Cette recherche qualitative traite de la situation des proches aidants des aînés composant avec une problématique d’accumulation (trouble d’accumulation compulsive, autonégligence, syndrome de Diogène). Il s’agit d’un contexte de la proche aidance qui a été jusqu’à maintenant peu étudié, où les réalités du vieillissement et de la santé mentale sont en interaction. Onze proches aidants et huit intervenants sociaux des régions de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches ont participé à des entretiens semi-dirigés, lesquels ont été soumis à une analyse thématique de contenu. Nos résultats indiquent que malgré l’interaction du vieillissement et de problématiques de santé mentale, ce sont les enjeux liés au vieillissement qui déclenchent le début de la proche aidance, puis le maintien de cet engagement dans la durée. Ils nous montrent aussi que des efforts de concertation et de coordination devraient être déployés afin que les différents acteurs interpellés prévoient des trajectoires de services pour la personne âgée et les proches avant que le problème d’accumulation engendre des enjeux de sécurité importants. Dans ces trajectoires, les organisations sociosanitaires gagneraient à davantage reconnaître les savoirs des proches et à mettre à leur disposition les services requis pour répondre à leurs besoins spécifiques.

Since 2013, hoarding disorder has been recognised as a standalone diagnosis in the DSM, affecting an estimated 2–6% of the general population. This article outlines the arguments for and against this separate classification and considers the differentiation of hoarding disorder from normative collecting. It then discusses aetiology, assessment, course and treatment (both psychological and pharmacological interventions). It concludes with a discussion of ethical and legal considerations, in particular the fact that the inclusion of hoarding disorder as a distinct diagnosis in DSM-5 confers specific protections for people with the disorder under the Equality Act 2010.

The central aim of this study was to assess the effectiveness of object-affect fusion informed cognitive-behavioural therapy, with a patient presenting with compulsive hoarding. The methodology employed an A/B single case experimental design. Experimental measures illustrated an increased ability to be able to discard objects and an increased sense of associated ease of discard during treatment, with clinically significant change across a variety of robust psychometric measures in the pre-post data. The study illustrates the utility of single-case approaches in the evaluation of innovative clinical approaches and also the potential for utilizing the object-affect fusion concept in the treatment of compulsive hoarding.