Published online by Cambridge University Press: 21 August 2012
Science is the worst nuisance and the greatest calamity of our days. It has made us into robots, into standardized interchangeable parts of an enormous mechanism; it pushes us with a relentless persistence and a terrible acceleration towards new forms of existence; it changes the world around us; it transforms our inner selves with an uncannily thoroughgoing penetration. An ever-increasing speed in communication; accessibility of superficial knowledge and meretricious art; endless opportunities in cheap and mean forms of enjoyment; leisure to do a thousand irrelevant things—these, from the side of human consumption and enjoyment, are the benefits of our modern civilization. Kept down intellectually by journalism; moving and feeling to the rhythm of jazz; united by the world-wide net of broadcasting—modern man has indefinitely to increase his passive receptivity. He has to start with a standardized level of taste and to develop an indefinitely elastic nervous system, all at the cost of originality and spontaneous life. This may be the extreme pessimistic view of ‘progress’, but many of us feel it strongly and see a menace to all real spiritual and artistic values in the aimless drive of modern mechanization.
LA ‘RATIONALISATION’ DE L'ANTHROPOLOGIE ET DE L'ADMINISTRATION
Un changement se manifeste actuellement dans l'étude de l'anthropologie, changement qui serait peut-être mieux caractérisé en disant qu'il s'agit d'une infusion de l'esprit scientifique. Le résultat a été de créer non seulement une nouvelle anthropologie mais encore des relations utiles entre celle-ci et le domaine pratique. La science est essentiellement pratique et ne s'accommode point de désordre ni de confusion. Prétendre en conséquence que la science anthropologique doit servir l'administration coloniale comme la physique et la chimie servent l'art de l'ingénieur, ce n'est pas simplement accorder un tribut aimable à l'anthropologue, c'est prévoir l'avenir.
Dans son article M. Mitchell critique et considère comme tout à fait impraticable un genre d'anthropologie qui est l'antithèse exacte de celle défendue par l'école administrative. Dans un seul cas M. Mitchell choisit un exemple réel, celui des droits fonciers; encore brouille-t-il les termes de ‘tribu’ et de ‘communauté’ et confond-il les buts et les méthodes de la topographie avec ceux de l'anthropologie. II assigne à l'anthropologue une tâche inutile et ridicule et le renvoie, le jugeant dépourvu d'utilité. De même la méthode des questions et réponses appliquée aux droits fonciers par des hommes ayant la pratique de ces questions lui paraît la meilleure, sa foi n'est aucunement amoindrie par les expériences passées. Or, cette méthode qui n'est pas fondée sur une solide connaissance théorique n'a jamais abouti à aucune politique constructive en ce qui touche la tenure du sol, bien plus elle a provoqué en cette matière une confusion sans égale.
Ayant écarté le spécialiste, M. Mitchell considère que le plus grand service à attendre de l'lnstitut serait de donner une formation générale aux administrateurs, planteurs, missionnaires. Mais là encore il se trompe dans les prémices, le développement et les conditions de son raisonnement. En médecine, le savant de laboratoire et le praticien reçoivent exactement la même instruction théorique et pratique. C'est cette éducation qui permet au second de remplir son rôle et d'appliquer dans sa tâche quotidienne les connaissances acquises par le premier dans son laboratoire. Dans son article le Professeur Malinowski s'efforçait de montrer la nécessité d'une éducation similaire en anthropologie pour les personnes qui ont à réaliser des applications pratiques en Afrique, il insistait sur l'utilité d'une étroite coopération entre celles-ci et les spécialistes. II tentait aussi de montrer que le genre d'anthropologie dont le besoin se fait actuellement sentir est précisément le genre d'étude que le spécialiste devrait entreprendre.
Mais englober planteurs, commerçants et missionnaires dans la catégorie du ‘general practitioner’ comme le fait M. Mitchell, c'est pousser l'analogie trop loin. IIs sont parties intéressées dans le drame de la colonisation africaine, et pour reprendre l'exemple de la médecine, ils font partie de l'élément pathogène auquel ont affaire à la fois le spécialiste et le praticien. Seul l'administrateur peut être comparé vraiment au médecin, car dans sa sphère particulière il a à maintenir la balance égale, tout en aidant l'adaptation nécessaire qui doit intervenir entre la pénétration européenne et la civilisation indigène.
1 Cf., for a compact and excellent statement of this question, P. Buell, The Native Problem in Africa—look up Land in Index.
2 Dual Mandate, p. 304.