Published online by Cambridge University Press: 21 August 2012
Some years ago the Rev. Fr. Nicolas discussed the problem of the term ‘Gurunsi’ in this journal. He argued that it should be abolished on the grounds that it was inadequate and furthermore derogatory to the tribes in question. He wrote (pp.170-1): ‘Tout un groupe de populations de la Volta Noire est désigné par un ethnique pluriel: Gourounsi, ou son singulier: Gourounga. . . . Et ce qui est le comble de l'anomalie, ces appellations . . . sont unanimement répudiées par toutes les confédérations de ce groupement, parce que toujours perçues par elles comme denigrantes sinon comme injurieuses.) A year later he again discussed the question in the Introduction to his Glossaire L'élé-Français (p. 136) : ‘. . . ce sous-groupe ne devrait pas être dit “gourounsi” car cet ethnique pluriel ne convient qu'à une seule tribu du groupe Moaya qui seule le reconnaît comme sien et le porte donc volontiers . . .’ The tribe referred to is the Nankanse, and the source of his information is Rattray. It may therefore be of some interest to discuss once more the question of the term ‘Gurunsi’ or ‘Grusi’
DOIT-ON EMPLOYER LE MOT ‘GURUNSI’?
On a récemment demandé l'abolition du terme ‘Gurunsi’ ou ‘Grusi’, comme étant inadéquat et même dérogatoire. L'origine du terme ‘Gurunsi’ n'est pas connue, mais il semble avoir été employé pour la première fois comme nom collectif, vers la fin du siècle dernier. Il est couramment utilisé par certaines tribus, tels les Kasena et les Nuna, se reconnaissant des liens communs culturels et linguistiques; plusieurs villages Nuna prétendent même être les vrais ‘Gurunsi’. L'emploi du terme semble donc justifié, bien qu'utilisé dans un sens dérogatoire par quelques-unes des tribus voisines. Il a acquis pour l'ethnologue une certaine signification et, malgré l'opposition à l'usage du terme ‘Gurunsi’, aucune dénomination plus appropriée n'a été proposée jusqu'à présent.
page 123 note 1 Nicolas, F. J., ‘La Question de l'ethnique “Gourounsi” en Haute Volta (A.O.F.)’, Africa, xxii. 2, 1952, pp. 170–2.CrossRefGoogle Scholar
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page 124 note 2 Christaller, J. G., ‘Sprachproben vom Sudan zwischen Asante und Mittel-Niger’, Zeitschrift für afrikanische Sprachen, iii, 1889/1890, pp. 107–32, p. 107.Google Scholar
page 124 note 3 This information is drawn from Krause's letter, reprinted by Christaller on p. 108.
page 124 note 4 e.g. Marc, L., Le Pays Mossi, Paris, 1909, p. 122Google Scholar; Delafosse, M., Haut-Sénégal-Niger, Paris, 1912, i, p. 129Google Scholar; Rattray, i, p. 232; Nicolas, , Africa, xxii, p. 171.Google Scholar