À partir d'une expérience s’étant déroulée au Québec auprès de plus de 200 personnes, cet article évalue dans quelle mesure l'humour peut alimenter les stéréotypes culturels et religieux. Si sur le plan des effets directs, les différences s'avèrent moins importantes, on remarque que le degré de participation religieuse joue un rôle significatif dans l'entretien d'une perception négative à l’égard des immigrants et de la communauté arabo-musulmane. Ce constat souligne la nécessité de considérer des facteurs modérateurs pour mesurer les impacts des diverses manifestations de la communication politique, dont l'humour, sur certaines attitudes liées à la diversité.