La portion bleue (400–500 nm) du rayonnement visible stimule spécifiquement certains cônes et bâtonnets de la rétine. L’énergie véhiculée par ces longueurs d’onde est transférée par absorption aux pigments spécifiques. Cette énergie est suffisante pour produire des radicaux libres et de l’oxygène singulet. Des sources intenses riches en rayonnement bleu peuvent induire au niveau de la rétine des lésions soit limitées et passagères phototoxiques, soit pour de plus fortes énergies, des lésions thermiques plus ou moins définitives. Les lésions phototoxiques, par leur répétition pourraient faire le lit de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Dès lors, il convient d’attirer l’attention sur les risques potentiellement liés aux éclairages modernes tels que lampes dites « lumière du jour », les lampes compactes fluorescentes économisant l’énergie (CFLs) et les diodes émettrices de lumière (LEDs) pour lesquelles une vigilance spécifique s’impose.