L’intérêt pour la recherche connaît, depuis une dizaine d’années, un grand développement au sein de la communauté psychiatrique française. Ceci est dû en grande partie à une politique volontariste des organismes publiques de recherche et tout particulièrement de l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM). Un inventaire des actions spécifiques en faveur de la recherche psychiatrique est dressé.
Un panorama des principaux axes de recherche est ensuite brossé. Certaines lacunes sont ensuite soulignées : méthodologie de l’évaluation des soins, toxicomanie, recherche sur les psychothérapies.
Des suggestions sont ensuite proposées en vue de maintenir ce développement : formation à la recherche, structures coopératives en réseaux intéressant les différents secteurs de la profession. Un danger doit être dénoncé : celui d’un hiatus entre la recherche articulée avec la biologie et celle articulée avec les sciences humaines et sociales.