Published online by Cambridge University Press: 21 August 2012
My recent article on the ‘Development of the Swahili Language’ was written before the publication of Pastor Roehl's article on ‘The Linguistic Situation in East Africa’. The former, therefore, though published six months after the latter, contains no reference to it. But Pastor Roehl's interesting article requires a reply. With much that he says I am in agreement, and I do not fail to appreciate his scholarship, but I must here confine myself to points of criticism.
LA REBANTOUISATION DU SWAHILI
Cet article est une réponse à celui de M. Roehl, publié dans Africa iii, 2 et portant sur la situation linguistique dans l'Afrique orientale. L'affirmation du P. Roehl relative au refus opposé par la direction de l'Enseignement de tenir compte des observations faites par les Missions en matière de linguistique n'est pas exacte. Le Comité constitué en vue d'uniformiser le Swahili a parmi ses membres des linguistes, et un accord est intervenu en la matière entre ces experts et les autres membres. La suggestion de M. Roehl pour rebantouiser le Swahili n'est pas à retenir, car les mots arabes sont devenus une partie essentielle de ce parler, ils ont toujours existé dans cette langue, bien qu'on puisse admettre par ailleurs que beaucoup de ces termes arabes ne sont pas compris par un certain nombre de peuplades usant du Swahili, mais vivant à l'intérieur du pays. M. Roehl a exclu de sa récente traduction du Nouveau Testament un nombre considérable de mots swahili d'origine arabe; il a de la sorte appauvri la langue en question. Il semble que les mots arabes doivent être reconnus comme des éléments faisant partie désormais du Swahili, et qu'on doive s'en servir pour enrichir cette langue. Enfin, l'orthographe Swahili doit tenir compte des sons arabes qui ont été adoptés par cette langue.
1 Africa, vol. iii, no. 4.
2 Africa, vol. iii, no. 2.