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Abstracts: French and German

Published online by Cambridge University Press:  01 November 2008

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Copyright © Cambridge University Press 2008

Les relations franco-britanniques et la question de la conscription en Grande-Bretagne, 1938–1939

Cet article analyse les interactions entre la campagne française pour l'introduction de la conscription en Grande-Bretagne en 1938–39 et les hauts et les bas de l'opinion publique britannique par rapport à la même question. Il en résulte que la pression exercée par les Français pour la conscription variait en intensité selon leurs perceptions de l'opinion britannique sur ce sujet. Au final ce sont les interactions entre les pressions diplomatiques et domestiques qui ont finalement poussé le gouvernement britannique à introduire la conscription en avril 1939. En outre, la question de la conscription éclaire également plus largement les relations franco-britanniques. Elle révèle que la politique étrangère française n'était ni dominée par les Britanniques, ni indépendante de la Grande-Bretagne.

Die französisch-britischen Beziehungen und die Frage der Einführung der Wehrpflicht in Großbritannien, 1938–1939

Dieser Artikel untersucht die Wechselwirkung zwischen der französischen Kampagne für die Einführung der Wehrpflicht in Großbritannien und die Fluktuation der britischen Öffentlichkeit zu dieser Frage. Im besonderen zeigt der Artikel, wie der französische Druck für die Einführung der Wehrpflicht von französichen Wahrnehmungen der britischen öffentlichen Meinung abhing. Es war diese Wechselwirkung zwischen diplomatischem und innenpolitischem Druck, die letztlich die britische Regierung zur Einführung der Wehrpflicht im April 1939 brachte. Die Frage der Einführung der Wehrpflicht in Großbritannien wirft damit neues Licht auf den weiteren Kontext der französisch-britischen Beziehungen. Es zeigt sich, dass die französische Außenpolitik weder von Großbritannien diktiert wurde, noch völlig von der britischen Außenpolitik unabhängig war.

Est-ce que l'occupation allemande (1940–1945) a ruiné l'industrie hollandaise?

Traditionnellement, l'historiographie hollandaise de la Deuxième Guerre mondiale s'est concentrée sur les sujets typiques pour cette période: la répression, la résistance, la famine de l'hiver 1944–5 et, surtout, l'Holocauste. De ce fait, les rares travaux d'histoire économique se limitent à l'étude de l'exploitation qui débouche sur l'appauvrissement et la faim. De nouveaux calculs de statistiques macroéconomiques pour la période 1938–48 montrent que la production industrielle n'a en effet pas décliné jusqu'après le fin de 1941 et que la première année et demi de l'occupation coïncide avec la meilleure performance économique de la décennie. Cet article aborde la question centrale des modalités du développement de l'économie et l'industrie hollandaises durant l'occupation allemande de 1940–5 et en particulier durant ses premières années. Le développement du marché de travail suggère que le déclin et l'exploitation économiques ne constituent qu'une facette de l'économie de guerre. Il n'en reste pas moins que les ouvrages de vulgarisation hollandais et la littérature internationale persistent à souligner le déclin des économies de l'Europe occidentale pendant la période d'occupation. Voilà qui soulève le problème des moyens à disposition de l'historien pour expliquer les éléments positifs du développement économique. Voilà aussi qui nous impose une réflexion sur l'origine et la persistance de la place prépondérante des dimensions négatives de l'occupation dans l'historiographie du développement économique pendant la guerre.

Hat die deutsche Besatzung (1940–1945) die niederländische Industrie ruiniert?

Bis vor kurzem konzentrierte sich die niederländische Historiographie des Zweiten Weltkrieges auf die für diese Periode üblichen Themen: Repression, Widerstand, den Hungerwinter von 1944–45 und vor allem den Holocaust. Wenn das Thema Wirtschaft überhaupt erwähnt wurde, war dies nur im Zusammenhang mit Ausbeutung, die in Armut und Hunger endete. Neue Berechnungen makroökonomischer Statistiken für die Zeit 1938–48 zeigen jedoch, dass die industrielle Produktion erst nach Ende 1941 sank und dass die ersten eineinhalb Jahre der Okkupation die Besten der letzten zehn Jahre waren. Dieser Artikel stellt die zentrale Frage, wie die niederländische Wirtschaft, im besonderen die Industrie, sich während der deutschen Besatzung von 1940–45 entwickelte, dies insbesondere für die ersten Jahre der Besatzung. Die Entwicklung der Beschäftigungszahlen weist darauf hin, dass wirtschaftlicher Niedergang und Ausbeutung nicht die einzigen Erklärungsmuster der Wirtschaft dieser Jahre sind. Trotzdem besteht in Publikationen in Bezug auf die Niederlande (auch im internationalen Kontext) weiterhin der Glaube, dass während der Okkupation die Wirtschaften des besetzten Westeuropas in eine Krise stürzten. Es ist deshalb schwierig, die positiven Elemente der wirtschaftlichen Entwicklung zu erklären. Denn wie ist es möglich, dass Erinnerung und Historiographie mehr als 50 Jahre brauchten, um die traditionelle Geschichte der wirtschaftlichen Entwicklung der Kriegszeit, mit als einzigen Elementen der Niedergang und die Ausbeutung, zu hinterfragen?

‘Seulement les meilleures fiancées britanniques’: la régulation des relations entre soldats américains et femmes britanniques au début de la Guerre froide

Les relations entre soldats américains et femmes européennes est un domaine bien balisé de l'histoire sociale européenne du 20ème siècle, soit pendant les deux guerres mondiales et au début de la Guerre froide. Cet article en explore un chapitre moins connu: les efforts du Gouvernement britannique durant les années 1950 de diriger et réguler les contacts entre les 45,000 aviateurs américains basés en Grande-Bretagne et les femmes britanniques. Ces relations, en raison de la mauvaise presse qu'on leur imputait, étaient considérées par le Gouvernement britannique et l'élite sociale comme potentiellement nuisible aux engagements américain et britannique à l'alliance atlantique. Cette préoccupation se trouve à l'origine de diverses initiatives aussi bien officielles que bénévoles qui visaient à résoudre, ou au moins améliorer, différents problèmes d'ordre social ou liés au genre, parmi lesquelles on trouve un soutien officiel à des rencontres entre soldats américains et jeunes femmes britanniques ‘décentes’, soigneusement choisies.

‘Nur die besten britischen Bräute’: Die Regulierung der Beziehungen zwischen amerikanischen Soldaten und britischen Frauen im frühen Kalten Krieg

Die Beziehungen zwischen amerikanischen Soldaten und westeuropäischen Frauen ist ein relativ gut erforschtes Thema der europäischen Sozialgeschichte des 20. Jahrhunderts, insbesondere während der beiden Weltkriege und zu Beginn des Kalten Krieges. Der vorliegende Artikel erforscht ein weniger bekanntes Kapitel dieser europäischen Erfahrung: Die Bemühungen der britischen Regierung in den Fünfzigerjahren, die Kontakte zwischen ungefähr 45 000 in Grossbritannien stationierten amerikanischen Fliegersoldaten und britischen Frauen zu lenken und zu regulieren. Das negative Aufsehen, das die daraus folgenden Beziehungen mit sich brachten, wurde von der britischen Regierung und der sozialen Elite als eine Gefährdung der britischen und amerikanischen Engagements in der atlantischen Allianz angesehen. Diese Sorge führte zu einer anhaltenden offiziellen und freiwilligen Aktivität um die diversen sozialen oder geschlechtlichen Probleme zu lösen oder wenigstens zu verbessern. Diese Bemühungen führten sogar zu staatlich unterstützten Treffen zwischen amerikanischen Soldaten und vorsichtig gewählten ‘anständigen’ jungen britischen Frauen.

Catholiques, communistes et démocrates: luttes autour du monopole étatique en matière d'éducation en Slovaquie (1945–1948)

Cet article étudie les relations complexes entre catholiques, communistes et démocrates dans les tensions nées de la nationalisation des écoles slovaques dans l'immédiat après-Deuxième Guerre mondiale. Alors que l'église catholique défendait l'éducation paroissiale – parfois d'une manière intolérable pour l'Etat – les communistes prônaient le monopole étatique en matière d'éducation avec une certaine considération d'ordre tactique pour les sensibilités catholiques. Les démocrates enfin se servaient le thème de l'éducation pour favoriser un rapprochement avec les catholiques. A tort, puisque ces projets se sont rapidement retournés contre eux dès lors qu'il parût évident qu'ils étaient incapables de satisfaire les espoirs que les catholiques avaient placés dans leur parti.

Die Konflikte um das staatliche Bildungsmonopol in der Slowakei, 1945–1948: Katholiken, Kommunisten und Demokraten

Dieser Artikel untersucht die komplexe Beziehung zwischen Katholiken, Kommunisten und Demokraten in Bezug auf den Kampf um die Nationalisierung der slowakischen Schulen unmittelbar nach dem Zweiten Weltkrieg. Während die katholische Kirche die Bildung durch die Pfarrgemeinde manchmal mit einem für den Staat untolerierbaren Eifer verteidigte, verfochten die Kommunisten das staatliche Bildungsmonopol, indem sie Rücksicht auf bestimmte Anliegen der Katholiken nahmen. Die Demokraten benutzten das Thema Bildung, um sich bei den Katholiken anzudienen. Weil sie jedoch unfähig waren, die von den Katholiken in sie gesetzten Hoffnungen zu erfüllen, ging dieser Plan nicht auf.

A la recherche d'un plus grand espace économique. Nouvelles perspectives sur le rapprochement de la Norvège et de la zone sterling au début des années 1950

Au début des années 1950, la Norvège a essayé de joindre la zone sterling. Cet article suggère que cette tentative futile peut être utilisée comme point de départ pour mieux comprendre la position norvégienne ambigüe face au multilatéralisme dans l'immédiat après-guerre. Cette tentative était motivée par la crainte d'un passage immédiat à un régime de change convertible que la Norvège jugeait prématuré. Elle voyait dans une association plus étroite avec la Grande-Bretagne qu'amenait l'inscription dans la zone sterling une garantie contre les effets négatifs du multilatéralisme et, en même temps, une opportunité de s'intégrer à un marché plus large. De manière plus générale, l'auteur estime que tant la perception des coûts du multilatéralisme que l'image positive de la Grande-Bretagne comme alliée naturelle étaient profondément enracinées dans le courant dominant de la pensée économique de la social-démocratie norvégienne.

Auf der Suche nach einer größeren Wirtschaftseinheit. Norwegen und die Annäherung an den Sterling-Raum zu Beginn der fünfziger Jahre in neuer Sicht

Zu Beginn der Fünfzigerjahre versuchte Norwegen, dem Sterling-Raum beizutreten. Dieser vergebliche Versuch soll hier als Ausgangspunkt genommen werden, um die norwegische Zweideutigkeit bezüglich Multilateralismus in der frühen Nachkriegszeit zu verstehen. Auslöser dafür war die Aussicht auf einen für Norwegen verfrühten Schritt in Richtung Konvertibilität. Aus Norwegens Sicht war eine engere Verbindung mit Grossbritannien durch den Beitritt zum Sterling-Raum nicht nur hilfreich, um sich gegen die negativen Folgen des Multilateralismus zu schützen, sondern bot gleichzeitig auch eine Möglichkeit Teil eines größeren Markts zu werden. Ferner argumentiert der Autor, dass die Wahrnehmung der Kosten des Multilateralismus und das positive Bild Großbritanniens als natürlichen Verbündeten im dominierenden Denken der norwegischen Sozialdemokratie tief verankert waren.

Négocier la crédibilité? La Grande-Bretagne et le Fonds monétaire international de 1956 à 1976

Durant les vingt années qui précèdent la fameuse crise de 1976, la Grande-Bretagne a régulièrement emprunté de l'argent au Fonds monétaire international. En prêtant de l'argent, le Fonds participait à l'établissement de la crédibilité de la politique britannique. L'emprunt d'argent du Fonds signifiait en effet que la politique britannique devait se conformer à certaines normes dont les limites cependant sont perpétuellement renégociées. Cet article se base sur l'étude de matériel archivistique de Londres et Washington pour examiner ces processus de négociation. Il montre jusqu'à quel point la politique britannique s'adaptait aux exigences du Fonds monétaire international ainsi que les limites de l'autonomie de la politique économique britannique.

Verhandeln von Glaubwürdigkeit? Großbritannien und der Internationale Währungsfonds von 1956 bis 1976

Großbritannien lieh sich während den zwanzig Jahren vor der berüchtigten Krise von 1976 regelmäßig Geld vom Internationalen Währungsfonds. Dadurch spielte der Währungsfonds eine wichtige Rolle in der Festlegung der Glaubwürdigkeit der britischen Wirtschaftspolitik. Die britische Wirtschaftspolitik wurde passte sich somit gewissen Normen an, welche jedoch in einem gewissen Rahmen immer verhandelbar waren. Dieser Artikel stützt sich auf Archivquellen aus London und Washington, um aufzuzeigen, inwiefern die britische Politik von den Wünschen des Währungsfonds beeinflusst war und inwiefern es ihr möglich war, eine autonome Volkswirtschaftspolitik aufrechtzuerhalten.