Déclaration d’intérêts
L’auteur n’a pas de conflit d’intérêt.
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Published online by Cambridge University Press: 17 April 2020
En 1897, Émile Durkheim, père de la sociologie moderne fait paraître un de ses ouvrages clefs, « Le Suicide », qui va bouleverser le regard que l’on porte sur ce phénomène. Il y affirme, que loin d’être un phénomène purement individuel, le suicide est aussi un fait social, qui peut dire quelque chose de la société dans laquelle vit le suicidant [1]. Durkheim révèle les « déterminants sociaux » pouvant influencer le passage à l’acte suicidaire et il conclue à l’existence de plusieurs catégories sociales de suicide. Il met surtout en évidence que ce sont les mutations sociales rapides qui sont les périodes les plus à risque d’augmentation de la pathologie suicidaire. Dans une première partie, nous tenterons ainsi d’analyser l’évolution des sociétés contemporaines africaines au filtre des concepts Durkheimiens de « régulation » et d’« intégration » pour tenter de donner une ébauche sociologique du suicide en leur sein. Nous envisagerons dans une seconde partie, d’analyser les critiques opposables à la vision de Durkheim pour essayer de s’approcher au plus près d’une représentation sociale actualisée du suicide, mêlant à la fois les bouleversements sociétaux d’une Afrique plongée dans la globalisation et les aspirations individuelles nouvelles entre tradition et modernité [2–4].
L’auteur n’a pas de conflit d’intérêt.
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