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De l'horreur du général : Une déviation de la méthode érudite1
Published online by Cambridge University Press: 25 October 2017
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Mr Etienne Delcambre, qui a publié récemment deux travaux importants sur les institutions urbaines de la ville du Puy, vient d'exposer dans le second « la méthode » suivie par lui pour leur composition. C'est là un souci trop rare et trop intéressant à la fois pour ne pas mériter l'attention. Ces remarques figurent dans la Préface et tiennent lieu de Conclusion. Suivonsles pas à pas.
- Type
- Problèmes d'Ensemble
- Information
- Copyright
- Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1934
Footnotes
[Le vigoureux appel à la raison que nous adresse spontanément notre éminent collaborateur n'a pas besoin de commentaire. Mais, puisque, récemment, à propos d'observations qui s'inspiraient exactement des mêmes soucis, on a cru pouvoir nous accuser, à la fois, de mépriser la chaste érudition et de nourrir, contre certaine grande École, une haine farouche, nos lecteurs voudront bien nous permettre de noter, d'un mot, notre plein accord, sur une grave question de méthode, avec un homme que l'on n'osera point, pensons-nous, soupçonner ni de honnir le travail monographique ni de renier son propre passé. A vrai dire, nous n'en avions jamais douté. Il est un plan sur lequel on est toujours sûr de rencontrer certains esprits : celui de l'intelligence. Les Directeurs.]
References
page 365 note 2. Un compte rendu du premier travail, Le Paréage du Puy, a paru dans les Annales, t. V, 1933, p. 367-368. Nous espérons parler prochainement du second, Une institution municipale languedocienne. Le Consulat du Puy-en-Velay des origines à 1610 (Le Puy-en- Velay, Impr. de la Haute-Loire, 1933, in-8°, VII-316-162 p.).
page 365 note 3. P. VI-VII et 316.
page 367 note 1. Voir la note finale.
page 368 note 1. Nous nous expliquons d'autant moins l'emploi de cette méthode de la part de l'auteur qu'il ne paraît être nullement incapable de s'élever à des idées générales : il a écrit des pages de ce genre très bonnes, mais trop peu nombreuses, au début de ses deux travaux (Le Paréage, p. 1-2 ; Le Consulat, p. I-VI). De même, en cherchant bien, on peut trouver éparses dans Le Consulat deux pages de rapprochements avec Nîmes et le Languedoc (p. 2-3 et 64-65) et autant de conclusions (p. 6-7, 118, 155, 247, 262, 267 et 315). Cependant, si l'on s'en rapportait strictement à la théorie de Mr Delcambre, ces comparaisons et généralisations, si restreintes soient-elles, ne devraient pas exister dans une monographie et seraient, par suite, hâtives, superficielles, bref, condamnables.