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Ancestor Propitiation Ceremonies in Sukumaland, Tanganyika

Published online by Cambridge University Press:  21 August 2012

Extract

The Sukuma, like many other African peoples, believe that the living and the dead are a continuous line, in which death is not an end but only a transformation within the history of the family. The lack of children means physical and spiritual extinction, since the ancestor spirits depend for their survival on remembrance in the minds of their descendants. The unity of the living and the dead is expressed in their ceremonies when ancestors are referred to by kinship terms more appropriate to the living, whereas the word for ancestor spirit (isamva; pl. masamva) is rarely used in propitiation although quite common in everyday conversation.

Résumé

DES CÉRÉMONIES DE PROPITIATION D'ANCÊTRES EN SUKUMALAND

Les Sukuma croient que vivants et morts forment une ligne continue, et que les ancêtres doivent leur survivance au souvenir gardé par leur descendance. L'unité entre les vivants et les morts se manifeste dans les cérémonies où, en général, on se réfère collectivement aux ancêtres en tant que ‘frères’, ne faisant aucune distinction entre les morts de longue date et ceux récemment décédés. Les sorciers qui dirigent les cultes sont censés tenir leurs pouvoirs de divination directement de leurs propres ancêtres à qui ils rendent un perpétuel hommage de peur de perdre ces pouvoirs. La calamité, sous toutes ses formes, passe pour être le résultat d'un péché qui est révélé par la divination et doit être expié par la confession et le sacrifice. Les cérémonies de propitiation, dont deux sont décrites et analysées, ont lieu dès que la divination a révélé la raison du malheur. Elles sont habituellement dirigées par le grand'père, chef de la famille étendue, tandis que les agnats accomplissent le rituel principal. De façon générale, les cérémonies se déroulent selon un modèle traditionnel et se succèdent en cinq étapes: la présentation de la victime, la consécration, l'invocation, l'immolation et l'examen des entrailles. Le but du sacrifice est l'expiation des mauvaises actions commises; l'ancêtre est libre d'accepter ou de refuser la propitiation, car les Sukuma croient que les morts désirent être traités en égaux par les vivants et que leur jalousie ne peut être évitée que par l'accomplissement de telles cérémonies.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © International African Institute 1958

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