Lorsqu'on observe des orbites de certains automates cellulaires, on
peut penser qu'elles apparaissent comme des mélanges d'orbites
d'autres automates (composants). Dans cet article, nous tentons de
comprendre ce phénomène en construisant un hybride de deux automates
au moyen d'un troisième. Deux types d'automates cellulaires sont
introduits : les captifs et les foulards. Nous comparons des
propriétés de ces hybrides dans le cadre des classifications
algébriques introduites par [B. Martin (2001) ; N. Ollinger (2002) ; I. Rapaport (1998) ; G. Teyssier (2005) : PhD. Thesis, École Normale Supérieure de Lyon].