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Published online by Cambridge University Press: 27 March 2024
Mucolipidosis type IV (MLIV) is a rare, progressive lysosomal storage disorder characterized by severe intellectual disability, delayed motor milestones and ophthalmologic abnormalities. MLIV is an autosomal recessive disease caused by mutations in the MCOLN1 gene, encoding mucolipin-1 which is responsible for maintaining lysosomal function.
Here, we report a family of four Iranian siblings with cognitive decline, progressive visual and pyramidal disturbances, and abnormal movements manifested by severe oromandibular dystonia and parkinsonism. MRI scans of the brain demonstrated signal abnormalities in the white matter and thinning of the corpus callosum.
Whole-exome sequencing identified a novel homozygous variant, c.362C > T:p. Thr121Met in the MCOLN1 gene consistent with a diagnosis of MLIV. The presentation of MLIV may overlap with a variety of other neurological diseases, and genetic analysis is an important strategy to clarify the diagnosis. This is an important point that clinicians should be familiar with. The novel variant c.362C > T:p. Thr121Met herein described may be related to a comparatively older age at onset. Our study also expands the clinical spectrum of MLIV associated with the MCOLN1 variants and introduces a novel likely pathogenic variant for testing in MLIV cases that remain unresolved.
Un tout nouveau variant homozygote du gène MCOLN1 associé à une dystonie oromandibulaire grave et au parkinsonisme
La mucolipidose de type IV (ML IV) est une maladie de surcharge lysosomale rare et évolutive, qui se caractérise par un déficit intellectuel grave, un retard des étapes du développement moteur et des anomalies oculaires. La ML IV est une maladie autosomique récessive, causée par des mutations du gène MCOLN1, qui code la mucolipine1, responsable du maintien de la fonction lysosomale.
Sera présentée, dans l’article, l’histoire d’une famille iranienne, comptant une fratrie de quatre membres atteints d’un déclin cognitif, de troubles visuels et pyramidaux progressifs et de mouvements anormaux qui se manifestent par une dystonie oromandibulaire grave et du parkinsonisme. Les examens par IRM du cerveau ont révélé des anomalies de la transmission des signaux dans la substance blanche et un amincissement du corps calleux.
Grâce au séquençage de l’exome entier, l’équipe a découvert un tout nouveau variant homozygote, c.362C>T :p. Thr121Met, du gène MCOLN1, qui se montre compatible avec le diagnostic de la ML IV. Le tableau clinique de la ML IV peut coïncider avec celui de plusieurs autres maladies du système nerveux, et une analyse génétique représente une stratégie primordiale afin de clarifier le diagnostic. Il s’agit là d’un point important que devraient bien connaître les médecins. Le tout nouveau variant c.362C>T :p. Thr121Met ici décrit pourrait commencer à se manifester à un âge plus avancé que d’autres gènes du groupe. L’étude a aussi permis d’élargir le champ clinique de la ML IV associée aux variants MCOLN1 et présente un tout nouveau variant, probablement pathogène, à soumettre à des tests dans les cas non résolus de ML IV.