvne siècle, par la République ; promulguée à nouveau sous Charles II.

page 264 note 7 Voir le New English Dictionary.

page 265 note 1 Holdsworth, Hisiory of english law, vol. IV, p. 451-453.

page 265 note 2 Galbhaith, V. H., The literacv of médiéval english kings, p. 12 (tiré des Proceedings of the British Academy, vol. XXI, 1935 Google Scholar).

page 265 note 3 On attribue à Fitz-Count un traité, disparu d'ailleurs, écrit à la défense de l'impératrice Matbilde (Mahy Bateson, Médiéval England, p. 28), mais il me parait qu'il est de tous points semblable à la longue lettre publiée par H. W. C. Davis dans The english Mst. rev.,t. XXV, p. 295.

page 265 note 4 H. Rashdall (édition F. M. Powicke et A. B. Emden, Oxford, 1936), The Univertities of Europe in the Middle Ages, III, p. 405.

page 266 note 1 Philippe DE Commynes, Mémoires (édition Calmette), t. I, p. 69.

page 266 note 2 Voir, pour plus de détails, notre livre (à paraître) sur l'administration seigneuriale.

page 266 note 3 M. V. Clarke, Représentation and consent, p. 197.

page 267 note 1 Le sy3tèm3 da la charte-partie ﹛iniinture) s'emploie communément sous le règne d'Edouard II.

page 267 note 2 C. H., I, p. 319.

page 268 note 1 Les réclamations relatives à Aumale continuaient encore sous le règne d'Edouard Ier.

page 268 note 2 La théorie par laquelle les comtes étaient au-dessus du roi vient des légistes du règne d'Edouard II. Elle a son origine dans la glose de John de Longueville sur un addendum (antérieur à 1290) fait à Bracton. Voir J. Conway Davies, , Baronial opposition îo Edward II, p. 1617 Google Scholar.

page 269 note 1 Je dois au Professeur F. M. Powicke plusieurs idées exprimées dans cet article, qui a également subi l'influence de ses ouvrages : Loss of Normandy, Stephen Langton et Médiéval England.