Déclaration d’intérêts
L’auteur déclare ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article.
Published online by Cambridge University Press: 17 April 2020
Le champ des psychothérapies s’est enrichi au cours des dernières années de nouvelles méthodes aux origines métissées, complétant les techniques classiques et découvrant des voies d’abord originales de la psychopathologie. Historiquement conçue par John Kabat-Zinn comme une application laïque des pratiques orientales à la gestion du stress, la méditation de pleine conscience (mindfulness) s’est ensuite rapprochée des thérapies cognitives pour élaborer des programmes de prévention des récidives dépressives. Des études contrôlées ont montré l’intérêt de ces programmes comme alternative aux traitements médicamenteux au long cours, même si d’autres recherches sont encore nécessaires pour préciser leur place au sein des stratégies thérapeutiques de la dépression. D’autres indications ont progressivement été proposées et étudiées : trouble bipolaires, troubles anxieux, addictions, ou encore troubles de la personnalité. Par ailleurs, l’utilisation des techniques d’exploration cérébrale, notamment l’EEG et l’IRM fonctionnelle, a permis d’approcher certains effets neuronaux pouvant sous-tendre l’efficacité des méthodes de pleine conscience. D’autres effets biologiques sur les marqueurs du stress, de l’inflammation et du vieillissement ont également été mis en évidence, au plan neuro-endocrinien mais aussi génomique. Ce symposium se propose donc de présenter les données les plus récentes et les applications cliniques des thérapies en pleine conscience dans les troubles dépressifs et dans les autres domaines de la psychopathologie, tout en expliquant les travaux actuels sur les bases neurales de leurs effets cognitifs et émotionnels.
L’auteur déclare ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article.
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