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N!ow

Published online by Cambridge University Press:  21 August 2012

Extract

N!ow is a belief concerning rain and cold which is held by the !Kung Bushmen in the region around Nyae Nyae in South West Africa.

About ten inches of rain falls in an average year in this part of the Kalahari Desert and sinks into the deep sands. There is no run-off in streams and there are few water holes. The rain is sufficient to support a covering vegetation of grass, shrubs, and scrubby trees. The vegetation includes numerous edible roots, tubers, leaves, fruits, and nuts, for which the Afrikaans language provides the convenient word veldkos.

Résumé

LE N!OW

Le N!ow est une croyance des Boschimans !Kung de la région autour de Nyae Nyae, dans l'Afrique Sud–ouest, touchant la pluie et le froid. Il tombe dix pouces environ de pluie au cours d'une année moyenne dans cette partie du désert du Kalahari, ce qui est suffisant pour maintenir une végétation de couverture comprenant de l'herbe, des arbustes et des arbrisseaux. Cette végétation, désignée veldkos en langue taal, comprend de nombreuses racines, feuilles, fruits et noix comestibles. Les !Kung, seuls habitants de l'intérieur de cette région, sont des nomades qui vivent de la chasse et de la cueillette. Ils ont à subir de grandes difficultés si les pluies sont insuffisantes et il en résulte que le veldkos est sec et épars. Ils disent que la pluie est vivifiante et que le soleil est mortel. Les grandes pluies tombent en été elles commencent fin décembre ou en janvier et persistent jusqu'en mars; quelques averses rares tombent quelquefois au cours des mois de septembre, octobre et novembre. Les !Kung considèrent les nuages minces, qui ne donnent pas de pluie, comme étant du sexe masculin, et les gros nuages comme des femelles. La pluie elle-même est mâle ou femelle suivant la force avec laquelle elle tombe. Les mois d'automne qui suivent les pluies sont les meilleurs mois de l'année et les !Kung parcourent la région en faisant la chasse et la cueillette du veldkos nouveau. L'hiver est la saison sèche, avec un soleil brûlant pendant le jour et un froid glacial pendant la nuit; la plupart des mares se tarissent. Le n!ow est une chose qui influence les conditions atmosphériques et on l'appelle ‘néfaste’ s'il apporte le froid et ‘bon’ s'il apporte la pluie. Le n!ow n'est pas visible, mais on croit qu'il est présent dans tous les êtres humains et dans certains grands animaux; toutefois, il n'existe dans rien d'autre. Le bon ou le mauvais n!ow s'introduit dans un enfant avant sa naissance et il demeure chez cet individu pendant toute sa vie. Il n'y a aucun moyen de modifier l'espèce de n!ow qu'une personne possède et ce n!ow n'est pas héréditaire. L'espèce de n!ow est révélée en observant les conditions atmosphériques au moment de la naissance de l'enfant, ou peu de temps après. Le n!ow d'un être humain peut aussi influencer les conditions atmosphériques au moment de sa mort. Il existe dans le corps et il est associé avec le liquide utérin, l'urine, et la chevelure. L'association entre la chevelure et les nuages est constatée parmi d'autres tribus boschimans, mais le rapport n'est pas très clairement défini chez les !Kung. Ils croient qu'une partie du n!ow appartenant à un individu se trouve dans la chevelure et que lorsque les cheveux (ou l'urine) sont consumés dans le feu le n!ow est dégagé dans l'air avec l'odeur. Il monte au ciel et la pluie ‘en a peur’. De cette façon, il deviendrait possible d'utiliser le n!ow des gens pour faire tomber ou arrêter la pluie. Étant donné que les !Kung n'ont pas de ‘faiseurs de pluie’ officiels, ni de rites pour invoquer la pluie, la cérémonie aurait probablement lieu d'une façon officieuse, de manière à échapper à l'attention des observateurs. Les animaux peuvent également avoir un bon ou un mauvais n!ow mais le fait d'en posséder un n'a aucun rapport avec le sexe ou une espèce quelconque. Un chasseur peut tuer un animal, de façon à influer sur les conditions atmosphériques, mais, dans ce cas, c'est une question de chance et non pas de choix. Il peut également garder les cornes et les brûler, afin d'invoquer la pluie, ou trancher la gorge de l'animal en laissant le sang couler par terre. Cependant, les !Kung n'ont fait usage d'aucune de ces méthodes pendant le temps que l'auteur est resté parmi eux, sans doute parce que le temps a suivi son cours normal ou parce que les !Kung sont habitués à accepter ce qui advient.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © International African Institute 1957

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References

page 232 note 1 We wish to thank both Dr. Mary Douglas and Professor I. Schapera for reading the manuscript about n!ow and for making several helpful suggestions.

page 232 note 2 The !Kung language has four clicks: ! is the symbol for the dental click, ≠ for the alveolar, ! for the alveolar palatal, and !! for the lateral.

page 232 note 3 We did not know how to translate kwe, which occurs very often. It seemed sometimes to be a sort of article and we did not work on it especially. We regret not having done so because Miss Bleek, in her Bushman Dictionary (American Oriental Society, New Haven, Connecticut, 1956), records in the Auen or !!K”au-//en language, which she says is very like the !Kung and which she places south of the !Kung, the phrase !ga-k”wisi, meaning rain's hair or cloud. In !Kung !ga and //ga both mean rain. We now wonder if kwe should be kwi and if it means hair in the phrase //ga kwe disi.

page 233 note 1 We spell the !Kung word n!ow in this way because it rhymes with ‘how’. We wish to distinguish it from another !Kung word, !nau, which it closely resembles, but which has a slightly shorter, more closed sound. !Nau means ‘old man’, according to Miss Bleek's Bushman Dictionary. We heard it used as a term of respect in addressing old men.

page 233 note 2 Hoernlé, Agnes W., ‘Certain Rites of Transition and the Conception of !nau among the Hottentots’, Harvard African Studies, ii (1918), pp. 7577.Google Scholar

page 234 note 1 I., Schapera, The Khoisan Peoples of South Africa, New York, 1951, pp. 256–7.Google Scholar

page 234 note 2 Hoernlé, Agnes W., ‘A Hottentot Rain Ceremony’, Bantu Studies, i, No. 2 (May 1922), pp. 5–4.Google Scholar

page 234 note 3 Schapera, op. cit., p. 379.

page 235 note 1 MissLloyd, Lucy (A Short Account of Further Bushman Materiel, Third Report, London, 1889, p. 19)Google Scholar mentions that a Bushman informant, Dia/-kwain by name, who worked with her and with Dr. Bleek before his death, and who came from the Katkop Mountains, south of the Orange River, told her that ‘A baboon, when killed, resembles a man, in “making cloud”’. No more information was given in the report, but the concept of ‘making cloud’ suggests that possibly the now extinct or almost extinct Cape Bushmen had a belief which may have resembled in some ways the concept of n!ow.

page 236 note 1 Bleek, W. H. I., and Lloyd, L. C., Specimens of Bushman Folklore, London, 1911, pp. 399401.Google Scholar

page 237 note 1 Ibid., p. 399.

page 237 note 2 Cf. a myth about the Rain Bull, which refers to the smell of burning horns, p. 239.

page 239 note 1 Bleek and Lloyd, op. cit., pp. 193 ff.