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Entre Cassandre et Clytemnestre: le théâtre québécois, 1970–901
Published online by Cambridge University Press: 23 January 2009
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The purpose of this article is to examine theatre in Quebec as the site of transformation of its collective images as they have evolved through theatrical texts over the past twenty years. Quebec society, in a constant state of mutation as it searches for its national identity, has been particularly receptive to forms of theatre that emphasize the theme of the family. For example, the first important work of this ‘new theatre’ which dared to liberate the language from its French model was Tremblay's Les Belles-Sœurs, a play where all the action is located in a kitchen and whose characters are all women. In the development of Tremblay's work, we see how the discourses of women are taken over by masculine characters, mediated through the transvestite within a homosexual theme and finally liberated from the feminine model by the affirmation of the homosexual couple. In other more recent works, playwrights such as Normand Chaurette and Michel Marc Bouchard, have incorporated the search for a patrilinear descent into the very heart of the family conflict where the mother is put to death in a ritual killing, presented either as a ceremony (Chaurette), or as the unfolding of a myth (Bouchard).
In all these cases, the evolution of the fictive family structure is the projection of social transformations taking place in Quebec where the maternal heritage, represented historically by France, is necessarily damaged and eventually eliminated in order to lay claim to a political structure which confirms the rights of the father.
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- Copyright © International Federation for Theatre Research 1992
References
Notes
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20. L'anticipation au théâtre est un phénomène rarissime. Il est particulièrement significatif que la même année aient été présentées deux pièces québécoises de «théâtre-fiction». Le Scalpel du diable de Jean-François Caron, présenté en novembre 1991 à Montréal, se situe en 2005 et, comme Soirée bénéfice, mais plus explicitement et sans doute avec des intentions plus didactiques ou polémiques, entreprend ce que Robert Lévesque, critique du Devoir, appelle, pour mieux la dénoncer, «une croisade nationaliste».
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29. La frontière qui sépare ces deux espaces de représentation est, dans la réalité québécoise, fort mince. A preuve, le dernier spectacle de Robert Lepage, Les Aiguilles et l'opium, présenté en novembre 1991 et qui semble n'avoir a prioriaucune vocation politique. Pourtant la confession explicitement autobiographique du concepteur-acteur-personnage qui met en scène et en signes les affres du désordre amoureux s'nterrompt un instant pour laisser place à un discours explicitement politique. Le héros décrit à un hypnothérapeute français, qui en ignore tout, la réalité québécoise des quarante dernières années par le biais d'une métaphore théâtrale. La politique québécoise est unetragédie shakespearienne en cinq actes balisée par le Refus global de 1950, la révolution tranquille de 1960, la crise d'octobre de 1970, le référendum sur l'indépendance de 1980 et la crise constitutionnelle actuelle. Cette tragédie, dont le dénouement reste à écrire, sert, de plus, à cautionner la raison sociale du personnage. Plus que partout ailleurs dans le monde, c'est au Québec qu'il est, selon lui, légitime de faire du théâtre.
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- Cited by