Aux termes de l'article premier de la Déclaration du 26 août 1789, ne peut disposer des droits de l'homme que celui ou celle qui naît homme. La naissance, c'est-à-dire la manifestation d'un corps selon des lois naturelles dans un monde social, est la condition par laquelle un être advient à la personnalité. Si une longue tradition, étudiée ici, attribue l'identité humaine à ce qui possède à la naissance une « forme humaine », il reste à déterminer ce que désigne cette « forme », et à examiner si elle peut s’étendre aux êtres formés ou transformés par l'industrie humaine. La présente contribution examine les conditions nécessaires pour que soient reconnus ou accordés des droits tels que les droits de l'homme aux individus trans/posthumains.

This article considers the impact of both historical and digital transhuman practices in archaeology with an eye towards recent conversations concerning punk archaeology, slow archaeology, and an ‘archaeology of care’. Drawing on Ivan Illich, Jacques Ellul, and Gilles Deleuze, the article suggests that current trends in digital practices risk alienating archaeological labour and de-territorializing archaeological work.